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Un visiteur
4,0
Publiée le 19 août 2012
Une comédie policière a l'humour anglais irrésistible... Comment une vieille dame naïve parvient a faire face a un groupe de cinq gangsters venus chercher "l'hospitalité"... Tres théâtral, The Ladykillers offre des situations délectables et décalées, du début a la fin. D'ailleurs, le rythme du film et la qualité de la mise en scène lui permettent de très bien supporter le poids des années. Que des bonnes raisons pour le découvrir !
Un grand grand film : drôle, bien mené, bien rythmé ! c'est vraiment un film à voir absolument. A ne surtout pas confondre avec le remake des frères Coen qui, lui,est parfaitement ennuyeux, manque de rythme, personnages sans profondeur...
Une pépite de comédie British d'humour noir, qui repose sur un scénario savoureux et des comédiens hilarants, avec notamment Alec Guinness, Peter Sellers et la géniale Katie Johnson.
LadyKillers est un chef d'oeuvre méconnu anglais. Le film a une histoire des plus originales, aux situations empreintes d'un humour noir grinçant et génial. A cela vient s'ajouter un casting hors pair, Alec Guiness, Herbert Lom, Peter Sellers, et d'autres, mis en scène par un Mackendrick inspiré, vont tous venir sublimer cette histoire. Copié mais jamais égalé, ce film continue de traverser de temps grâce au génie de toute son équipe. A voir, revoir et revoir sans cesse. Un régal.
Cette comédie est très drôle, le scénario excellent et avec beaucoup d'originalité. La trame est excellente on pourrait seulement reprocher que l'humour anglais parfois tombe dans un défaut: la longueur et l'inutilité. Mais heureusement c'est très rare. Très bon film à voir, pour rire de ses hommes qui finalement ne sont pas si cruels que ça et qui ont du coeur.
Comédie anglaise désopilante des années 50 mettant en scène une bande de malfrats se faisant passer pour des musiciens amateurs afin de commettre tranquillement un casse fumeux, Tueurs de dames est un pur produit britannique jouant constamment dans la finesse et les situations embarrassantes. Menée par l'immense Alec Guinness, ici affublé d'un dentier proéminent lui donnant un sourire diabolique, cette troupe de musiciens de pacotille aussi hétéroclite que possible s'avère être le clou du spectacle... Nous y trouvons donc Herbert Lom en gangster colérique jouant sans cesse avec son couteau rétractable, l'excellent Peter Sellers en trafiquant de marché noir tout bouffi, l'ex-boxeur Danny Green qui interprète ici un débile costaud et Cecil Parker campe quant à lui un escroc gentleman des plus trouillards. Face à cette bande de truands sans pitié : la délicieuse Katie Johnson, vieille dame on ne peut plus aimable quoiqu'un brin mythomane, totalement crédule et un petit peu trop serviable. Nous suivons donc ces hilarants énergumènes tenter finalement d'éliminer leur hôte extrêmement gênant mais échouant et sombrant chacun à leur tour, faisant ainsi toute la force de cette comédie unique en son genre. Outre ces scènes de vaudeville génialissimes aussi différentes les unes que les autres, nous avons droit à de nombreuses séquences truculentes comme la "chasse" au perroquet dans la maison ou encore cette réception faite par Mme Wilberforce où nos gangsters se mêlent difficilement à de vieilles dames distinguées. Allant bon train du début à la fin, fin qui est d'ailleurs d'une noirceur exaltante, conservant encore aujourd'hui tout sa force humoristique d'antan, Tueurs de dames reste une des comédies anglaises les plus jubilatoires qu'il soit, portée par un scénario malin et original ainsi qu'une pléiade de comédiens alors peu véritablement connus du grand public faisant ici concrètement leurs preuves de manière brillante.
J'aime bien l'humour anglais, j'aime bien l'ambiance "british" et quand les deux sont réunis globalement j'aime bien. Et c'est le cas pour ce film. Bon, on va dire directement un truc qui m'a vraiment déplu dans le film. Y a des plans extraordinnairement moches. Je sais que le film date, mais y a des plans extérieurs (tournés en studio je pense, ou alors c'est pas possible quoi) qui sont affreux. Bon, c'est un détail mais je le souligne. A part ça j'ai vraiment bien aimé. Je me suis bien pris à l'histoire, le personnage principal est attachant, le scénario est sympa et en plus se renouvelle afin de dynamiser régulièrement le récit.
Après avoir vu le remake des frères Coen que j’avais moyennement apprecié je me disais que l’original devait être bien supérieur comme c’est souvent le cas. Eh bien non, le Ladykillers d’Alexander Mackendrick me laisse sur ma faim. On atteint jamais le vrai délire auquel les personnage et la situation semblent pourtant naturellement se prêter et le manque de rythme au niveau de l’humour se fait cruellement sentir. A noter tout de même que le film s’améliore nettement lorsque la vieille dame découvre l’argent et amène un peu de piment dans cette histoire. Reste au final un récit qui s’enchaîne bien, on ne s’ennuye pas mais on ne s’amuse pas non plus. Il faut probablement être anglais pour réellement apprécier ce film.
Il n'y a que les anglais pour nous livrer des bijoux de cette finesse. Casting aux petits oignons, vieilles dames et gang, fin parfaitement morale(!) Et en couleurs, s'il vous plaît!
Petite perle de l'humour anglais, The Ladykillers orchestre en virtuose le cynisme machiavélique du scénario et l'humour carrément noir de ses personnages, assumant en tout état de cause ses situations loufoques, pour un grand moment de comédie. En premier lieu, la protagoniste du film porte le nom de Louisa Wilberforce, jouée par l'excellente Katie Johnson. Celle-ci incarne le parfait stéréotype du quatrième âge agaçant, pour ne pas dire ennuyeux, d'une petite vieille menteuse et embêtante, tout en ayant ce petit côté d'innocence et d'ingénuité qui la dessine comme très amusante. De ce portrait bien croqué par le scénariste William Rose s'ajoute le professeur Marcus, qui louera une chambre dans une des parties de la maison. Il invitera par de nombreuses reprises des amis pour préparer un énorme braquage. Évidemment, madame Wilberforce ignore ce complot qui risque de la mettre en danger, ces hommes étant d'apparence très dangereux. Or, ce ne sont que des amateurs et le quiproquo basé sur le mensonge va vite devenir le problème majeur de ce groupe. Par peur que la dame Wilberforce les dénoncent à la police, ils tenteront maintes et une fois de la supprimer. Et comme dans le symbole de l'arroseur arrosé, ils se supprimeront jusqu'à ce qu'il n'y en est plus. Le magot n'a plus de sens. Le comique de situation remplit donc ce rôle de réaliser le contraire de ce qui devrait se faire. En outre, le cynisme des quatre hommes est tout à fait hilarant puisqu'ils n'éprouvent aucune pitié à tuer cette pauvre et vieille dame. D'ailleurs, ils n'hésiteront pas à l'utiliser pour mener à bien leurs plans, bien que celle-ci ne s'en rende pas compte, jusqu'au jour où elle le découvrira. Cet enchaînement fonctionne comme une pièce de théâtre, donnant l'impression de respecter par moment la règles des trois unités. Par conséquent, Tueurs de dames réalisé par Mackendrick est une très bonne comédie, dont l'actrice Katie Johnson obtiendra un prix bien mérité au British Film Academy en 1957.
Tueurs de dames n'est pas la comédie mordante pleine de verve que je m'imaginais, c'est même je trouve rapidement assez ennuyeux. Le délire et l'humour manquent ici, une comédie qui a très mal vieilli à mon sens pourtant j'adore l'humour anglais.