Je reste surpris par les films des années 80. En effet, on ne sait jamais si on va tomber sur un film culte ou sur un film à oublier dans la foulée.
En ce qui concerne Le lac des morts vivants, je pense qu’il est du même niveau (ou pire… en tout cas gère mieux) que Autumn : fin du monde (voir mon commentaire à ce sujet, juste pour vous donner une idée).
Il y a tellement à dire que je ne sais pas par où commencer…
Commençons par les zombies. Il y a matière à dire, car dans ce film ils sont assez étranges.
Tantôt lents, tantôt rapides (sur certaines actions), ils se contentent de tuer leurs victimes en les mordant dans le cou (sûrement pour en boire le sang tels des vampires). Mais attention, il n’y a aucune scène gore : le sang ressemble à du jus de tomates et les jugulaires arrachées ne laissent aucune trace sur les victimes.
Rassurez-vous, aucune chance de prolifération : ces zombies ne sont pas « contagieux ».
Je ne voudrais pas dire de bêtise mais il me semble que pour une raison qui m’échappe les victimes sont exclusivement féminines (de mémoire). Etant donné que je ne souhaite ni ne veux revoir ce film pour vérifier, si quelqu’un se porte volontaire… mes pensées l’accompagnent !
Des défauts à la pelle… En voici les principaux :
- Les scènes sous-marines sont filmées dans une piscine, ce qui est normal… sauf quand on voit les bords de la piscine.
- Restons dans les scènes sous-marines : on ne demande pas aux acteurs de savoir respirer sous l’eau, mais lorsqu’on les voit interpréter des zombies (qui vivent dans le lac) et être à la limite de la suffocation… l’effet est quasi comique.
- Le maquillage verdâtre utilisé pour le faciès des zombies ne reste pas très bien en place. Pour preuve : il coule et laisse des empreintes vertes sur les victimes.
Ajoutons à cela les trop nombreuses scènes érotiques et scènes de nu… Ok, ne crachons pas dans la soupe, je reconnais que toutes ces femmes sont plastiquement appétissantes. Certes. Mais en quoi est-ce indispensable de nous abreuver de paires de fesses et de paires de seins ? J’ai alors beaucoup de mal à comprendre pourquoi une femme se lave dans un tub vêtue de sa petite culotte. Dans la seule scène où la nudité serait logique, pourquoi porte-t-elle donc une culotte ? Vous vous lavez en sous-vêtements, vous ?… moi non plus !
Cependant tout n’est pas mauvais, et une idée mérite qu’on s’y attarde.
De son vivant, l’un des zombies a eu un enfant avec une habitante du village. Les années ayant passé, le bébé est devenu petite fille. Il va retrouver sa chère enfant et se montre généreux avec elle, ne la dévorant pas et la défendant même contre ses petits camarades zombies. C’est beau les liens du sang.
En conclusion, Le lac des morts vivants est fortement déconseillé.
Une note… 1/5, non franchement pas plus, et encore, c’est juste pour l’idée du père-zombie qui protège sa fille.
PS : c’est en toute connaissance de cause que je ne développe pas le jeu des acteurs… tout bonnement atroce…