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septembergirl
603 abonnés
1 069 critiques
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1,0
Publiée le 26 juin 2013
Un film d'animation qui propose de beaux dessins certes, mais loin d'être extraordinaires par rapport à d'autres réalisations japonaises. On entre dans un univers morbide, avec des personnages hideux, auxquels il est très dur de s'attacher, même Chihiro manque profondément de charisme. L'histoire, quant à elle, est puérile, confuse, ennuyeuse et n'a aucun sens. Au vue des critiques, on s'attend à un basculement, à un éclair de génie dans le déroulement du film, mais rien n'arrive... c'est juste du grand n'importe quoi pendant 2h !
S'il y a bien une chose que je ne peux dénigrer à ce film, c'est bien sa richesse, tant artistique que scénaristique. Mais justement, je trouve que ce film est tellement dense, qu'il n'est pas facile de savoir où donner la tête, et on qu'on se perd vite dans les délires de l'imaginaire de Miyazaki. Univers poétique? C'est là que ça cloche: je n'y ai trouvé, à part peut-être dans la musique, aucune trace de poésie réelle. Rien que du flan, et qui dissimule à peine le côté très sale de l'œuvre. Les personnages sont tous plus ignobles les uns que les autres, la magie cède sa place à une vraie noirceur... Ça en devient presque malsain. Je ne retire rien à la qualité de l'animation, à la beauté de certains dessins ou de la musique, mais j'ai trouvé "Le voyage de Chihiro" extrêmement désagréable à regarder. Et le fait que je me sente seul à penser pareille chose ne contribue en aucun cas à ce que le film monte dans mon estime.
Je n'ai aimé que le tout début et la toute fin. C'est le premier film d'animation japonais que j'ai regardé (ou plutôt que j'ai subi) et j'ai peur de découvrir les autres films d'animation japonais qu'on qualifie de "cultes". Je suis très en colère, comment tous mes films d'enfance de Disney peuvent être derrière ce film si ennuyeux irréaliste et moche ? Les dessins ne m'ont pas du tout plu, quant au scénario je l'ai trouvé si intéressant que j'ai fini par décrocher, j'avais hâte de voir arriver la fin. On dit qu'il ne faut pas comparer deux cultures, pour le coup c'est clair que oui, c'est incomparable, je vais vite revenir au Roi Lion Bernard et Bianca & compagnie, ça ce sont de vrais chefs d'oeuvre qui n'ont pas besoin du fantastique pour plaire !
Finalement loin de ce que j'en avais entendu ou lu, ce film d'animation ne m'a pas véritablement plu, moins que d'autres de Miyazaki. J'ai trouvé l'histoire un peu complexe et le final un peu simpliste. Concernant les personnages, j'ai eu du mal à m'y faire, à m'y habituer, à m'y intéresser et une fois le film terminé, aucun d'entre eux ne m'avais marqué ou ému. Tout comme le film dans son ensemble d'ailleurs !!
Du pays du Soleil Levant les travaux en animation sont plus souvent des longues séries adaptées de mangas ou de scénarios originaux. Pour se détacher de ces conventions, Miyazaki a réussi à se créer un style unique, mêlant rêveries enfantines, personnages étranges et scènes choquantes, voire gores. Le film est structuré comme un conte de fées : une petite fille voit ses parents transformés en porcs et accepte de devenir esclave dans un immense palais pour ainsi trouver l'antidote, en rencontrant des personnages et créatures multiples et des situations extravagantes. On pourrait rapprocher ce film aux contes de Grimm, dont l'ambiance féerique côtoyant l'horrifique était leur emblème. Miyazaki a gravé tout son imaginaire au sein des personnages et des décors, qui sont parmi les plus grandes merveilles que l'animation japonaise a dévoilées au monde, par le souci minutieux du détail et des couleurs riches et pétillantes. Si le film peut se réveler long par rapport à la durée habituelle d'un film d'animation, c'est pour que Miyazaki prenne le temps de poser les bases et les règles de ce monde, et surtout que l'on s'attache à l'héroïne, et que le spectateur devienne comme elle, le voyageur de cet univers fantasmagorique, beau et impressionnant.
Miyazaki arrive à rendre tangible, à mettre en univers les images mentales indéchiffrables enfouies au plus profond de lui même. Les enfants y arrivent. Les poètes y arrivent. David Lynch y arrive... mais peu de monde au final possède cette capacité. Il en résulte un voyage merveilleux dans un monde qui n'obéit à aucune règle, peuplé de créatures qui évoluent de façon autonome, selon leurs propres moyens de fonctionnement, poursuivant des buts équivoques... un monde ou chaque minute apporte son lot de surprise... un rêve conscient, éveillé.
Le voyage initiatique de cette petite fille de 10 ans nous emportent vers des territoires inconnus et imaginaires peuplés de personnages pittoresques , de la poésie , de l'émotion , une belle réussite pour ce film d'animation réservé aux adultes .
Musique et design magnifiques, le film nous emmène dans un autre univers, coloré et enchanteur. Seulement, je suis un peu imperméable au genre, et même si le film est visuellement magnifique, je n’ai pas adhéré à l’histoire et me suis un peu ennuyée. Mais je peux comprendre qu’il soit un chef-d’œuvre du genre.
Miyazaki mêle les genres comme à son habitude mais cette fois avec plus de variations (conte, horreur, fantastique,...) qui n'est d'ailleurs pas sans rappeler "Alice au Pays des Merveilles" ; Yubaba peut aussi renvoyer à la Reine de Coeur de par son aspect "monstrueusement gonflé". Miyazaki insiste sur l'importance de son identité où comment la sorcière Yubaba impose à Chihiro de changer de nom en Sen et l'oblige à y répondre. Le film est un peu fouilli par moment, surtout parasité par une sorcière qui prend trop de place. Cette sorcière et son environnement direct est la seule partie qui agresse, visuellement trop grossier sur le fond comme la forme. Mais heureusement, Miyazaki offre un univers foisonnant et effervescent, une fantasmagorie colorée qui donne tant de niveau de lecture (trop ?!) qu'il est impossible de s'ennuyer. On notera le joli passage du train inspiré directement d'un autre chef d'oeuvre Ghibli, "Le Tombeau des Lucioles" (1988) de Isao Takahata. Miyazaki signe là sans doute son film le plus dense, une épopée au bestiaire riche et onirique. Site : Selenie
Avec son aspect très orienté vers un jeune public (il part d’ailleurs d’une de leurs plus grandes peurs avec la disparition des parents de l’héroïne), Le Voyage de Chihiro peut un peu ennuyer des spectateurs adultes. Toutefois, il faut reconnaître que la qualité de l’animation, la beauté de la musique de Joe Hisaishi, l’aspect onirique (on peut penser parfois à Alice aux pays des merveilles) et la poésie de l’ensemble font du film d’Hayao Miyazaki un conte tout à fait recommandable pour les enfants qui devrait globalement apprécier ce manga connaissant une large base de fans.
Ce film d'animation japonais de Hayao Miyazaki retrace le voyage d'une petite fille dans un monde fantastique. Fantastique est le lieu que découvre Chihiro mais fantastique est l'adjectif qui pourrait qualifier ce dessin animé. Chihiro,alias Sen dans l'autre monde, va tout faire pour échapper à ce monde et retrouver ses parents transformés en porc par la sorcière Yubaba. Entre conte et poésie, le réalisateur nous emmène en douceur et sens violence dans ce monde fantasmagorique sans jamais nous perdre. Sans compter que la qualité graphique est à couper le souffle. Au final la magie qui imprègne ce dessin animé traverse l'écran jusqu'à nous pour nous en imprégner. C'est en cela la force de ce chef d'œuvre qui restera graver dans les mémoires pour longtemps encore.
Animations réussies et minutieuses, décor et environnement ultra et extra fantaisiste, du Miyazaki. C'est le 2e film d'animation de l'artiste que je regarde avc le Château ambulant que j'ai trouvé tout aussi coloré et féerique mais l'histoire....j'ai vraiment beaucoup de mal à m'y accrocher. Entre magie, personnage plus humains, d'autres à la limite d'alien, je perds pied et n'arrive plus à suivre la réalisation.