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Musomuse
9 abonnés
237 critiques
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3,5
Publiée le 7 août 2021
Film très oppressant à regarder. C'est filmé d'une façon à donner le sentiment d'être en perpétuelle gueule de bois. Après c'est volontaire, seulement ça rend le tout assez éprouvant à regarder. Donc ouais le film fait son travail. J'avoue ne pas être très fan, mais ça reste très bien fait. Le film est très fort même si il m'a peu émue voir pas du tout ni mit dans tous mes états. Alors ouais je suis pas conquit.
Ils sont un peu à l’étroit dans cette maison tous ces gens. Ça me rappelle le cinéma de Valeria Bruni Tedeschi. Plus précisément « les estivants » qui n’était déjà pas une réussite. Ici franchement encore moins. La longue attente du spectateur est matérialisée par ces gens allongés sur les lits, harassés de chaleur et nous d’ennui.
Dans la province de Salta, au Nord-Ouest de l’Argentine, non loin de la Cordillière des Andes et des marécages (d'où le titre), dans une atmosphère tropicale étouffante de chaleur orageuse, la vie de deux familles de quatre enfants. Du cinéma-vérité bruyant, confus, répétitif, bavard, gros plans, caméra au poing, petit côté Nouvelle Vague, dans lequel on s’ennuie pas mal jusqu’au drame final, décrit avec une pudeur bouleversante.
Orageux, humide, paresseux, La Ciénaga a immédiatement une ambiance qui correspond à son titre, « Le Marécage ». Poisseuse, bourbeuse, on n'y échappe pas : elle nous colle comme notre propre peau, définissant l'œuvre quasiment par sa seule oppression. C'en est presque dévalorisant pour les interprètes, apparemment voués à peupler cette enveloppe décharnée où l'humanité s'administre les derniers premiers soins. Car l'atmosphère détourne notre attention trop efficacement, baignant les actions de chacun de ses vibrations apocalyptiques jusqu'à ce qu'on vive le film comme une hallucination.
Je n'aurais rien à raconter de cette tranche de vie tropicale où les protestations de quelques individus, qu'on croirait déjà au Purgatoire entre les vallées andines qui les entourent, perdent leur sens. Mais son vice a tôt fait d'obnubiler.
Un film ennuyeux au scénario mollasson : cela se passe dans la maison de campagne (près de la ville de La Ciénaga, d’où le jeu de mot du titre qui veut dire aussi le marécage) d’une famille bourgeoise où la mère est alcoolique, le mari inexistant et les enfants n’en font qu’à leur tête (ils sortent en boite de nuit ou vont chasser). Le temps est orageux et ils reçoivent des cousins. Du quotidien pur et dur, avec beaucoup de bavardages en guise de dialogues et des personnages qui passent beaucoup de temps couchés tant ils sont fatigués. Les raccords sont brouillons et on ne sait jamais si c’est le jour ou la nuit ! Là encore, n’est pas Anton Tchekhov, Woody Allen ou Luchino Visconti qui veut ! Certains y verront surement une métaphore (un peu longue pour 1h27)… de la situation argentine ? Le film a quand même obtenu le prix Alfred-Bauer au festival de Berlin (2001) dans la catégorie Ours d’argent…. .
film arrêté au bout de 20 minutes. Esthétisant et incompréhensible. On ne sait toujours pas qui est qui, qui fait quoi, pour qui...dialogues et situations incompréhensibles : des gens ivres autour d'une piscine glauque, une femme qui se blesse en ramassant les verres vides et cela laisse les personnes autour d'elles indifférents, des ados à la chasse dans la forêt tropicale; une mère de famille débordée parlant au téléphone (avec qui?) de fête masquée et de déguisements pendant que ses filles hurlent à côté d'elle....Oui tout cela en 20 mn sans qu'on comprenne pourquoi. Prix du scénario??? n'est pas Inaritu qui veut pour mixer et rendre intéressantes des situations en puzzle.
Rendre l'ennui passionnant dans un long-métrage est un challenge qui relève le plus souvent du génie. Ce génie, impossible de le trouver dans la Ciénaga, long-métrage très médiocre dont la seule victoire est de réussir à ennuyer le spectateur autant que le sont les personnages du récit. Personnages qui n'ont d'ailleurs pas été présentés au début du film -ni dans le reste, d'ailleurs- et dont on a, par conséquent, du mal à associer aux noms. Acteurs agaçants. Ensuite, on aurait pu espérer une esthétique irréprochable, histoire de rehausser le niveau mais rien de tel : le style visuel de la réalisatrice Lucrecia Martel semble alors aussi bâclé que le reste. Enfin, la présence d'un scénario demeure aussi discutable que la présence d'un éventuel compositeur au générique de fin tant l'histoire semble n'avoir ni queue ni tête. D'un certain point de vue, on peut donc dire que l'introduction complètement dingue avertit le spectateur d'une éventuelle marginalité. Hélas, à force d'enchaîner les scènes de ce genre, l'esprit du spectateur s'évapore bien loin, proche de l'abandon d'une quelconque compréhension. En conclusion, La Ciénaga est un long-métrage peu réussi dont on ne sait pas vraiment quoi retenir, si ce n'est un ennui profond. On pense à un mauvais Canines à certains passages, mais rien ne se montre d'aussi grande qualité que cela. C'est bien simple : Lucrecia Martel fournit des mots et à nous d'essayer d'en faire des phrases. On y arrive ou on n'y arrive pas.
Bien plus réussi et personnel que la nina santa, la cienaga de mademoiselle martel est un chef d'oeuvre précis. Inévitablement, le critique qu'y s'y oppose vainement fait preuve de mauvais goût ou de mauvaise foi.
La disparition progressive des privilèges de la bourgeoisie argentine vue par une nouvelle réalisatrice Lucrecia Martel. Un "produit nouvelle vague" du cinéma argentin à découvrir avec plaisir même si toutes les scènes de ce long-métrage ne sont pas toujours des plus accessibles...
Un film a ambiance, une ambiance unique qui pèse sur le spectateur. Ce film reste peu accessible à une grande part du public car il demande reflexion et interpretation du silence. A voir car ambiance unique.