très bon western avec clint eastwood dans le role de l'étranger qui vient dans ce village, tout le monde se soucie de savoir son identité car il est très mystérieux, à peine arrivé il descend 3 types venus lui causer des histoires. Mais l'étranger n'est pas venu dans ce village perdu par hasard ,auparavant il y a longtemps son frère avait était fouetter à mort devant tout le monde par 3 petites frappes, bientot liberés de prison, l'étranger à soif de vengeance.il leur réserve un divin chatiment!
L'homme des hautes plaines est un chef-d'oeuvre à plus d'un titre. D'une part le récit lui-même, voir ce clint "bad boy" rentrer dans cette ville, est juste littéralement jouissif. Les bases même de la perle rare est déjà là dès l'entrée en matière. D'autres part, ce film est pour moi un chef d'oeuvre scénaristique indubitable ; malheureusement la version française rationalise au possible la vraie version de l'homme des hautes plaines. En effet Clint n'est nullement le frère du shériff dans la vo, mais le shériff lui-même. On peut donc dire que "l'homme des hautes plaines" est le premier western SF du cinéma. Évidemment pour adhérer à la thèse du fantôme, encore faut-il le regarder en vo où évidemment la toute dernière réplique n'existe pas... L'apparition comme la disparition de l'étranger dans un simili-brouillard-mirage, le panneau "Hell" ainsi que la scène de la baignoire n'en sont que les meilleures preuves. Ensuite vient cette réalisation énigmatique ; Eastwood est vraiment de plus en plus pour moi un dieu encore vivant de la réalisation, il n'y a vraiment rien à dire, c'est juste la perfection et du génie pure. Chef d'oeuvre !
Western urbain dont on ne comprend pas bien le titre et qui a pour thème la vengeance. Je n'apprécie pas particulièrement ces paysages espagnols qu'on trouvait déjà dans les westerns spaghettis de Sergio Léone.Il faut dire qu'il les connaît bien, Clint, et que ça coûte moins cher qu'en Amérique.Parmi les bassesses humaines, la lâcheté est ici la plus évidente.
Pour son deuxième film, L'homme des Hautes Plaines, qui est également son premier western, Clint Eastwood est plus inspiré par Sergio Leone que par John Ford. On retrouve son personnage de l'homme sans nom, ainsi que l'humour et la violence des "spaghettis" de Leone. Si le film semble majoritairement être une série B (imperfections, quelques longueures, magré le très bon niveau global), le dénouement donne au personnage principal une aura fascinante de revenant, sorti des flammes de l'enfer pour se venger. Cela expliquerait son habileté de surhomme et son aspect sombre. En partant d'une trame typique des westerns des années 60, le film de Clint se termine sur un côté mystique et fascinant (aidé par la musique).
"L'Homme des hautes plaines", western réalisé par Clint Eastwood. Il est encore redevable du style baroque des deux maitres qui lui ont tout appris, Leone et Siegel. Clint incarne le justicier solitaire, impassible et sans pitié qui cache ses secrets. les plans, la bande son et l'interprétation d'Eastwood donne des résonnances fantastiques à ce western empreint de bruit et de fureur.
Un western assez étrange que ce film pourtant assez classique de Clint Eastwood qui interprête un personnage longtemps détestable et insaisissable, avant que la fin du film ne change notre point de vue sur beaucoup de choses. On reste assez loin du grand western (mise en scène inégale, absence des grands espaces) mais c'est à voir tout de même pour les curieux...
Moi j'adore ce film, bien que peu connut, ce film de Clint Eastwwood est une perle. Parfait du debut jusqu'a une fin qui est tres surprenante on ne si attend pas.... Je le conseille au fan de western particulierement.
Une vengance diablement orchéstré par un homme solitaire prêt à tout pour mettre ce village en face de ces actes hideux. Pour son 2ième film, Clint E. nous sert ici une très belle oeuvre simple (but, flingue, dialogue) mais drôlement efficace.
Le premier Western ou Eastwood joue le role d'acteur (principale) et réalisteur.C'est selon moi l'un de ses meilleurs grace à une dimensions fantastique omniprésente.Dans ce film Eastwood prend modèle sur le réalisateur qui a fait sa gloire,evidemment Sergio Leone,ici Eastwood garde pour modèle l'image de l'étranger taciturne tout en lui incluant une dimension fantomatique qui le rende plus froid et plus mystérieux que jamais,la musique mais aussi les differents actes de "l'étranger" participent intensement à l'ambiance fantasique.Pour garder la dimensions fantastique entretenue pendant le film il faut ABSOLUMENT mettre la VO dans les 5 dernières minutes de la fin sinon l'intrigue perd drolement de sa superbe.
Pour sa 2ème réalisation,Clint Eastwood signe un western moins conventionnel qu'il en a l'air.Sur une intrigue bateau,mais qui s'enrichit au fur et à mesure,jusqu'à une chute surprenante.Le maitre explore déja des thèmes qui vont lui devenir familiers:la vengeance,la mort,les secrets...Cet étranger bouleverse l'ordre établi d'une petite communauté,peu soudée et lache.L'aspect "revenu d'entre les morts"est très ambigu,et par conséquent très intéressant.La morale n'existe pas dans ce monde sans foi ni loi.En se méfiant de l'étranger,les habitants ont peur de leur propre ame.Pour un western,il y a donc de riches ambitions.Dommage que tout cela reste un peu plat à l'écran,et parfois peu précis.Mais pour les fans d'Eastwood(comme moi!),un western des plus intéressants.
Sorte de western qui rompt avec les modèles hollywoodiens et les westerns spaghettis. Une atmosphère d'étrange règne sur le récit. Eastwood égale à lui-même en tant qu'acteur et il installe déjà sa patte à la réalisation avec peu de lumière (du moins dans certaines scènes).
Causticité, sadisme, ouverture vers le surnaturel. Les citoyens s'avèrent aussi crapuleux que les tueurs, sauf qu'ils sont plus lâches et malhabiles au maniement des armes. L'Etranger apparaît et disparaît comme un spectre au début et à la fin du film, et n'est peut-être qu'un revenant ou un cauchemar. Clint Eastwood reprend toute une veine du western italien. Son film est davantage un prolongement qu'un renouvellement du genre. Mais sa réalisation à tant d'intelligence et de talent que l'amateur (j'en suis) est bel et bien envoûté jusqu'au bout.
Encore une fois, Eastwood est parvenu à me toucher avec un de ses films les plus banals en apparence, là où bizzarement, mon opinion sur ses grands classiques est généralement mitigée. Ici on tient sans doute mon préféré de toute sa filmographie. Je l'ai vu seul chez moi, un soir de l'été 2007. Un de ces cas qui ne s'expliquent pas dans la vie du cinéphile. L'ambiance irrationnelle, l'impression d'étouffement, le cynisme...Tout correspondait à ce que je vivais à cette époque. De quoi laisser du souvenir.
Eastwood à ses débuts de réalisateur signe un film mystérieux. Encore fortement imprégné du syle de Leone auquel il reprend le personnage du cavalier son nom, il joue sur les non-dits, les secrets. Une vengeance a lieu mais on ne sait par rapport à qui ou à quoi. La repeinte du village en rouge est à coup sûr, l'une des scènes les plus étonnantes de l'histoire du cinéma. Un vértible film-charnière où Eastwood pose ses galons de réalisateur et donne pour la première fois sa vision du western ; froid, secret, crépusculaire ; idée qu'il reprendra par la suite avec Pale Rider et son chef d'oeuvre: Impitoyable.