Autant enfant, j'en avais un bon souvenir, autant à cette nouvelle vision, qu'est-ce que ça a vieilli! Réalisation trop classique et sans aucune envergure, acteurs pas en forme, effets spéciaux devenus vraiment datés, rythme long à s'endormir, bref au final ça casse plus des briques du tout. C'est le défaut de tous ces films hollywoodiens de guerre dans les années 60, leur côté manichéen et pas fin pour un sou les fait beaucoup mais beaucoup vieillir. De cette époque et dans le même genre, seul Le pont de la rivière Kwaï et Tora Tora Tora restent des valeurs sûres.
Un classique du genre, certains ne s'en lasseront pas mais d'autres films commandos nettement meilleurs existent aussi (Dirty dozen, Kelly's heroes...). Un suspense captivant mené tambour battant par un casting de haut vol, mais au final un classique dont un seul visionnage suffira largement pour le peu de surprises que l'on peut y trouver. Même l'unique rebondissement du film est assez prévisible et peu convaincant.
Film d'aventures plutot que film de guerre, armé de 2 superbes canons redoutables et d'une psychologie (des personnages) affinées. En bonus, une scène d'anthologie, celle de la tempête. Une distribution homogène et de qualité sert un suspense quasi-permanent. J'oubliais : il y un traitre. Est-ce Stanley Baker, abonné à ce genre d'emploi, ou un autre personnage ? David Niven apporte une touche d'humour. (Gravement malade à la fin du film, pronostic vital engagé, il semblait inéluctable que Niven ne pourrait jamais terminé le film, et donc qu'il faudrait tout recommencer avec un autre acteur. Ironie du sort, il ne restait qu'un scène à tourner : le plan indispensable du feu d'artifice final. Heureusement, Niven s'est miraculeusement remis de sa maladie.)
Un film de guerre, certes fictionnelle mais qui aurait bien pu arriver emmené par le trio inimitable Gregory Peck, David Niven et Anthony Quinn. Bref que du bonheur. Et dire que ce film à 50 ans ; rien que ça ! Difficile d'apporter la moindre critique tant tout est parfait ; allez à l'exception des scènes finales mode "carton-pâte" qui ont un peu mal veillies, nous avons droit à 2h30 de pur cinéma ! Culte.
Les Canons de Navarone, 1961, de Jack Lee Thompson, avec Gregory Peck, David Niven, Anthony Quinn, Irène Papas. Un commando d’excellents comédiens (militaires et résistants) est chargé de détruire deux énormes canons de l’armée allemande, qui empêche la Royal Navy de faire son boulot en Méditerranée, au large de la Grèce, pendant la 2ième guerre mondiale. Prétexte à une aventure bien menée pour l’époque, avec des effets spéciaux épatants (pour l’époque). Une vieillerie sympa, blockbuster (pour l’époque), que l’on revoit toujours avec plaisir. Le personnage de la jeune résistante me semble être un copier-coller, en nettement plus fadasse, de celui joué 20 ans plus tôt par Ingrid Bergman dans Pour qui sonne le glas, de Sam Wood, d’après Hemingway.
Ce film de guerre est de facteur classique. La réalisation ne brille pas par son originalité. L'intrigue est très convenue et assez caricaturale. Evidemment on connaît la fin dès le début du film : les gentils gagnent. Les acteurs sont certes bons mais cantonnés à leurs stricts personnages. Tout cela manque cruellement de réalisme et est très éloigné du carnage des véritables champs de batailles.
En son temps, les canons de Navarone était monté haut dans le box-office français avec 10 millions d'entrées (dominé en son temps par Autant en emporte le vent) et avait décrocher un oscar pour ses effets spéciaux. Mais, bon, tout cela a quand même mal vieilli. La scène de l'escalade où on se rend bien compte que les mecs grimpent un rocher a l'horizontale. La neige, qui tombent sur cette île grecque pendant trois secondes. L'allemand qui envoie une fusée éclairante en plein jour. Le SS qui, comme il se doit, est une pur blond au regard froid. Bref, quoi, tout ces détails font de ce classique du cinéma d'aventures (car il ne s'agit pas vraiment d'un film de guerre) un film ecrasé par les codes de son époque. Le suspens se retrouve réduit à néant par un scénario trop facilement lisible.
Cette année 1961 est faste pour le réalisateur Jack Lee Thompson, après le thriller psychologique "Les nerfs à vif" (en noir et blanc chef d'oeuvre) il signe donc ce film de guerre, énorme succès également ; soit ses deux meilleurs films cette même année... Ce film est tiré du roman de Alistair MacLean qui lui-même s'est inspiré de la bataille de Leros en 1943. Question historique on est donc assez éloigné mais le scénario est très bien construit et malgré les 2h45 on ne voit pas le temps passé. Une opération commando qui ne cherche jamais la surenchère et l'esbrouffe (tout le contraire des blockbusters actuels). Emmené par un casting solide, entre stars (Gregory Peck, David Niven, Anthony Quinn) et gueules remarqués (Stanley Baker, Irene Papas, Anthony Quayle) ils incarnent tous des personnages tout aussi solides, bien écrits, jamais caricaturaux. Les scènes d'action ne son tpas omniprésentent, le réalisateur a su posé son récit et les conflits intestins au groupe. Un film de guerre tourné comme un film d'aventure en sommes malgré quelques invraisemblances (L'interrogatoire après arrestation). Un grand film où tous les ingrédients s'imbriquent de façon efficace et agréable.
Le film est prenant, d'un suspense entrainant, il ravira les adeptes du genre, qui est pour moi devenu un classique attention quand même à ne pas classer ce film dans une quelconque catégorie historique !
Bon film de guerre avec des effets spéciaux bien réussis pour l'époque. Encore un film qui montre les atrocités de le guerre. Malgrés son âge, c'est un film qui n'a rien à envier aux nouveaux films de guerres.