AlloCiné
Mon compte
Note moyenne
3,8
134 notes
En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCiné
Votre avis sur Quarante tueurs ?
5
9 critiques
4
10 critiques
3
6 critiques
2
8 critiques
1
1 critique
0
0 critique
Trier par :
Filtrer par :
Toutes les notes
TTNOUGAT
Quel film et surtout quel cinéaste! Peu importe le scénario, les dialogues et même le jeu des acteurs seule compte la mise en scène. A l’opposé du réalisme ‘’Forty guns’’ nous offres des séquences d’anthologie: l’ouverture d’abord avec les 40 cavaliers qui soulèvent plus de poussière qu’un TGV, l’immense table aux 40 convives qui se lèvent d’un seul homme sur l’ordre de la ‘’femme au fouet’’, la tornade avec le cheval fou de peur dont Jessica Drummont se sortira indemne par je ne sais quelle magie, le piège tendu à Griff Donnell expliqué avant d’être exécuté, l’enterrement d’une beauté absolue et la scène finale dans la rue désertée du village pour ne citer que les plus marquantes. Fuller est un metteur en scène qui fait partie des très grands et qui visiblement n’a rien à faire de plaire ou de déplaire, seul son cinéma l’intéresse, il ne se soucie de rien d’autre. Le coté baroque qui ressort de ce film est pour moi un hasard du au noir et blanc qui modifie les extérieurs et au genre western qui n’est ici qu’un prétexte au service de cette étonnante histoire d’une femme, enfant martyr toujours en souffrance, dont la nature maternelle se manifestera jusqu’à ce qu’elle rencontre un homme qui lui convienne. Fuller comme beaucoup d'hommes lucides montrera toujours que la femme est l'avenir de l'homme.
un film de samuel fuller qui sort des sentiers battu
un scenario bien ficele avec des acteurs et Actrices a la hauteur
en effett le duel masculin feminin est tres bien retranscrit
un western pas assez connu qui merite le detour
un scenario bien ficele avec des acteurs et Actrices a la hauteur
en effett le duel masculin feminin est tres bien retranscrit
un western pas assez connu qui merite le detour
Malgré un sujet qui se voulait original, "quarante tueurs" est un western que j'ai trouver assez banal,possédant un héros pas très charismatique.Le film est surprenant seulement dans ses 10 dernières minutes.Le véritable point fort du film,c'est l'excellente réalisation de Samuel Fuller grace à laquelle on assiste a des plans-séquences réussi et donnant un rythme au film.Moyen.
Un western insolite de Samuel Fuller, d'une invention formelle et d'un brio sidérants. La photo somptueuse participe pleinement à l'ambiance onirique et baroque du film.
Roub E.
En le lançant je penser tomber sur un western période classique avec des cow-boys bien habillés et des jeunes filles en détresse , je suis tombé sur un film certes très ramassé mais à la mise en scène ultra ambitieuse et efficace. On y trouve plusieurs scènes vraiment marquantes comme celle de la tornade qui tient encore la route plus de 70 ans après. Alors oui il aurait gagné à avoir un scénario plus étoffé et développer plus ses personnages, mais il reste un vrai plaisir de cinéma.
Santu2b
En 1957, Samuel Fuller signe "Quarante tueurs", long-métrage encore méconnu mais ayant acquis une réputation de film culte parmi les initiés. L’audace du propos est notable et mérite à elle seule le visionnage. Montrer à la fin des années 1950 une femme cheffe de gang dans un western n’est en effet pas rien. Pour autant, le film n’a pas échappé aux affres du temps. Il n’est pas non plus exempt de défauts. "Quarante tueurs" est un film confus. On a vraiment du mal à repérer et mémoriser chacun des très nombreux personnages. Certes on relève de belles scènes de duels mais l’ensemble, trop court et fouillis, aurait mérité un développement plus important . Une relecture est peut-être nécessaire.
Un western atypique qui vaut plus pour la mise en scène esthétiquement sublime de Samuel Fuller, que pour son scénario confus, et sans doute trop court pour qu'on adhère à l'histoire et aux personnages évincés il est vrai par la présence imposante et charismatique de Barbara Stanwyck en chef de meute.
Deux US Marshall et leur petit frère, débarquent à Tombstone, régie par une par une femme, dont le petit frère disjoncté, fait régner la terreur dans la ville, le pleutre sheriff acheté par la grande sœur maternelle, s’empressant de ne rien faire. Evidemment tout cela amènera fort usage d’armes à feu.
Comme Barbara Stanwyck tient le rôle principal, Fuller a du adapter la saga Wyatt Earp en commençant pas éliminer Doc Holliday, mais aussi tout côté politique. La fin tragique, initialement prévu par le réalisateur (et scénariste), aurait pu apporter une certaine grandeur à l’ensemble. Mais la FOX aime bien les happy ends, si bien qu’un des sommets du ridicule sera atteint.
Dommage, car la maestria de Fuller, avec sa stupéfiante séquence d’ouverture et quelques belles réalisations comme le diner, la tornade, la mesure chez l’armurier, etc.… parfaitement illustrées par la photographie de Joseph Biroc, méritait mieux. Au crédit également les premières introspection dans la folie annonçant SHOCK CORRIDOR et THE NAKED KISS.
Certains critiques ignorants ou peu regardants affirment que le style de FORTY GUNS a inspiré Sergio Leone. Pas sur que les fans d’Akira Kurosawa apprécient…
Comme Barbara Stanwyck tient le rôle principal, Fuller a du adapter la saga Wyatt Earp en commençant pas éliminer Doc Holliday, mais aussi tout côté politique. La fin tragique, initialement prévu par le réalisateur (et scénariste), aurait pu apporter une certaine grandeur à l’ensemble. Mais la FOX aime bien les happy ends, si bien qu’un des sommets du ridicule sera atteint.
Dommage, car la maestria de Fuller, avec sa stupéfiante séquence d’ouverture et quelques belles réalisations comme le diner, la tornade, la mesure chez l’armurier, etc.… parfaitement illustrées par la photographie de Joseph Biroc, méritait mieux. Au crédit également les premières introspection dans la folie annonçant SHOCK CORRIDOR et THE NAKED KISS.
Certains critiques ignorants ou peu regardants affirment que le style de FORTY GUNS a inspiré Sergio Leone. Pas sur que les fans d’Akira Kurosawa apprécient…
ManoCornuta
Un western assez dynamique et étonnant proposé par Samuel Fuller, qui aurait sans doute gagné à durer plus longtemps pour permettre un meilleur développement des personnages, lesquels sont dans l'ensemble (et en caricaturant un peu) plutôt grossièrement définis. Cela étant, les éléments de l'histoire s'imbriquent avec beaucoup de maestria, l'idée de base est suffisamment curieuse pour être captivante, et les acteurs rivalisent de charisme pour compenser le peu d'espace dont ils disposent. Distrayant et intéressant.
Ce western de Samuel Fuller à la photographie en noir et blanc remarquable et à la mise en scène d'une maîtrise absolue met en vedette 2 acteurs qui ont une sacrée classe.
Il faut les voir déambuler dans cette petite ville de l'Arizona, que ce soit Barbara Stanwyck à cheval accompagnée de ses quarante tueurs (scène d'ouverture impressionnante) ou bien Barry Sullivan s'avançant d'un pas décidé vers un John Ericson alcoolisé et médusé...
La musique colle parfaitement à l'intrigue et les 2 chansons interprétées par Jidge Caroll sont très bien intégrées au scénario qui, même s'il semble un peu confus et expédié, reste captivant du début à la fin.
En effet, il est presque dommage que le film soit aussi court car certaines scènes auraient certainement méritées un développement plus approfondi.
Néanmoins, on passe un bon moment avec ce western plutôt original et atypique.
Il faut les voir déambuler dans cette petite ville de l'Arizona, que ce soit Barbara Stanwyck à cheval accompagnée de ses quarante tueurs (scène d'ouverture impressionnante) ou bien Barry Sullivan s'avançant d'un pas décidé vers un John Ericson alcoolisé et médusé...
La musique colle parfaitement à l'intrigue et les 2 chansons interprétées par Jidge Caroll sont très bien intégrées au scénario qui, même s'il semble un peu confus et expédié, reste captivant du début à la fin.
En effet, il est presque dommage que le film soit aussi court car certaines scènes auraient certainement méritées un développement plus approfondi.
Néanmoins, on passe un bon moment avec ce western plutôt original et atypique.
Très moderne par sa rapidité, son coté percutant, et aussi par une tension sexuelle plus ou moins explicite, ou plus ou moins cryptée, qui apparaît dans presque chaque scène. En parrallèle à cette tension les éléments naturelles eux-même débordent régulièrement (superbe séquence de cyclone). Le film est bourré d’inventions reprises ensuite par d’autres grands réalisateurs. Les personnages féminins sont des maîtresses femmes au sens plein du terme. La chef des cavaliers est presque un fantasme sado-masochiste masculin. On doit avoir une des toutes première émergence du thème de la Horde sauvage. Très bon western, très original.
Caine78
Déconcertant et insolite, voila comment l'on pourrait qualifier ce western totalement inclassable par rapport aux autres films du genre. Mais n'en reste pas moins qu'il est également brillantissime, grace à une maitrise toujours aussi impressionnante de Samuel Fuller, qui déploie ici des torrents d'inventivité afin de rendre son oeuvre la plus unique possible, ce qu'il réussit de manière fort convaincante dans l'ensemble. Et si l'on finit par accepter le ton de l'ensemble, c'est finalement assez fasciné que l'on sort de ce film totalement inclassable.
Un western assez méconnu qui commence avec une histoire relativement banale mais qui s'améliore grâce à la mise en scène de Fuller. La scène dans laquelle le héros tire sur la femme qu'il aime pour tuer son ennemi est excellente et surprenante.
L'intérêt de ce western réside essentiellement dans sa réalisation, sa photo (sublime) et son montage (efficace). En revanche, l'histoire n'est pas toujours limpide. On regrettera aussi que le personnage joué par Barbara Stanwyck ne soit pas plus travaillé.
La scène d'ouverture de ce film est l'une des plus symboliques et des plus spectaculaires qu'il n'est été donné de voir dans le genre western. Une femme tout de noir vêtu qui chevauche un cheval blanc et une colonne de quarante cow-boys (je ne les ai pas comptés) dans son sillage. Scène hallucinante comme le repas avec cette maîtresse-femme et ses quarante employés. Je lisais dernièrement que les grands rôles de « cow-girl » faisaient de grands westerns. Barbara Stanwyck est magistrale dans un rôle de femme qui veut exister et survivre dans un monde de mâles testostéronés. Seul bémol, cette fin assez prévisible où l'héroïne abonne ses pantalons pour des jupons et, sans vouloir divulgâcher, dans la scène finale, courre à l'arrière de la carriole de son héros pour (tenter de) le rattraper. La femme dure et impitoyable rentre dans le rang (nous sommes en 1957). « Forty guns » est un film âpre et complexe qui déborde d'inventivité.
Retrouvez mon amour du Far West dans le roman WHITE FINGERS : LA PISTE SYSKIYOU - Eds VERONE - TOME 1.
Retrouvez mon amour du Far West dans le roman WHITE FINGERS : LA PISTE SYSKIYOU - Eds VERONE - TOME 1.
- Meilleurs films
- Meilleurs films selon la presse