Avis : Le Secret de la planète des singes - Page 2

Succès indéniable dans l’histoire du cinéma, imposant par sa scène choc de dernière minute, « La Planète des Singes » voit peu à peu un prolongement se dessiner. Le Darwinisme inversé reste, sur le plan moral, le discours le plus convaincant à l’époque, afin que l’absurdité de la condition humaine s’affirme aux yeux de tous. Il est d’ailleurs important de rappeler les divergences scénaristiques que les studios ont avec l’auteur français, Pierre Boulle. Ce dernier ne cautionne en aucun cas le dénouement qu’il tend à la controverse, ainsi que cette suite dont il ne voyait pas le même parcours, à savoir le rétablissement de l’ordre.

L’audacieux réalisateur TV, Ted Post, fut notamment choisi du fait de ses réalisations inattendues, que sont « Fais ta prière… Tom Dooley », « Pendez-les haut et court ». Dans le dernier cité, Clint Eastwood se redore l’image et rebondit avec le succès. Hélas, c’est l’effet opposé qui ressort de cette œuvre, clairement en manque de génie et d’inspiration philosophique. Tout ce qui a fait le charme du premier volet sont soit recyclés de manière inoffensive, soit déviés par le facteur historique de l’époque.

On nous propose alors une suite directe au cataclysme philosophique qui avait marqué nos esprits. Cependant, on préfère amorcer le récit par une contextualisation pompeuse. Brent (James Franciscus) est un nouvel astronaute qui croisera la route de Nova (Linda Harrison (I)) et du peuple de primates, dominant la région. Il partage alors un parcours similaire à son collègue. Sa prestation ne surclasse pas celle de George Taylor (Charlton Heston), car l’on ressent le besoin d’investir dans la mentalité du premier personnage, autrefois inabouti. Or, c’est là qu’est tout le mystère et ce qui nous a tant séduit. L’ouverture d’esprit fait partie intégrante du film et si l’on nous enlève cette liberté de réflexion, la trame ne sonnera comme une propagande. Il est d’ailleurs question de soulèvement dans la société des singes, où les plus robustes prennent l’ascendant dans les décisions éthiques. Les sages et les protestants n’ont pas leur mot à dire et perdent en visibilité. Voici le début d’une guerre, guidée par une violence justifiée au nom de la terreur.

Aux commandes de sa folle croisade, Général Ursus (James Gregory) affirme haut et fort ses ambitions dantesques, refusant la fatalité de son existence au détriment de l’humanité. Seuls Docteur Zira (Kim Hunter) et Cornelius (David Watson) continuent de façonner leur théorie sur la maturité d’une espèce. De quoi ravir nos précédents ressentis, mais le sujet tourne à la contradiction, sachant la rébellion dont ils ont fait l’objet. La réintégration reste mal négociée et on passe outre leur ingéniosité, utile dans la sauvegarde de leur propre raison d’être.

Quant au Docteur Zaius (Maurice Evans), il s’avère plus intéressant de voir sa sagesse mûrir, à la vue de la vérité. Cela dit, l’intrigue préfère jouer sur de nouveaux éléments, les décors de nouvelles ruines et plus encore. L’effet fantastique tire sa révérence au moment au le secret dévoile ses origines et son identité. Une communauté mutante devient alors le centre d’attention, que l’on explique que par la course à l’armement nucléaire. Cette réalité reflète les tensions politiques qui existera toujours, dès lors que deux cultures tendent d’imposer leur suprématie. Mêlant cela à la religion, la bombe nucléaire fait l’objet d’un culte paradoxal. Les humains prient cet puissante entité de les protéger alors qu’il porte en lui les radiations, le gourou et la misère sur leur propre identité. On échange donc les enjeux philosophiques afin de mieux appréhender l’état d’esprit de deux nations en détresse et au bord du gouffre apocalyptique qu’il induit.

Il y aura toujours un jugement sans opposition face à la réalisation du « Secret de la Planète des Singes ». L’engouement général ne peut satisfaire cette fâcheuse transition, en réécriture permanente. On recherche sans cesse des réponses, débouchant sur un fait d’époque. Le film aura beau soulever des notions intéressantes, il ne propose pas la bonne démarche afin de combler le manque de sensibilité. La violence prend tout de même plus de sens ici, mais l’on en traite que la surface, dû aux contraintes de réalisation qui ont fragilisé tout les piliers qu’elle devait représenter.

Malgré un scénario assez bizarre et inattendue (dans le sens négatif des termes), le film ce laisse regarder avec attention. Par rapport à son prédécesseur, les événements au cour de l'histoire sont moins interessants. 9/20

Au début le film est vachement intéressant, puis après il perd toute sa splendeur faite depuis le début de la saga, avec cette deuxième parti très détestable. Bien que les 40 premières minutes soient excellentes, je ne peux pas mettre une horrible note…
Bref
3,5/10
Publié le 10/09/21

Ce film commence bien, on reprend les bases du premier film!!! J'ai bien aimé le passage où l'on découvre qu'il existait des hommes irradiés qui avait survécu aux explosiosn nucléaires!!! Malheuresement, la fin est baclée!!! Allez bam, on tue tout le monde, y compris charlton heston car on savait pas quoi mettre d'autres comme fin!!! Non, vraiment, y avait mieux à faire que de tuer tout le monde...

critique 42

Une suite sympathique, avec l'arrivée d'un second personnage. Mais le scénario est plus faible que le premier épisode.

J'aime l'idée d'une société mutante vénérant une bombe atomique pour dieu.

La fin tragique est bien amenée.

Une suite inutile utilisant à outrance les éléments du premier opus. Le film a en général très mal vieilli que ce soit avec les costumes, les décors ou encore la mise en scène. Les personnages sont vides et mention spéciale au personnage de Nova qui est honteux. Le message anti-raciste reste immobile et aurait mérité plus de profondeur. Une suite purement financière.

L'épisode numéro 2 reprend l'histoire exactement à la fin du premier. Mais la surpise du film de Franklin J.Schaffner est éventée. On est moins étonné de voir les décombres du Radio City Music Hall de New-York, de la bourse ou de l'Hôtel de ville. Mais l'humour n'est pas absent de cette parabole sur les dangers d'un holocauste nucléaire. Et la vue des singes pacifistes, embarqués sans ménagement comme des constestataires, est assez savoureuse.

Franklin J. Schaffner ne voulant pas donner une suite au premier volet de la planète des singes,tout comme Charlton Heston qui n'avait aucune envie de reprendre son rôle d’astronaute. Ce sera cupidité de la 20th century fox,qui ne voulant pas lâcher un filon si rentable commandera tout de même cette suite. La qualité est loin d'égaler le premier volet,d'ailleurs Charlton Heston ne voulant mettre un terme à ces suites suggéra la fin de ce volet. Le début est vraiment moyen,mais il n'est aboutement rien comparé à sa calamiteuse fin d'un ridicule absolut.

Devant le succès de La Planète des singes, les producteurs eurent rapidement l’idée de faire une suite (chose assez rare à l’époque). Mais dès le départ, ils furent confrontés à deux problèmes : le refus de Charlton Heston de reprendre son rôle et un budget inférieur au premier. Le premier problème fut en partie résolu grâce à un compromis avec Heston qui accepta d’apparaitre peu de temps spoiler: et à condition que son personnage meurt
. Cependant, ces deux problèmes amenèrent à écrire un scénario très décevant par rapport au premier film.
Ainsi, on pense tout d’abord assister à une suite tirant un peu vers le remake (il faut bien justifier le personnage de Brent qui intervient étrangement peu de temps après la disparition de Taylor) qui sans être aussi réussie que l’épisode original n’est pas déplaisante. Cependant, un petit détail est surprenant : l’année indiquée par le compteur se situe en 3955 soit 23 ans avant l’année indiquée dans le premier film !!! De même, le jugement pour hérésie promis à la fin de l’épisode précédent par le docteur Zaïus aux docteurs Cornelius et Zira semble être totalement oublié.
Mais la suite du scénario s’éloigne de l’histoire originale et, pour une fois, ce n’est pas un bon point. Effectivement, le film part alors dans le grand n’importe quoi. spoiler: Comment les monuments de New York montrés dans le film arrivent-ils tous à se retrouver dans un espace si petit ? Qu’est-ce que c’est que cette histoire d’êtres humains mutants (dont personne n’a entendu parler pendant 1000 ans) qui provoquent des hallucinations (encore que cela expliquerait l’orage sans pluie du premier film, point qui était incohérent quand on apprenait la fin) et qui vénèrent la bombe atomique ? Et cette dernière qui arrivent à elle seule à détruire la Terre en entier ( à ce que je sache, Hiroshima et Nagasaki n’ont détruit qu’une partie de ville à chaque fois) ? Comment Taylor qui a passé son temps à vouloir montrer que l’être humain peut être bon décide-t-il d’un coup de détruire une planète entière ? En réalité, cette fin absurde n’est due qu’à la volonté de Richard D. Zanuck de tuer la poule aux œufs d’or[spoiler]
car il venait de se faire licencier de la 20th Century Fox.[/spoiler]
De plus, si les maquillages principaux sont aussi réussis que dans le premier film (ainsi que ceux des humains mutants), les restrictions de budget poussèrent la production à faire porter des cagoules en latex aux figurants ce qui est perceptible à l’écran. Enfin, les effets spéciaux ne sont pas tous un franc succès : spoiler: la disparition de Taylor à travers le rocher est d’ailleurs assez ridicule
.
Tout cela est dommage car le film tendait vers une satire sociale plus poussée que dans le premier mais hélas un peu trop caricaturale spoiler: (la manifestation anti-guerre évoquant très fortement les manifestations anti-Vietnam)
.
L’échec artistique de ce film n’a cependant pas été un échec financier puisque, pour une des premières fois, une suite fut un réel succès commercial (même si inférieur au premier film). Cela fit que la production spoiler: , malgré la fin apocalyptique du film,
donna naissance à trois autres suites.

Le secret de la planète des singes est nettement moins bien réussi que le film précédant mais reste correct. Cette fois on retrouve Td Post derrière la caméra qui fait un travail irréprochable du côté de la mise en scène, le choix du casting est judicieux on retrouve notamment des acteurs comme James Franciscus, Kim Hunter et Maurice Evans, le film n’est pas ennuyeux… Bref c’est un film correct même si j’ai préféré le premier. 12 / 20.

Une bonne suite à la Planète des Singes. Un bon film d'anticipation. Une bonne adaptation du roman de Pierre Boulle.

Le secret de la planète des singes est une suite ratée, on est a des années lumière de la qualité du premier opus .
Déjà car le scénario est sans la moindre idée, elle repose avant tout sur le premier film et elle le repompe en grande partie au début mais ensuite il n'y a strictement rien, ça part dans tout un délire en carton, c'est ennuyeux, vide et plat .

Rajoutons a cela qu'il aucun rythme, c'est d'une mollesse incroyable, tout est mou et ennuyeux, même lorsqu'il est censé y avoir des scènes d'action c'est chiant a crever .

Les effets spéciaux sont fauchés et ringards, les costumes sont parfois ratés, il reste bien des singes bien faits ( pour les rôles principaux ) mais malgré tout les singes sont presque invisibles et oubliés dans ce récit, au final pas grand chose ne tient la route dans cette suite .

Cette suite n'a vraiment que peu d’intérêt et ne donne pas envie d'explorer la suite des métrages .

Après l'énorme succès du premier opus de La planète des singes, on a eu droit a une bonne tripoté de suites de plus en plus mauvaise. Ce deuxième opus n'est donc pas vraiment génial mais comparé au autres suite elle reste plutôt sympa. Le gros défaut du film est son scénario qui et un mélange du premier film et de grand n'importe quoi. Pourquoi rajouté des mutants ? Je veut dire avec la complexité du sujet il y avait largement de quoi faire de bon film par la suite. Bon après niveau visuel sa se laisse regarder sans problème, moins beau que le premier film mais pas mal du tout.

Une suite d'un grand classique de la science-fiction pas forcément nécessaire mais en plus décevante.
On apprécie de retrouver l'univers, les personnages, les lieux, les codes. Le changement de protagoniste ne m'a pour ma part absolument pas dérangé car ça donne un peu de renouveau à la saga, même si celui-ci est aussi habillé comme Mowgli et suit le même parcours que le précédent (si on rajoute les flash-back du précédent film, ça nous fait peu de nouveau, à part à la fin, et c'est pas forcément de la qualité). James Franciscus est pas tellement moins charismatique que Charles Heston, quant à Linda Harrison, son rôle doit etre toujours aussi amusant à jouer : rester tout ce temps dans cet accoutrement sans prononcer un mot spoiler: (oui bon un)
doit être captivant.
Visuellement heureusement qu'on a de beaux paysages pour rattraper les effets spéciaux parmi les plus mauvais que j'ai vu. J'ai bien aimé le combat Taylor-Brent assez bien chorégraphié. La musique de cet épisode est fidèle à l'ambiance, mais parfois franchement lourde, pas du niveau de celle de Jerry Goldsmith dans le premier.
S'il y a une chose que j'apprécie quand même beaucoup dans les scénarios de la planète des singes, c'est leur mélange réussi de plusieurs genres : science-fiction, aventure, comédie, satire, parfois romance ou horreur. On apprécie de passer comme ça d'une émotion à une autre.
Mais pour ce qui est du reste, ce film finit par s'écarter un peu de l'esprit du premier en proposant plus de détails, et une intrigue de science-fiction plus classique, clichée et étrange (télépathie, secte adoratrice de bombe, humains immortels grâce à des radiations nucléaires) pour ne pas dire ridicule. Au final, la morale est la même que celle du premier en beaucoup plus clichée, à savoir que les humains n'aiment que détruire et tuer, ce qui nous est habilement montré par la dernière action de Taylor avant sa mort, mais chacun est libre de valider ou non cette fin très cynique.
Pour en arriver là, un scénario peu subtil, cousu de fils blancs, enchainant les invraisemblances ("nous sommes pacifistes, nous ne tuons personne directement" mais oui, comment se connaissent Taylor et Brent ? en est un autre exemple).
En résumé, ce n'est pas un horrible moment à passer mais on est bien loin de l'intelligence et de la réussite technique qu'était le premier "La planète des singes" et on se demande si on ne devrait pas s'abstenir de regarder les autres, qui sont surement également des machines à fric.

J'avoue, j'ai ete plutot déçu de cette suite. Cela commence correctement avec les singes, et puis nous avons droit a un secret tres incohérent vis a vis du premier volet, et qui ne correspond pas et ce que l'on aurait souhaité voir. Manque de rythme accompagné de flash énervant, le secret de la planete des singes aurait pu avoir une histoire moins "surnaturelle",et beaucoup plus intéressante.