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NeoLain
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2,5
Publiée le 19 mai 2013
Troisième épisode qui ne se déroule pas le futur, mais dans notre présent. Scènes assez cocasses, durant la première heure : on y voit Cornélius et Zira confrontés à la vie quotidiennea méricaine. Puis on bascule dans un registre plus grave : l'homme peut-il, s'il a connaissance de son avenir, le changer en influant sur le présent ? La fin est très triste aussi.
Après un deuxième épisode peu glorieux (pour ne pas dire carrément mauvais), la 20th Century Fox remet le couvert en produisant ce troisième opus de cette saga à succés. Ce dernier reprend l'histoire là où "Le Secret de la planète des singes" met ce sont cette fois trois singes (dont le Dr Zira et son mari Cornelius) qui réussissent à retourner dans le passé; un passé dominé cette fois par les Hommes. On reprend grosso modo les grandes lignes du scénario du premier film en y inversant les rôles et en y ajoutant une dose d'humour absente dans les longs métrages précédents. Néanmoins le scénario demeure relativement faible avec certes quelques bonnes idées mais aussi des passages ridicules et surtout un bon paquet d'incohérences. Cette suite n'est pas désagréable en soit mais loin d'être indispensable.
[Pour situer la chronologie de l'histoire : année 1973]. Dès l'introduction, notre réflexion va automatiquement se mettre en marche pour situer chronologiquement ce troisième opus, et surtout lui donner du sens. Il faut dire que cet épisode surprend d'entrée de jeu, en plus de nous faire sourire. On en viendrait même à espérer, dans un premier temps, que ces trois singes soient inconnus au bataillon malgré leur forte ressemblance avec ceux que l'on connaît déjà. Car même si le titre ("les évadés") nous mettra sur la voie, cela fera peur scénaristiquement parlant et on se refusera à y croire, surtout après avoir assisté à l'explosion atomique qui clôturait le précédent chapitre. Mais il s'agit pourtant bien de nos chaleureux hôtes des épisodes précédents, ce qui signifiera que le scénariste est parti une fois de plus dans un délire spatio-temporel (il aime ça apparemment), qui viendra complexifier davantage cette saga, mais pourquoi pas aussi, la faire évoluer autour d'un phénomène facile aux possibilités illimitées, l'éloignant de la belle, subtile et poignante écriture du premier volet, pour peut-être la faire tourner en bourrique...l'avenir nous le dira. Nous voici donc en compagnie de ces singes savants qui viennent de faire un voyage de deux mille ans dans le passé ; et les envoyer tout droit dans un zoo, fallait oser...de quoi continuer à dresser le portrait de la cruauté humaine tout en faisant le parallèle avec les situations précédemment rencontrées dans un rapport de force inversé, et ainsi démontré que nous ne vallons pas mieux que le sort qui nous a été réservé dans les précédents volets. "Les évadés de la planète des singes" ou les rescapés du futur, reste un épisode entraînant dans sa première partie, avant de retomber platement dans une narration simpliste et parsemée de facilités ici et là, malgré une touche d'humour appréciable et un duo de singes attachants. Ce troisième opus restera avant tout intéressant pour le rapprochement qu'il fait sous ce regard inverse, de quoi susciter la réflexion quant à la nature de l'homme.
Un nanar de haut vol qui ne fait que renforcer la certitude que le premier volet était un pur chef d’œuvre. Trois items suffisent à s'en convaincre. Le scénario pour commencer. Il est quasiment calqué sur celui du premier opus, laissant du coup peu de surprise au spectateur. On peut y aisément comprendre que l'objectif était justement d'inverser les rôles, mais fallait-il pour autant faire montre d'aussi peu de créativité ? Un défaut d'autant plus rédhibitoire que l'effet de surprise n'est plus là, il fallait donc relancer l'intérêt. Seconde tare qui fait mal, l'interprétation. On a affaire à une belle brochette de bras cassés. Que dire par exemple des officiers militaires fuyant comme des mauviettes devant les singes ? Que dire également des mimiques grand-guignolesques des acteurs jouant les rôles des trois évadés ? Allez, un dernier défaut pour la route : les effets spéciaux. Passons sur les marionnettes mal faites que l'on balance dans le vide. Mais quand même, ne pouvait-on pas employer une autre technique que le rembobinage de la bande pour simuler la parole chez un chimpanzé ? A hurler de rire.
Je n'attendais rien de ce troisième film après l'échec retentissant du précédent opus, la surprise m'a vraiment enthousiasmé ! Les Évadés de la Planète des Singes n'est certes peut être pas aussi peaufiné et novateur que le premier film mais rivalise nettement avec celui-ci d'un point de vue émotionnel. Son scénario étant moins porté sur l'action mais plus sur le choc de civilisation redonne un coup de fouet à ce film surtout au vue de l'intelligence et de la pertinence avec laquelle le propos est traité. Une véritable complexité est à noté, le résultat final nous pousse à nous interrogés et nous tiraillent émotionnellement ... Les acteurs sont quand à eux renversants, Kim Hunter et Roddy McDowall atteignent leurs plénitudes et m'ont déchirés intimement. Bradford Dillman, Eric Braeden, Ricardo Montalban et Natalie Trundy répondent eux aussi présent et contribuent au fait que ce film soit une réussite. Tout comme la maîtrise de Don Taylor qui m'a beaucoup plu, d'ailleurs,certains plans sont très ingénieux et contribue également à ma stupéfaction et a mon admiration. J’espère que le quatrième et le cinquième suivront cette voie !
3e opus de la saga cultissime "la planète des singes" avec un resultat plutôt surprenant dans son ensemble. L'histoire suit son cours d'une bonne manière tout en gardant son style de dénoncer la société. Malgré de grosses facilités scenaristiques, notamment vers sa fin, ce 3e film est largement mieux que le précédent ! On prend beaucoup de plaisir à regarde ce film !
Gros changement de décors et de sens à l'histoire puisque ici les choses "s'inversent". Un scénario qui cette fois, tiens la route tout le long du film, sans partir dans des choses sans queues ni têtes. Le casting pour les singes restent le même que les films précédents et les costumes sont encore une fois au rendez-vous. La dernière image est par contre un peu ridicule, qu'elle en devient presque culte.
Il y a une forte différence de ton entre le début du film qui tient de la comédie et la fin plutôt tragique. C'est assez bien joué mais un peu long et un peu mou.
Inversons les rôles...c'est la base de cette nouvelle suite largement meilleure que le précédant, mais qui ne vole jamais haut. Prévisible, il hésite entre comédie et drame, le tout étant assez mal dosé finalement.
Le scénario que résulte "Les évadés de la planète des singes" est très osé, ce qui le rend parfois humoristique, mais ce troisième volet est bien meilleur que son prédécesseur, Zira et Cornelius prennent la place de Helston et Brent ce qui permet de différencier les détails. Des longueurs sont présentes, mais au final, ce film est émouvant et permet ainsi de nous faire découvrir l'origine du terrible évènement que se produira bientôt sur Terre.
Ce troisième film de la saga "La Planète des singes" réalisé cette fois par Don Taylor et sorti en 1971 n'est pas mal du tout. Cornélius, Zira et Milo ont réussis à s'évader de la Terre avant qu'elle n'explose mais partent dans le passé à notre époque, ils découvrent donc la Terre alors peuplée par les humains. Le synopsis sonne vraiment suite facile et c'est pour cela que je n'avais pas grand espoir en ce film, surtout après le scénario très moyen du deuxième, mais j'ai finalement été très surpris car il tient la route. Alors, ils sont évidemment confrontés aux mêmes problèmes de ceux que Taylor avait eu lorsqu'il a débarqué sur la planète des singes, de ce côté là, le film ne se contente que d'inverser les rôles. Et puis, la façon dont nos personnages réussissent à revenir dans le passé n'est pas vraiment expliqué mais nous est balancé comme ça, ce qui est plutôt dommage. Mais j'ai trouvé le film très sympa lorsqu'ils découvrent vraiment la manière dont vivent les humains, lorsqu'ils sont confrontés à la publicité etc. et pourtant, cela aurait pu totalement tomber dans le ridicule, surtout lorsqu'ils se choisissent des vêtements, mais c'est bien fait et après tout, plutôt logique. La fin est quant à elle assez surprenante puisque je ne spoiler: m'attendais pas du tout à ce que nos deux personnages principaux meurent et elle est plutôt bien faite même si, le retournement de situation vis-à-vis des humains est, quant à lui, plutôt prévisible . Cependant, par rapport aux deux premiers, ce film fait plus office de divertissement car si les précédents films avaient une certaine critique sociale et s'inscrivaient dans un contexte histoire bien marqué, celui-ci n'en a pas tellement. Pour ce qui est des acteurs, nous retrouvons principalement Roddy McDowall et Kim Hunter qui jouent toujours aussi bien. "Les Évadés de la planète des singes" est donc un divertissement bien sympathique, sans plus.
Le très décevant second épisode de la saga La Planète des singes se terminant par la destruction de la Terre, il fallait bien trouver une astuce pour donner une nouvelle suite à la série : ce sera la réparation de la navette de Taylor et son embarquement à bord de Zira, de Cornelius et d’un nouveau personnage, Milo, juste avant la catastrophe. Une fois acceptée cette pirouette scénaristique un peu grosse (il fallait repêcher la navette qui avait coulée puis la réparer, chose ardue quand on voyait le degré d’évolution de la civilisation simiesque), Les Évades de la planète des singes réussit très largement son pari. Contrairement aux précédentes œuvres, le film joue amplement et avec succès sur le registre de la comédie : l’adaptation de nos héros chimpanzés à la civilisation humaine se fait avec beaucoup plus de facilité que celle de Taylor chez les singes. Cependant, petit à petit, le film prend un ton plus sérieux et souligne à nouveau l’aspect destructeur des êtres humains. Alors que Le Secret de la planète des singes tirait vers le ridicule, ce troisième épisode bénéficie d’un scénario intelligent qui ne pâtit pas un seul instant d’un budget deux fois moins important que celui du précédent (le fait de tourner dans le Los Angeles contemporain et de n’avoir que trois singes maquillés y est pour beaucoup). A cela s’ajoutent les très bonnes interprétations de Roddy McDowall et Kim Hunter qui arrivent à dégager l’humanité (si on peut dire) et le charme de leurs personnages à travers les épais maquillages qui une fois de plus sont extrêmement réussis. Un film plus léger que les précédents mais qui est, malgré ce changement de ton risqué, une vraie réussite.
Un troisième opus qui marque le tournant dans la saga. Se déroulant cette fois-ci dans le présent (dans les années 1970, le film a donc beaucoup vieilli), cet épisode possède une intrigue intéressante qui apporte des réponses précises aux questions que l'on pouvait se poser (quand, comment et pourquoi la planète des singes ?). Un début culte, une très belle fin et un ensemble alternant le comique, la légèreté mais aussi le sérieux et le drame font de Cornélius et Zira un couple attachant. Ce film permet à Roddy McDowall (Cornélius) de s'imposer comme un excellent acteur. On notera également la bonne prestation de Kim Hunter (Zira). Côté humains, c'est Eric Braeden qui incarne un personnage marquant aussi bien dans ses propos que dans ses actes. Le reste du casting est moyen, le scénario recèle de quelques facilités et certaines touches d'humour sont poussives, mais le film se regarde avec intérêt car il montre les prémisses de la décadence des humains aux yeux des singes humanoïdes.
3ème volet de la saga des primates avec cette fois-ci, un casting principal entièrement animal avec l'apparition de toutes nouvelles têtes, les stars Charlton Heston et James Franciscus ayant rendus leur derniers souffles en précédent volet, la place est désormais aux primates. Un volet radicalement différent puisque nous sommes là face à la Terre de l'année 73 avec donc aucune catastrophe quelle quelle soit et donc encore moins de singes parlant. Un volet ou les hommes deviennent incrédules et douteux face à l'arrivée surprise des 2 scientifiques cultes du début des récits. Cornélius et Zira devenant les témoins de leur propre passé et de toutes les expériences que subissaient jadis leur ancêtres encore en proie à l'homme. Un volet que je décrirais de comique face aux réactions communes des représentants de la Maison Blanche, journalistes et autres curieux, des réactions d'interrogation des primates et de toutes les situations les mettant en scène au quotidien. Un volet qui comme les autres, fut très politique et encore plus sur les thèmes environnementaux et d'évolutions, en effet, spoiler: les 2 points forts du film étant 2 répliques bien distincts et tellement révélatrices. Le Dr Otto Hasslein : "Quand allons enfin nous préoccuper de la surpopulation ? Du dérèglement climatique et du conflit des missiles nucléaires ?" en réponse aux échecs successif de recherche de nos héros faisant prendre conscience aux officielles du danger qu'ils représentent. Puis Cornélius : "Le lendemain, il à prit sa main et à dit : "Non !!!" ", en référence directe aux débuts officielles de César dans "Les origines". 2 répliques symboliques pour un nouveau volet plein de bon moments, toujours si peu de longueurs pour un ensemble convainquant mais qui pour celui-ci, rend l'ensemble légèrement kitch. spoiler: L'unique point faible étant les évènements décris par Zira et Cornélius en début alors qu'ils ne sont pas montrer, la compréhension devient alors peu mitigé puisque l'on se demande clairement s'il n'y à pas eu un problème dans le précédent film. "Les évadés" ont atterris avec succès mais sa rencontre avec Homo Sapiens s'est avérée fatale, les suivants seront donc enfin une réelle surprise.
Produit avec un budget ridiculement petit de 2 millions de dollars, "Les évadés de la planète des singes" est un film-miroir du premier film : Cornelius, Zira et Milo fuient la fin apocalyptique de leur monde en utilisant le vaisseau spatial de Taylor et arrivent sur Terre 2000 ans dans le passé, à l'époque où l'Homme était encore l'espèce dominante et les singes des animaux primitifs... Ce troisième opus de la saga n'est clairement pas un film d'action, il s'agit plus d'un drame idéologique. Les chimpanzés pacifiques et ouverts d'esprit font ressortir tout ce qu'il y a de mauvais en l'humanité : l'égoïsme, la non-tolérance et surtout la peur de ne plus dominer le monde (le tout étant incarné par le personnage d'Hasslein, détestable à souhait). Ce film pose des questions sur la légitimité de l'Homme à rester l'espèce dominante sur Terre : des singes fuyant un destin fatal sont-ils condamnables pour représenter le destin funeste de l'humanité ? Le film est vraiment passionnant à regarder, notamment grâce à son humour basé sur le décalage entre les conceptions des singes et le monde des humains et aussi grâce à ses 2 personnages principaux, très attachants et superbement interprétés par Roddy McDowall (Cornelius) et Kim Hunter (Zira). Comme pour les 2 précédents films, la fin du film est plutôt pessimiste et surtout misanthrope. C'est largement meilleur que le 2e film !