voilà un film que l'on ne referait plus de la même façon aujourd'hui, le thème principal le racisme dans un état du sud des usa, l'alabama en l'occurence, ce film a été réalisé dans le milieu des années 70, mais il reste encore d'actualité, car contrairement à ce que l'on veut nous faire croire, dans les films et séries américaines, tout n'est pas toujours rose pour les noirs vivant dans les états racistes du sud,
à l'époque du film, les noirs étaient portés au rang d'animaux doué de la parole, pas plus,
une des scènes marquantes,à mon avis, est la scène où une blance rentre en plein office dans une église de blancs et est vue comme une pestiférée voire pire par l'assistance, en effet cette femme fut la victime d'un viol commis par un noir, non seulement on la condamne comme si elle était fautive mais en plus on la banit des lieux, les blancs qui comme richard burton(dans le film) prennent la défence des noirs sont ,eux aussi, victimes des sévices du klan, le film est un peu embrouillé, il comporte plusieurs thèmes, à l'époque pour faire sensation, on ne se contentait pas d'éxploiter un seul sujet, mais plusieurs à la fois et cela est dommage, cela donne un côté fait à la va-vite ou un côté baclé, il parait qu'à l'origine samuel fuller devait faire le film, mais pour des raisons obscures on donna la réalisation à terrence young plus à l'aise dans les james bond et autres films d'action, le film dure 90 minutes mais vu les sujets abordés, il aurait fallu qu'il fût plus long pour bien traiter les différents problèmes et montrer qu'aux usa, être noir n'est pas naturel, car comme le dit un des personnages "si dieu a créé les blancs et les noirs c'est pour une bonne raison, les deux races ne doivent jamais se mélanger..."
les hommes du klan se comportent de manière abjecte avec une femme de couleur, tout simplement parce qu'elle est l'amie d'un propriétaire terrien qui aide les nouirs dans le besoin, ils ont vite fait de jetter les tords sur le peuple noir alors que ce sont eux qui se comportent comme de vrais animaux,
ce sont bien-sûr des clichés, mais encore une fois ce qui m'a frappé c'est que dans les années 70 les films à thème racial sont traités de manière telle que l'on dénonce les travers des blancs sans que les noirs puissent s'exprimer et donner leur avis, encore une fois dénoncer une injustice en ne donnant la parole qu'à une seule partie, démontre qu'on ne résout pas cette injustice.....