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7eme critique
526 abonnés
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3,0
Publiée le 25 août 2017
[Pour situer la chronologie de l'histoire : année 1973]. Dès l'introduction, notre réflexion va automatiquement se mettre en marche pour situer chronologiquement ce troisième opus, et surtout lui donner du sens. Il faut dire que cet épisode surprend d'entrée de jeu, en plus de nous faire sourire. On en viendrait même à espérer, dans un premier temps, que ces trois singes soient inconnus au bataillon malgré leur forte ressemblance avec ceux que l'on connaît déjà. Car même si le titre ("les évadés") nous mettra sur la voie, cela fera peur scénaristiquement parlant et on se refusera à y croire, surtout après avoir assisté à l'explosion atomique qui clôturait le précédent chapitre. Mais il s'agit pourtant bien de nos chaleureux hôtes des épisodes précédents, ce qui signifiera que le scénariste est parti une fois de plus dans un délire spatio-temporel (il aime ça apparemment), qui viendra complexifier davantage cette saga, mais pourquoi pas aussi, la faire évoluer autour d'un phénomène facile aux possibilités illimitées, l'éloignant de la belle, subtile et poignante écriture du premier volet, pour peut-être la faire tourner en bourrique...l'avenir nous le dira. Nous voici donc en compagnie de ces singes savants qui viennent de faire un voyage de deux mille ans dans le passé ; et les envoyer tout droit dans un zoo, fallait oser...de quoi continuer à dresser le portrait de la cruauté humaine tout en faisant le parallèle avec les situations précédemment rencontrées dans un rapport de force inversé, et ainsi démontré que nous ne vallons pas mieux que le sort qui nous a été réservé dans les précédents volets. "Les évadés de la planète des singes" ou les rescapés du futur, reste un épisode entraînant dans sa première partie, avant de retomber platement dans une narration simpliste et parsemée de facilités ici et là, malgré une touche d'humour appréciable et un duo de singes attachants. Ce troisième opus restera avant tout intéressant pour le rapprochement qu'il fait sous ce regard inverse, de quoi susciter la réflexion quant à la nature de l'homme.
Produit avec un budget ridiculement petit de 2 millions de dollars, "Les évadés de la planète des singes" est un film-miroir du premier film : Cornelius, Zira et Milo fuient la fin apocalyptique de leur monde en utilisant le vaisseau spatial de Taylor et arrivent sur Terre 2000 ans dans le passé, à l'époque où l'Homme était encore l'espèce dominante et les singes des animaux primitifs... Ce troisième opus de la saga n'est clairement pas un film d'action, il s'agit plus d'un drame idéologique. Les chimpanzés pacifiques et ouverts d'esprit font ressortir tout ce qu'il y a de mauvais en l'humanité : l'égoïsme, la non-tolérance et surtout la peur de ne plus dominer le monde (le tout étant incarné par le personnage d'Hasslein, détestable à souhait). Ce film pose des questions sur la légitimité de l'Homme à rester l'espèce dominante sur Terre : des singes fuyant un destin fatal sont-ils condamnables pour représenter le destin funeste de l'humanité ? Le film est vraiment passionnant à regarder, notamment grâce à son humour basé sur le décalage entre les conceptions des singes et le monde des humains et aussi grâce à ses 2 personnages principaux, très attachants et superbement interprétés par Roddy McDowall (Cornelius) et Kim Hunter (Zira). Comme pour les 2 précédents films, la fin du film est plutôt pessimiste et surtout misanthrope. C'est largement meilleur que le 2e film !
Un épisode qui ne fait pas partie des plus aimés de la saga. Il est vrai que si on pourra apprécier un concept intéressant, celui-ci s’épuise assez vite par manque d’enjeux et de rebondissements. Au casting on aura surtout la curiosité de découvrir Eric Braeden dans l’un de ses rares rôles loin des Feux de l’amour ! Il hérite du rôle du méchant, pas mal campé d’ailleurs. Globalement le casting est solide, et les acteurs de bonnes qualités, même si on regrettera une Natalie Trundy qui ne sert pas à grand-chose si ce n’est à assurer une présence féminine qui ne soit pas simiesque ! Le duo des singes fonctionne très bien et malgré quelques réactions assez burlesques, il reste le point fort du film autour duquel l’ensemble de l’histoire s’articule. Cela témoigne d’une solidité des acteurs et des personnages. A bon acteurs malheureusement scénario faible. Si on a des moments drôles, forts (comme la fin), le film souffre malheureusement de vraies lenteurs, et surtout de passages où il ne se passe rien ou presque. Le film est pantouflard, jusqu’au final, qui réserve de bonnes choses, même si tout n’est pas très cohérent, et s’emboite de façon peu crédible (en particulier concernant le personnage de Cornélius). Au bout du compte l’ennui saura poindre, et malgré de l’entrain vers la fin le film reste assez palichon et trop tiède pour franchement transporter son spectateur. Formellement le film recoure peu aux effets visuels, peu aux décors spectaculaires, peu aux maquillages étonnants, compte tenu de son concept inversé. On conserve un film assez classieux, mais clairement plus banal dans son esthétique que d’autres épisodes de la saga. Malgré cela rien de choquant, le tout porté par une mise en scène correcte signée Don Taylor. Musicalement c’est un peu faiblard. En sommes le film n’a pas trop vieilli, mais c’est aussi parce qu’il est moins audacieux que ses comparses. Au bout du compte Les Evadés de la planète des singes reste un film appréciable mais pas transcendant. Ça se laisse voir, mais je conseille le film aux amateurs de la saga principalement, les autres trouveront sûrement le produit un peu trop incohérent et trop plat pour prend du plaisir. 3
Un bon petit film de science-fiction. Un scénario bien structuré, simple et plutôt bien exploité même si ça manque un peu de détails sur certaines choses. Casting d'acteurs pas mal et très bonne imitation de ceux qui interprètent les singes. Super maquillages des singes. Un vrai suivi de l'évolution des singes dans le milieu quotidien malgré les difficultés. Le film a son effet pour rendre les personnages attachants. Il y a juste un truc que je n'ai pas suivi depuis le début jusqu'à la fin mais pas dérangeant. Un film fait que pour de la détente.
cette fois - ci les rôles sont inversés !! les singes débarque sur terre !! l'idée est original même si c'est dommage qu'on les voit pas monter dans le vaisseau et s'enfuir !! ensuite l'histoire tourne en rond .... l'ensemble reste sympa sans atteindre l'intensité du 1er mais nettement au-dessus du second volet !! la fin laisse une porte ouverte pour un 4ème
L'idée de l'immersion de singes intelligents dans le monde actuel, dans lequel les humains sont la seule race intelligente, est une excellente idée et elle est bien menée. Toutefois, le scénario présente trop d'incohérences, trop d'approximations, trop de non-dits, pour être réellement prenant et crédible. Par contre, le jeu des acteurs et les maquilages sont au top, surtout lorsque l'on songe que ce film date des années 70.
Un excellent film de science-fiction. Une excellente adaptation du roman futuriste de Pierre Boulle. Ce troisième volet est une bonne suite du premier de cette énorme saga. Roddy McDowall et Kim Hunter incarnent des singes savants et parlants.
Dès les premières minutes, j'ai été très heureuse de retrouver Zira et Cornélius dans ce nouveau chapitre de la planète des singes. Le précédent m'avait laissé dubitative après le premier volet parfaitement réussi. Ici on retrouve donc notre bande de chimpanzé mais dans notre monde dans les années soixante-dix. Rien d'étonnant, que l'accueil soit aussi mauvais que pour Taylor, bien que beaucoup moins primitif au premier abord. L'être humain n'en reste pas moins débile, et comme toujours, par peur, décide de faire le nécessaire pour ne pas être dominé... Un très beau film, une très belle histoire, qui n'égalise certes pas le premier film mais qui reste cependant très intéressant. Je n'ai pas pu m'empêcher de verser ma petite larme à la scène finale... qui reste peut cohérente sur certain point. J'ai maintenant hâte de découvrir la suite des aventures. Ce film m'a réconcilié avec la franchise après ma déception du second volet. Je vous invite à le découvrir si ce n'est pas encore fait.
Il y a une forte différence de ton entre le début du film qui tient de la comédie et la fin plutôt tragique. C'est assez bien joué mais un peu long et un peu mou.
Ouf, en transposant le récit dans un monde contemporain, ce troisième épisode est moins kitsch et risible que le précédent. Dommage cependant que quelques facilités et un trop grand manichéisme viennent un peu gâcher le propos. Le final, par contre, est très réussi.
Difficile d'imaginer une suite à la fin chaotique du "Secret de la Planète des Singes" et pourtant c'est bel et bien le cas. Si cette perspective peut paraître assez effrayante de prime abord au vu du catastrophique second opus, il n'en est rien car "Les Evadés de la Planète des Singes" est un bon film qui tend plus vers le premier de la saga que vers sa misérable suite. Ici on inverse les rôles : c'est au tour des singes de se retrouvés isoler dans un monde d'Hommes. Cet état des faits permet de dresser un parallèle avec l'œuvre originale en introduisant les singes dans des situations cocasses et décalées. C'est drôle, agréable à regarder malgré quelques incohérences majeurs qui jalonnent le film. La meilleur suite au chef d'œuvre de Schaffner.
Le scénario possède quelques moments dont je pense que le film se serait bien passer pour être meilleur. Mais malgré ça, ce troisième volet est au dessus du précédent. L'humour bien présent et la scène final y sont pour beaucoup. 11/20
Le très décevant second épisode de la saga La Planète des singes se terminant par la destruction de la Terre, il fallait bien trouver une astuce pour donner une nouvelle suite à la série : ce sera la réparation de la navette de Taylor et son embarquement à bord de Zira, de Cornelius et d’un nouveau personnage, Milo, juste avant la catastrophe. Une fois acceptée cette pirouette scénaristique un peu grosse (il fallait repêcher la navette qui avait coulée puis la réparer, chose ardue quand on voyait le degré d’évolution de la civilisation simiesque), Les Évades de la planète des singes réussit très largement son pari. Contrairement aux précédentes œuvres, le film joue amplement et avec succès sur le registre de la comédie : l’adaptation de nos héros chimpanzés à la civilisation humaine se fait avec beaucoup plus de facilité que celle de Taylor chez les singes. Cependant, petit à petit, le film prend un ton plus sérieux et souligne à nouveau l’aspect destructeur des êtres humains. Alors que Le Secret de la planète des singes tirait vers le ridicule, ce troisième épisode bénéficie d’un scénario intelligent qui ne pâtit pas un seul instant d’un budget deux fois moins important que celui du précédent (le fait de tourner dans le Los Angeles contemporain et de n’avoir que trois singes maquillés y est pour beaucoup). A cela s’ajoutent les très bonnes interprétations de Roddy McDowall et Kim Hunter qui arrivent à dégager l’humanité (si on peut dire) et le charme de leurs personnages à travers les épais maquillages qui une fois de plus sont extrêmement réussis. Un film plus léger que les précédents mais qui est, malgré ce changement de ton risqué, une vraie réussite.
Un troisième opus assez moyen, le scénario n'est franchement pas très recherché, on reprend les grandes lignes du scénario du premier film, on inverse les rôles, ici ce sont les singes qui viennent sur terre et les hommes qui dominent et on ajoute une petite dose d'humour absente des deux premier opus. Visuellement c'est moins beau que les premier film mais sa se laisse regarder sans problème.