Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
PowerKing - Les Chroniques du Cinéphile
355 abonnés
1 372 critiques
Suivre son activité
4,0
Publiée le 31 août 2016
Rien que pour nos yeux, Roger Moore fait son grand numéro. Et quel bonheur quand il se réveil ! Hormis le fait d’être le plus pantouflard des Bond, il a aussi son petit truc à lui, celui qu’aucun Connery ou Brosnan ne saurait imiter. Il joue les super flics sans se prendre au sérieux avec l’inconditionnelle blagounette de circonstance, surf entre vieillot et branché tout en gardant un certain charme. Magnifiquement doublé lors des cascades, et ravageur sur fond vert. Ce douzième volet reflète parfaitement la sobriété, à la fois subtile et explosive, faisant la renommée de la saga. La petite french touch apportée par Carole Bouquet n’est cependant pas un atout, car l’actrice manque cruellement de conviction, alors que le britannique donne enfin tout ce qu’il a. Pour cette nouvelle mission tout aussi dangereuse, Bond passe en mode plongée sous-marine, à la poursuite d’un système d'attaque redoutable et convoité. Un scénario pour le moins élaboré, en ligne directe de la période très en vogue de la saga qu’est la guerre froide et ses petits démêlés. Une fois encore, Bond s’en prend plein les dents pour le plaisir de tous. Mais il le rend bien, et toujours avec le sourire, même sur des pentes enneigées, poursuivit par des motos aux pneus cloutés, malmené sur le fond rugueux d’une barrière de corail, au volant d’une 2CV décharnée. Il se voit même refuser les avances d’une jolie blonde malheureusement trop jeune en parfait gentleman… bref, tout un programme. Excellent opus. 4/5
Après un très bon épisode improvisé suivant le succès inattendu de Star Wars, les producteurs de la saga 007 finirent par produire le promis Rien que pour vos Yeux, avec un Roger Moore un peu réticent à reprendre le rôle.
Réalisé par un technicien historique de la saga, John Glen (qui réalisera 5 épisodes à la suite), ce douzième opus démarre très fort avec un nouveau duel 007 – Blofeld avant d’offrir une première heure plaisante aux spectateurs, qui prendront autant de plaisir que devant la dernière heure d’Au Service Secret de sa Majesté, avec des personnages tout aussi surréalistes comme Bibi Dahl, hilarante à souhait. Malheureusement, le film se pose un peu lors de la deuxième heure et l’action, bien que frénétique, en devient fatigante. De plus, John Glen n’utilise pas assez le charisme naturel de Topol, véritable double du chef corse dans le déjà référencé Au Service Secret de sa Majesté et préfère nous imposer Carole Bouquet, la moins convaincante des nombreuses James Bond Girls du film. Heureusement, on se repose sur la musique fantastique de Bill Conti, qui accompagne certaines scènes de manière virtuose, comme celle de la poursuite à ski à Cortina d’Ampezzo.
Rien que pour vos Yeux n’est pas un mauvais film, c’est même un bon film. Mais dans une saga aussi efficace que James Bond, il ne peut être considéré comme une vraie réussite.
Pour son entrée dans les années 80, James Bond aurait pu faire mieux. Pourtant le début était très prometteur avec sa séquence pré-générique qui met définitivement fin à l’époque Sean Connery (la mort de Blofeld) et sa superbe chanson-titre. Mais rapidement, on se rend compte que les producteurs ont voulu revenir à plus de réalisme (après avoir envoyé Bond dans l’espace !) mais ils ont par la même occasion oublié de greffer ses petites choses qui ont fait le succès des derniers films (pas de décors géants, pas de méchants atypiques, pas de James Bond girls renversantes mais une Carole Bouquet pas terrible et – cas unique – pas de M). En plus, la mise en scène est sans relief et les cascades prennent le pas sur l’histoire (au moins quand c’est les gadgets, c’est drôle). Reste le charme indéniable de Roger Moore, le personnage charismatique de Columbo (bien mieux que Christatos, le fade méchant de l’histoire), quelques bonnes scènes (la poursuite à ski) et le gag final avec le clone de Margaret Thatcher.
Un épisode réussi et le scénario est intéressant. J’ai bien aimé la scène d’intro quand James Bond va se recueillir sur la tombe de sa femme et qu’il en fini avec Blofeld pour la dernière fois. Les courses poursuites avec la 2CV et en ski sont réussis ou encore l’escalade de la paroi de la montagne. Roger Moore est excellent, Carole Bouquet joue bien la James Bond Girl vengeance et Julian Glover fait un bon méchant.
Nouveau réalisateur, nouveau style! John Glen reprenant les manettes, Roger Moore montre une troisième figure du personnage, après celui du rigolo, après celui de l'action, voici le James Bond plus soft qui donne plus dans le suspense et la transpiration! Le personnage étant vieillissant... peut être là en est la cause!! Un excellent épisode au final que cet opus qui pompant certains films de l'époque comme ceux d'Eastwood, nous offre un cocktail d'action correcte agrémentée de scènes de pures suspense comme certaines scènes sous-marine, celle où les héros sont accrochés au bateau ou encore celle de l'escalade! L'histoire de fond, proche dans l'esprit d'Aux services secrets de sa majesté" contribue également à une sorte de renouvellement dans l'esprit. Reste cependant les références habituelles avec: le gag d'ouverture avec Blofield faisant suite à une intelligente scène d'ouverture sur la tombe de la défunte Mme Bond; le méchant russe incassable, quelques gadgets, un traître, un assaut final... Carole Bouquet bien que jolie ne restera pas dans les annales des James Bond Girl ayant plus un rôle de figuration malgré sa présence à l'écran. Pour finir, la musique de Bill Conti reprenant le thème avec un petit arrière goût de style Rocky, nous fait entrer Bond dans les années 80 avec succès et possibilité de renouveau... Un bon cru que ce film d'espionnage au suspense souvent présent.
Douzième épisode de la saga Bond, on retrouve pour la cinquième fois Roger Moore dans le rôle du plus célèbre des espions. Après un Moonraker qui a déçu plus d'un fan car jugé beaucoup trop fantaisiste, on retrouve un Bond beaucoup plus réaliste dans ce film. Pour la petite histoire, un bateau espion britannique a coulé dans les eaux albanaises avec à son bord l'ATAC, système top secret de lancement de missiles. Pour le récupérer, on envoie donc Bond qui sera accompagné par Carole Bouquet. Côté scénario, un grand classique qui ne surprendra personne, par contre on retrouve de nouveaux d'énormes problèmes de rythme dans le film ce qui semble assez récurent dans la série. Durant la première heure, Bond se fait attaquer sans relâche ce qui s'ensuit des courses poursuites interminables et qui finissent très vite par ennuyer (malgré une belle course poursuite en 2CV qui vaut quand même le détour). Bref, on a du mal à savoir où l'on veut en venir avant que Bond ne récupère l'ATAC. Par la suite, ca devient un peu plus intéressant avec notamment une ascension spectaculaire de la part de notre agent. Du côté des acteurs, Moore semble vieillir et Carole Bouquet n'est pas très convaincante tout comme le méchant qui a autant de charisme qu'une pomme. Bref un James Bond encore une fois très moyen et qui sera vite oublié...
Rien que pour sa très fameuse course-poursuite franco-française "2CV jaune vif contre 504 noire", le film mérite d'être vu. Avec, en sus, le charme classique encore préservé du James Bond d'antan et l'efficacité de ses méthodes d'espionnage, on ne peut qu'être ravi par cet épisode. Encore une nouvelle victoire sur la routine et sur les soviétiques! Bravo, 007!
Un opus parmi les meilleurs de la saga Bond, à mon avis. Un scénario très intéressant, pas trop de fioritures et d'extravagances, des scènes sous-marines de grande qualité, et une Carole Bouquet sublime en James Bond girl. Le film a très bien vieilli, d'ailleurs.
Le pire Bond sans aucun doute. Autant "Moonraker" n'était pas bon mais restait sympathique à regarder, là ce n'est pas le cas. Les acteurs sont fades, tout comme les personnages, inintéressant. Le personnage de Carole Bouquet est la pire James Bond Girl, l'actrice n'a aucun charisme. Roger Moore devient peu à peu lassant. Le scénario est faible, impossible de m'en souvenir. La scène pré-générique aurait pu être bonne mais est complètement inutile et essaye d'être drôle. La chanson du générique est assez bonne mais pas mémorable. Presque tout n'est pas bon dans ce film. Reste quelque scènes génial à voir comme celle au ski par exemple. Franchement déçu, je m'attendais à un bien meilleur film que "Moonraker" mais il a réussi à faire pire que ce "faux" James Bond. Un film que je ne regarderais plus.
Rien que pour vos yeux est un excellent film James Bond de John Glen. La mise en scène du réalisateur est irréprochable, le scénario est travaillé et intéressant, il y a un bon rythme, de bonnes scènes et les acteurs comme Roger Moore et Carole Bouquet sont très convaincants dans leurs rôles. Bref, divertissement assuré.
Très bonne cuvée que ce 12 ème Bond, que j'aurai autant apprécié que l'agent secret aime le Dom Pérignon 1953. Le passage de témoin à John Glen, réalisateur nouveau cru, se fait en douceur, lui qui reprend avec application les bases de la série pour les magnifier. Pas besoin de magnifier Carole Bouquet en revanche, sublime dans la peau d'une James Bond girl qui a un poil plus d'épaisseur - pas au niveau corporel, s'entend. Blagues mises à part, Glen revient à un scénario plus terre à terre après le fantasque Moonraker, et y parsème avec maestria des scènes d'action jamais aussi bien maîtrisées jusque là. Manque tout juste M (Bernard Lee étant malheureusement décédé) et une bande-son un peu plus efficace, celle mise en place pour Rien que pour vos yeux se permettant par moments quelques libertés un peu dérangeantes. Enfin rien de grave, et tout serait vraiment excellent sans un Roger Moore quand même bien vieilli, qui joue là son plus mauvais Bond jusque là, lui qui apparaît presque devant ses conquêtes plus comme un père que comme un sex-symbol (ce qui m'amène une légère crainte pour Octopussy et Dangereusement vôtre). Un épisode de qualité, malgré tout.
Un 007 classique et efficace, qui compose avec les ingrédients habituels de la série. La présence de personnages secondaires actifs et diversifiés s'avère appréciable, et Carole Bouquet est superbe. Sans doute le meilleur de la période Roger Moore.
Après (dirons-nous) la parenthèse qu'était Moonraker, James Bond revient ici à un ton beaucoup plus réaliste et ancré dans la réalité de l'espionnage. Retour donc à l'après-guerre froide et les rivalités toujours existantes entre les différences forces. Lewis Gilbert laisse sa place dans le fauteuil du réalisateur à John Glen, loin d'etre un débutant dans la saga puisqu'il était déjà l'assistant sur plusieurs épisodes. Maitrisé et excellente réalisation, Rien que pour vos yeux adopte donc un aspect plus dur tout en étant toujours plus spectaculaire. James Bond ici ne se servira donc que très peu de ses gadgets et fera plus confiance à son astuce et sa ruse. John Glen fait entrer le mythe dans les années 80 avec succès, démontrant encore une fois qu'il n'existe qu'un seul espion dans le cinéma. Roger Moore campe ici sa meilleure interprétation de l'agent secret. Moins d'humour et plus carré il n'en est pas pour autant moins credible, au contraire. Carole Bouquet est une partenaire magnifique et on ne se lassera jamais de voir son regard en cinemascope. Un excellent film d'espionnage.