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Redzing
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3,0
Publiée le 22 février 2022
Connue pour ses films d’horreur gothiques en couleur, la Hammer a aussi produit à la même époque des thrillers psychologiques en noir & blanc, se déroulant à l’ère moderne (enfin dans les 60’s, quoi !). Si certains se la jouent polar vénéneux, « Nightmare » est davantage tourné vers l’horrifique. On y suit une étudiante, qui, depuis un souvenir d’enfance traumatisant, fait des cauchemars de plus en plus inquiétants. Et son retour dans la demeure de son tuteur n’arrangera pas sa santé mentale ! Les grands pans de l’intrigue sont plutôt prévisibles, la faute à de nombreux films similaires… et à un titre VF qui ne fait pas dans la finesse. Néanmoins, « Nightmare » demeure très appréciable. D’abord les acteurs font le job. Ensuite, les quelques séquences horrifiques y sont réussies, exploitant des éléments qui fonctionnent toujours (poupées sinistres, figures ambulantes, grande maison presque vide), mais surtout une mise en scène inspirée. On y dénote quelques plans originaux ou efficaces, et une jolie photographie. Ce n’est finalement pas étonnant de la part de Freddie Francis, plus connu pour son travail de directeur de la photographie que de réalisateur, et qui dans sa carrière semblait plus à l’aise avec le noir & blanc qu’avec la couleur.
N&B en 2.35. De très belles images. De beaux cauchemars anticipant ceux des Griffes de la Nuit, le gore en moins. Pour le reste, c'est zéro ou pas loin. L'héroïne est insupportable. Je n'ai aucune empathie pour elle. Les autres n'arrangent rien. J'ai rarement vu un film avec littéralement aucun personnage intéressant, charismatique, sympathique. Bref, personne à qui s'attacher. Je me fous complètement de ce qui leur arrive. Reste la curiosité de connaître la fin de l'histoire car sur le papier, ça aurait pu être du bon Hitchcock. Y avait un potentiel dans ses twists. Mais dans l'exécution, c'est raté. Un gâchis.
Un Hammer peu connu et qui pourtant mérite le coup d’œil. Une machination évidemment machiavélique, sans trop verser dans le grand guignol, sans vampires ou autres créatures des ténèbres. Ici c'est plutôt une série B produite et réalisée avec soin, le scénario utilisant les codes anglais du thriller (un petit côté Agatha Christie en beaucoup moins sage) tout en basculant dans la terreur. Une terreur a relativiser aujourd'hui mais le climat est efficace. Et les acteurs sont bons.
Cette petite producrion de la Hammer co signe par Freddie Francis et Jimmy Sangster ne manque pas de charme et d'intérêt.C'est en fait un polar tourné à la façon d'un film d'horreur dans un superbe noir et blanc ou ombres et lumières sont remarquablement mis en avant.Le scénario est certes un brin prévisible mais le pitch final reste assez surprenant et plutôt immoral.On passe donc un bon moment en ce demandant pourquoi cet excellent petit film n'est jamais paru en France (mystere)
Le scénario ne tient malheureusement pas ses promesses. Au-delà du pitch intéressant, le traitement s'avère très vite redondant (l'impression de revoir toujours la même scène de terreur). De plus la structure en deux parties n'est pas très bien exploitée, cela aurait pourtant pu déboucher sur quelque chose de très sympa (au lieu de cela, la deuxième partie ne fait que renforcer l'impression de répétition). De plus, les personnages ne sont pas assez creusés. C'est surtout visuellement que le film gagne des points. La photographie est superbe (sans doute le fait que le réalisateur soit chef op' à la base - il a d'ailleurs travaillé pour Scorsese - est un plus dans la composition des plans), les angles de vue intéressants et variés, la lumière toujours bien dosée, avec de très belles ombres, de très belles obscurités. De ce travail résulte une ambiance bien gérée et renforcée par une bonne utilisation des décors. Les acteurs sont très bons aussi.
Un petit joyau du film a suspense de la Hammer. Ce film moins célèbre que l’opus de Robert Wise (La maison hantée) ayant donné ses lettres de noblesse au genre n’en est pourtant pas moins un modèle de perfection. Francis fait sienne la fable du corbeau et du renard. Dans un premier temps le complot se met en place avec la montée progressive d’une tension qui nous rappelle nos peurs d’enfants. Une fois le stratagème dévoilé au spectateur l’arme se retourne contre leurs auteurs et c’est alors un autre film qui commence où l’on voit une femme piégée par le démon de la jalousie qui lui en fait perdre toute rationalité. A noter que l’actrice principale ressemble à s’y méprendre à la Simone Signoret des « Diaboliques ». Un hasard ou un hommage ?
Un film de la Hammer trop méconnu à mon gout, en effet mélangeant plusieurs genres tels que le policier, le suspense, l'étrange et le fantastique, cette série B mérite vraiment d'etre redecouverte.
Excellent film, abordant des sujets importants (la vraie ou fausse folie ; la manipulation, la vengeance, etc.). La forme est très soignée, et la mise en scène efficace.