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Votre avis sur Angoisse ?
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25 ans après sa sortie dans les salles, Angoisse de Bigas Luna demeure une grande expérience cinématographique, viscérale, claustrophobe, étouffante et obsessionnelle, dont on ressort véritablement exténué. En multipliant les fausses pistes et en adoptant un ton à mi-chemin entre le surréalisme et le film d'horreur, le cinéaste espagnol invite le spectateur à entrer dans un film interactif rappelant le cinéma de Brian de Palma (on pense bien évidemment à Body Double), de Dario Argento (Ténèbres) et même Un Chien andalou de Buñuel. Il serait difficile voire inutile d'analyser Angoisse tant le film étonne toujours aujourd'hui par sa complexité et son pouvoir hypnotique. Les mises en abyme sont réellement vertigineuses et n'en finissent pas de nous serrer la gorge jusqu'à la dernière image. Mais mieux vaut en savoir le moins possible afin de jouir entièrement de ce superbe objet de cinéma diaboliquement interprété (Zelda Rubinstein vue dans Poltergeist est particulièrement angoissante) et mené de main de maître (même le générique est un véritable tour de force), qui une fois vu s'imprime dans nos mémoires de cinéphile. Par-dessus tout, Bigas Luna (nommé au Goya du meilleur réalisateur en 1988) se pose la question de la responsabilité de l'artiste face à son oeuvre. Alors, attention à la paranoïa la prochaine fois que vous vous assiérez au cinéma, n'oubliez pas le popcorn et attention les yeux !
S'il est une chose dont est sûr après visionné "Angoisse", c'est que rarement on aura pu assister à un film aussi original en matière d'horreur ! Bigas Luna, connu pour être un réalisateur controversé, nous livre ici un film étonnant, jubilatoire, hypnotisant, malsain, parfois effrayant et surtout maîtrisé avec un talent considérable. Sur la forme, on sent une réelle volonté du cinéaste espagnol de faire quelque chose de différent : la photographie de très bonne qualité, la lumière souvent tamisée et décolorée, la musique menaçante et psychédélique ainsi que les décors lui permettent d'installer un climat malsain et suintant de tension (en partie à cause du sujet du film où il est tout de même question d'énucléation). Sur le fond, la mise en abîme des deux scénarios font de ce film dans le film une construction narrative inhabituelle et bien écrite car il nous arrive à certains moments de ne plus savoir si on est dans la réalité ou dans la fiction. Et cela nous promet quelques scènes saisissantes et marquantes, grâce entre autres aux comédiens américains participant au long-métrage : Zelda Rubinstein, inoubliable et terrifiante en mère hypnotiseuse, et Michael Lerner, grimé en fils tantôt impuissant face à l'emprise psychologique de sa mère tantôt tueur impitoyable. Si on peut regretter une fin plutôt classique, on reste quand même agréablement surpris par cette jolie trouvaille, qui mérite sans conteste sa place dans une filmothèque. A voir absolument !
Benjamin A
Sixième film du réalisateur espagnol Bigas Luna, "Angoisse" nous fait vivre le concept du film dans le film à travers une histoire bien écrite, qu'il vaut mieux découvrir au fur et à mesure que l'on avance dans le film.
C'est une superbe mise en abyme qu'il nous propose, totalement maitrisé où l'écran répond à la réalité et vice versa. Il joue avec le spectateur, ne définie pas toujours où est le vrai du faux et instaure un suspense tenant de bout en bout ainsi qu'une atmosphère parfois malsaine, souvent mystérieuse, stressante et angoissante, à l'image de la voie de la mère, énervante lors des cinq premières minutes puis participant totalement au climat du film par la suite. Il ne néglige aucun éléments que ce soit dans la fiction ou la réalité et notamment les personnages, que ce soit les tueurs, la mère ou encore les deux adolescentes et plus particulièrement celle qui a de plus en plus peur.
Il rend aussi plusieurs hommes (plus ou moins subtil) et notamment à Hitchcock avec des références à "Les oiseaux", "Psychose", "Vertigo" ou "La Maison du docteur Edwardes".
Un très bon film du genre, plutôt inventif, bien fait et tenant en haleine le spectateur de bout en bout tout en y instaurant un climat sombre, angoissant et parfois dérangeant.
C'est une superbe mise en abyme qu'il nous propose, totalement maitrisé où l'écran répond à la réalité et vice versa. Il joue avec le spectateur, ne définie pas toujours où est le vrai du faux et instaure un suspense tenant de bout en bout ainsi qu'une atmosphère parfois malsaine, souvent mystérieuse, stressante et angoissante, à l'image de la voie de la mère, énervante lors des cinq premières minutes puis participant totalement au climat du film par la suite. Il ne néglige aucun éléments que ce soit dans la fiction ou la réalité et notamment les personnages, que ce soit les tueurs, la mère ou encore les deux adolescentes et plus particulièrement celle qui a de plus en plus peur.
Il rend aussi plusieurs hommes (plus ou moins subtil) et notamment à Hitchcock avec des références à "Les oiseaux", "Psychose", "Vertigo" ou "La Maison du docteur Edwardes".
Un très bon film du genre, plutôt inventif, bien fait et tenant en haleine le spectateur de bout en bout tout en y instaurant un climat sombre, angoissant et parfois dérangeant.
soniadidierkmurgia
Bigas Luna est aujourd’hui connu pour être un réalisateur sulfureux dont les films sont essentiellement centrés sur les rapports amoureux et sexuels entre les hommes et les femmes et qui ont permis à Javier Bardem et Penelope Cruz de se faire un nom dans le cinéma espagnol. On avait oublié qu’il avait réalisé en 1987 un petit joyau du film d’horreur que Wild Side Vidéo a eu la très bonne idée de ressortir en DVD agrémenté d’une interview explicative du metteur en scène. Car ne nous y trompons pas c’est une œuvre très personnelle livrée par le réalisateur bien plus qu'un simple film de commande. Le principe du film dans le film n'a jamais été aussi bien employé que par Bigas Luna qui grâce à ce procédé virtuose mais périlleux joue en permanence avec les nerfs du spectateur. L’entame d’un baroque absolu met en scène deux acteurs spécialistes du genre dont la très bizarre Zelda Rubinstein réputée pour sa petite taille et sa voix enfantine quoique rocailleuse , qui dans un appartement rococo nous exposent des rapports pour le moins névrotiques entre une mère et son fils. C’est l’occasion pour Luna de rendre en moins de dix minutes, trois hommages appuyés à Hitchcock. Aux « Oiseaux » tout d’abord avec l’échappée d’un volatile qu’il faudra aller délivrer de son emprisonnement derrière une armoire d’époque, « Vertigo » ensuite avec l’hypnose de Michael Lerner imagée de façon très explicite par la spirale en mouvement portée sur l’ affiche du chef d’œuvre du maître, « Psychose » enfin pour les rapports de soumission du fils à sa mère.
spoiler:
D’emblée Luna met le spectateur mal à l’aise avec cette longue exposition suivie de la découverte de la folie du fils apprenti chirurgien qui sur simple suggestion de sa mère s’est mis en tête d’énucléer tous les habitants de la ville. Une fois le décor planté, commence la mise en abyme qui conduit Michael Lerner dans un cinéma de quartier où le drame se déroulera tout à la fois sur l’écran et dans la salle. La transition est tellement bien amenée et si loin dans le film qu’elle constitue un véritable choc. A partir de là, Luna prend un malin plaisir à jouer avec le spectateur qui ne sait jamais très bien dans quel film il est exactement
. Le suspense va crescendo jusqu’à la fin du métrage, Luna maîtrisant parfaitement tous les paramètres de son ouvrage. A la vision de ce petit chef d'œuvre du genre on se demande bien pourquoi il n'a pas fait un tabac à l'époque et on se prend à rêver à la tournure qu'aurait pu prendre la carrière de Luna s'il avait persévéré dans cette voie qui semblait faite pour lui. A noter outre les références hitchcockiennes, l'hommage rendu à Bunuel et à son "Chien Andalou" au cours d'une scène directement inspirée de l'image gravée dans toutes les mémoires.
. Le suspense va crescendo jusqu’à la fin du métrage, Luna maîtrisant parfaitement tous les paramètres de son ouvrage. A la vision de ce petit chef d'œuvre du genre on se demande bien pourquoi il n'a pas fait un tabac à l'époque et on se prend à rêver à la tournure qu'aurait pu prendre la carrière de Luna s'il avait persévéré dans cette voie qui semblait faite pour lui. A noter outre les références hitchcockiennes, l'hommage rendu à Bunuel et à son "Chien Andalou" au cours d'une scène directement inspirée de l'image gravée dans toutes les mémoires.
Les films d'horreur des années 80 ça avait de la gueule quand même comparé aux daubes d'aujourd'hui. Panne d'inspiration de notre siècle ? Peut être...Angoisse est sans doute le film le plus original et fun que j'ai vu depuis un moment. Et pourtant le concept est simple mais la mise en abyme fonctionne vraiment bien. Le film a vraiment dû avoir son effet lors de sa diffusion en salles mais même si on est pas dans une salle de cinéma on se prend au jeu nous aussi quitte à rester jusqu'au bout du génial génrique de fin. Nous aussi on doute de la frontière (fine) entre réel et fiction. Michael Lerner a vraiment la tête du malade et sa mère aussi (excellente Zelda Rubinstein). Vraiment une réussite malheureusement si peu connue...
Yannickcinéphile
Film spectaculaire et réussi que cet Angoisse, que je voulais voir depuis longtemps et que je n’avais finalement jamais vu. C’était bien dommage car c’est un excellent métrage d’horreur des années 80.
Niveau acteur il y a du lourd d’un côté, et de l’autre des prestations un peu moins enthousiasmantes. Les meilleures sont a trouvé du côté de Zelda Rubinstein, actrice impressionnante dont on se demande pourquoi elle n’a pas été plus présente dans le cinéma de genre, et du côté de Michael Lerner, qui domine le film. Charismatique, correspondant tout à fait à son rôle, il est glaçant comme il faut, une très bonne prestation, indéniablement. En face ce sont surtout deux actrices qui tiennent le film, et il faut avouer qu’elles sont moins percutantes. Leurs personnages sont peut-être il est vrai moins intéressants, mais je crois surtout qu’elles jouent tout simplement moins bien, avec un côté surjoué un peu pénible. Surtout pour Talia Paul.
Le scénario est bien huilé. La mise en abime est excellente, l’histoire est très intéressante, celle dans le cinéma a de l’allure, les bonnes scènes sont nombreuses et le rythme est très bon. Honnêtement il n’y a pas grand-chose à redire sur ce film, qui en effet par certains côté peut faire penser au Demon de Lamberto Bava, mais avec une approche moins bourrine, plus subtile, jusqu’à la conclusion, tout à fait excellente.
La réalisation est très soignée, malgré quelques petits loupés (personnage qui s’effondre avant d’avoir été touché par une balle par exemple). Mais enfin Bigas Luna tient quand même la barre, et offre un métrage très bien réalisé, avec des meurtres très soignés, des scènes sanglantes efficaces, et un véritable doigté pour saisir la tension. Face à cela on trouvera des décors giallesques que n’auraient pas renié Argento, et qui sont tout à fait plaisant, et une photographie de fort belle facture, surtout pour un métrage des années 80, où l’on n’était pas forcément des plus regardants sur cet aspect pourtant très important dans un film de genre. A cela s’ajoute quelques effets horrifiques pimentés bien agréable quoiqu’un peu vieilli, et une bande son culottée qui tient on ne peut plus la route.
En clair Angoisse est un film qui m’a vraiment beaucoup plus, et que je n’attendais pas vraiment en fait, le réalisateur ne m’inspirant, dans ce domaine, pas énormément. Le résultat est percutant, et ceux qui aiment le cinéma italien des années 80 pourront sans problème mettre aussi sur leur liste des films à voir ce métrage de Bigas Luna. 4.5.
Niveau acteur il y a du lourd d’un côté, et de l’autre des prestations un peu moins enthousiasmantes. Les meilleures sont a trouvé du côté de Zelda Rubinstein, actrice impressionnante dont on se demande pourquoi elle n’a pas été plus présente dans le cinéma de genre, et du côté de Michael Lerner, qui domine le film. Charismatique, correspondant tout à fait à son rôle, il est glaçant comme il faut, une très bonne prestation, indéniablement. En face ce sont surtout deux actrices qui tiennent le film, et il faut avouer qu’elles sont moins percutantes. Leurs personnages sont peut-être il est vrai moins intéressants, mais je crois surtout qu’elles jouent tout simplement moins bien, avec un côté surjoué un peu pénible. Surtout pour Talia Paul.
Le scénario est bien huilé. La mise en abime est excellente, l’histoire est très intéressante, celle dans le cinéma a de l’allure, les bonnes scènes sont nombreuses et le rythme est très bon. Honnêtement il n’y a pas grand-chose à redire sur ce film, qui en effet par certains côté peut faire penser au Demon de Lamberto Bava, mais avec une approche moins bourrine, plus subtile, jusqu’à la conclusion, tout à fait excellente.
La réalisation est très soignée, malgré quelques petits loupés (personnage qui s’effondre avant d’avoir été touché par une balle par exemple). Mais enfin Bigas Luna tient quand même la barre, et offre un métrage très bien réalisé, avec des meurtres très soignés, des scènes sanglantes efficaces, et un véritable doigté pour saisir la tension. Face à cela on trouvera des décors giallesques que n’auraient pas renié Argento, et qui sont tout à fait plaisant, et une photographie de fort belle facture, surtout pour un métrage des années 80, où l’on n’était pas forcément des plus regardants sur cet aspect pourtant très important dans un film de genre. A cela s’ajoute quelques effets horrifiques pimentés bien agréable quoiqu’un peu vieilli, et une bande son culottée qui tient on ne peut plus la route.
En clair Angoisse est un film qui m’a vraiment beaucoup plus, et que je n’attendais pas vraiment en fait, le réalisateur ne m’inspirant, dans ce domaine, pas énormément. Le résultat est percutant, et ceux qui aiment le cinéma italien des années 80 pourront sans problème mettre aussi sur leur liste des films à voir ce métrage de Bigas Luna. 4.5.
Un film d'horreur original et très surprenant, notamment du fait de la mise en scène. Les acteurs jouent justes et le scénario est bien ficelé. Une bonne surprise, surtout de la part d'un réalisateur qui n'est pas un spécialiste du genre !
Ce n'est pas un film très angoissant, mais divertissant et très malin dans sa construction constituée de multiples mises en abyme très bien agencées. Il y a également des références sympathiques à plusieurs films d'Hitchcock, les Oiseaux, Psychose ou encore La maison du Dr Edwards. Le générique de fin est lui aussi très amusant. Un film globalement très réussi.
Ce cinéma dans le cinéma, s'il ne présente pas un caractère d'originalité absolue, se distingue par un certain suspense créé par la simultanéité des deux intrigues, parallèles d'abord puis convergentes ensuite, pour se fondre enfin en une seule. Par contre il est dommage que ce film soit alourdi par bon nombre de longueurs ainsi que par un son parfois irritant issu des voix off de surplus en écho. La réalisation n'a pas totalement atteint son but, alors qu'elle avait tout le potentiel pour y parvenir.
Thibault F.
Angoisse de Bigas Luna est un objet cinématographique rarissime. Une curiosité visuelle et artistique étonnant qui multiplie des parallèles scénaristiques complexes mais d'une puissance sans précédent. Ce film multiplie les surprise et induit donc la peur, comme pierre centrale, acteur principal de ce film. Déroutant, expérimental,
spoiler:
l'oeuvre de Bigas nous propose de plonger dans un film d'horreur qui d’apparence semble banal - l'histoire d'un monsieur introvertie vivant chez sa "vieille mère" qui possède son esprit afin de récupérer les yeux de personnes désobligeantes envers eux. Classique, pas forcément efficace jusqu'au moment où on se rend compte finalement que nous sommes " pris au piège" par une façade illusoire. En effet, au bout de la 30ème minute environ, on remarque qu'on est entrain de regarder "un film d'horreur" en présence de spectateurs totalement effrayés. Or, les jeunes ne remarquent pas qu'une fusillade tente de se préparer au même moment...
Film qui dispose d'une consonance sociologique, oeuvre d'actualité (le massacre lors de la projection de Batman de Nolan) qui entretien ambiguïté sur le réelle et la réalité. Un film aux frissons comme matrice d'un fantasme qui s'interroge sur la réception de l'horreur au cinéma. Attention, néanmoins, c'est une oeuvre qui est loin d'être divertissante, il faut davantage le prendre comme une oeuvre atypique qui pose les bases d'une longue réflexion. Brillant !
Film qui dispose d'une consonance sociologique, oeuvre d'actualité (le massacre lors de la projection de Batman de Nolan) qui entretien ambiguïté sur le réelle et la réalité. Un film aux frissons comme matrice d'un fantasme qui s'interroge sur la réception de l'horreur au cinéma. Attention, néanmoins, c'est une oeuvre qui est loin d'être divertissante, il faut davantage le prendre comme une oeuvre atypique qui pose les bases d'une longue réflexion. Brillant !
Alors soit je n'ai absolument rien compris, soit le film n'a aucun intérêt et il n'y avait rien à comprendre. Reste le côté un peu psychédélique, une bien maigre consolation...
Et il faut compter avec la prétention en plus !
Résumé du scénario selon mon interprétation: spoiler: un film diffusé au cinéma possède un pouvoir hypnotique qui va pousser un fan dudit film à tuer plein de gens dans la salle. Et c'est tout.
Et il faut compter avec la prétention en plus !
Résumé du scénario selon mon interprétation: spoiler: un film diffusé au cinéma possède un pouvoir hypnotique qui va pousser un fan dudit film à tuer plein de gens dans la salle. Et c'est tout.
Ce film est étrange, complètement barré mais parfaitement maîtrisé. Il y a des hommages à foison, d'Hitchcock à Bunuel, en passant par Argento avec des gros plans sur des détails, des scènes de meurtres, ou l'utilisation de certaines couleurs. L'histoire nous balade entre plusieurs plans, plusieurs réalités. Le scénario nous embarque et nous perd dans une folie meurtrière.
J'ai vu ce film il y a plus de six mois et j'en ai encore des frissons. C'est un exemple à suivre pour les films d'horreur à l'opposé (pour une fois) des simples jumpscares. Il joue avec votre esprit sur les différents murs qui séparent le spectateurs des personnages principaux et vous perd entre les différents niveaux de lecture. Il se fonde sur son ambiance au lieu des sursauts, les acteurs remplissent amplement leur travail pour pouvoir rentrer pleinement dans l'histoire (croyez moi je me suis retourné plusieurs pour voir si personne n'était derrière moi avec une lame). J'aurais adoré pouvoir le voir au cinéma à fin d'apprécier pleinement l'horreur de ce film mais j'ai peur de trop en dire, ce qui pourrait vous pourrir le plaisir. Je vous encourage à le regarder, c'est un absolu de l'angoisse.
Par le moyen d'une complexe mise en abyme (un film dans le film), 'Angoisse' surprend et déroute le spectateur, qui a du mal à différencier les lieux (réels et imaginaires) dans lesquels se déroule la double intrigue. D'autant plus que ces deux intrigues se rejoignent en dernière partie, ce qui augmente la confusion. Bigas Luna aime jouer avec le spectateur, et il va jusqu'à rajouter une autre strate à cette mise en abyme (le film dans le film dans le film). En dehors de cette originalité scénaristique, les codes du genre sont conservés, la mise en scène géniale (dont une scène métaphorique de trip hypnotique et angoissant absolument superbe) et l'on ne manquera pas les quelques clins d'oeil aux films cultes de Hitchcock.
un film incroyable,le concept du film dans le film est surprenant on suit les deux histoires parralleles avec autant de plaisir en s'identifiant aux spectateurs dans la salle.bigas luna nous manipule jusqu'a la
spoiler:
derniere seconde du film:/le film se termine en nous montrant le générique de fin vu par des spectateurs dans une salle de cinéma qui regardait le meme film que nous ANGOISSE
un film qui donne le vertige!!!WES CRAVEN utilise le meme procédé au début de scream 4!
un film qui donne le vertige!!!WES CRAVEN utilise le meme procédé au début de scream 4!
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