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Akamaru
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4,0
Publiée le 28 décembre 2008
Une comédie forcément culte des années 80 et très bien écrite,affadie 10 ans par "Mrs Doutfire".Mais "Tootsie" réussit surtout le tour de force de ne jamais tomber dans la vulgarité,en dépit du sujet casse-gueule qu'il aborde:le travestissement d'un homme pour obtenir un rôle dans un soap.Au contraire,touchante et savoureuse;cette satire de la télévision américaine divertit de belle façon.Sydney Pollack,le réal',y témoigne d'une vraie subtilité et d'un sens du rythme inné.Cette réussite repose avant tout sur les épaules de Dustin Hoffman.Véritable boule de nerfs,il incarne ce double rôle de façon magistrale.Les quiproquos s'enchaînent dans ce vaudeville à la chute inattendue.Ou comment un homme devient meilleur en devenant femme.Sans flamboyance.Avec humanité.Inespéré de voir ça dans la comédie actuelle.Vive Tootsie!
Tootsie est un film sympathique et divertissant... mais je dirais que c'est tout.
Le film a vraiment pas mal vieilli de plus. J'ai du mal à vraiment faire une critique de Tootise, car j'ai bien aimé le film, mais je n'ai rien de spécial à en dire. C'est sympathique, on passe un moment sympa, mais ça ne va pas forcemment chercher plus loin.
Peut être que pour un thème tel que le travestissement j'attendais quelque chose d'autre qu'une simple comédie divertissante. Peut être que le sujet de base n'a pas été assez exploité à mes yeux ?
Le film reste cependant sympathique et divertissant.
Sans aucun doute une des comédies les plus drôles qu'il m'est été donné de voir, à la fois intelligente, sensible, humaine et surtout, drôle de bout en bout. S. Pollack n'était assurément pas un réalisateur de comédie pure mais il était un remarquable directeur d'acteurs, sur lesquels une grande partie de la qualité du film repose dans ce cas. Il y a bien entendu D. Hoffman, épatant tout au long du film, il est de toutes les scènes, portant le film sur ses épaules, son bagout et il est surtout crédible en femme (métamorphose troublante et bluffante), J. Lange est aussi très bonne dans un rôle complexe, B. Murray confirme qu'il est bien un des tous meilleurs acteurs comiques de tous les temps, avec son timing imparable et sa bobine inimitable, sans oublier C. Durning (le père de Julie, très bon), D. Colemean (le réal, très drôle) et G. Gaynes (le vieil acteur, hilarant). Dans chaque scène, il y a au minimum 1 gag ou une réplique qui fait rire, le tout culminant dans la jubilatoire scène de la révélation sur le plateau, où les gags s'enchaînent à un rythme parfait. On sent l'improvisation dans certaines scènes (la patte de son auteur), le scénario est une mécanique parfaite, parfois très subtile, c'est mené avec beaucoup d'entrain et on ne s'ennuie pas. Du grand art, tout simplement. D'autres critiques sur
Un classique de la comédie américaine, Dustin Hoffman est incroyable à certains moments on oublie même qu'il est l'actrice. Tout les acteurs sont bons en général (j'aime bien Teri Garr qui n'arrête pas de geindre). L'humour fait de quiproquos et des belles répliques est vraiment efficace.
Il parait que ce film a fait un véritable tabac à sa sortie car l'homosexualité devenait de moins en moins tabou. C'est un bon film, avec un Dustin Hoffman talentueux comme toujours. Mais bon rien de si exceptionnel. Il mérite 3 étoiles.
Ce film est super. La langue française n'est pas assez développée pour le décrire en bien. On rit beaucoup, mais c'est l'ambiance aussi qui est excellente. Dustin Hoffman n'a jamais aussi bien joué ( n'oublions pas la voix française excellente de Jean Pierre Cassel ). Et le film se déroule excellement. En plus, c'était un film visionnaire car c'est une satire malgré lui des séries américaines actuelles. Faut le faire ! A voir sans hésiter pour passer un très très bon moment.
Assez adroit pour maintenir un équilibre tout le long de son film, S.Pollack signe ici une oeuvre très sympathique, légère et portée avec brio par D.Hoffman.
Dix ans avant " la version familiale de Disney " avec Madame Doubtfire (1994), Sydney Pollack grimait déjà un grand acteur Hollywoodien en ménagère de cinquante ans. Michael Dorsey est un acteur de théâtre qui essuie bon nombre d'auditions sans jamais obtenir un rôle. Le chômage lui colle à la peau jusqu'au jour où il lui vient une idée. Son agent lui ayant avoué que plus personne ne le voulait comme acteur, il a alors l'idée de se travestir en femme afin de décrocher un rôle et cela fonctionne, tout le monde n'y voit que du feu. Sydney Pollack offre ici un rôle à la démesure de Dustin Hoffman. Tout se joue dans ses manières, sa façon de parler, de s'adresser aux autres, les dialogues sont percutants et loin d'être sages, on en rit tout au long. Neuf nominations aux Oscars en 1983 avec seulement un trophée de gagné, c'est trop juste pour une réalisation si convaincante et délurée !
Tootsie n'est pas le meilleur film du réalisateur des "3 jours du condor" ou de l'inoubliable "Jeremiah Johnson", mais prouve à tous que Sydney Pollack était aussi à l'aise dans les thrillers politiques, les westerns, les films d'espionnage que dans les comédies de moeurs. Le scénario, finement ciselé par Sydney Pollack, permet à Dustin Hoffman de s'en donner à coeur joie et de signer un rôle qui demeurera à jamais dans l'histoire du cinéma. L'ensemble donne un film enjoué et d'une liberté folle. Un beau succès bien mérité.
Tootsie, 1982, de (et avec) Sydney Pollack, avec Dustin Hoffman, Jessica Lang, Bill Murray. Très bonne comédie, dans laquelle le sujet à risque (le travestissement) est proposé avec finesse et profite d’une interprétation particulièrement dynamique de Dustin Hoffman. Un comédien raté, au chômage, choisit de se travestir en femme pour obtenir un rôle dans un soap opera sans intérêt. C’est finalement le thème, mais inversé, de Victor Victoria d’Edwards, curieusement sorti la même année. Tootsie se situe toutefois un cran en dessous de cet extraordinaire film musical, mais le cinéaste aborde, avec beaucoup de vérité et de délicatesse, d’humour aussi, les aspects du chômage, de la condition féminine (le héros ne devient-il pas un homme « meilleur » en femme ?) et de l’univers des productions de séries américaines.
Grillé du circuit à cause de son tempérament difficile et perfectionniste, un acteur décide d'échapper au chômage en se travestissant en femme. Il décroche alors un rôle dans un soap opera, où sa prestation surprendra le public. "Tootsie" était à l'époque assez osé, en jouant sur les genres et en pointant du doigt le machisme ambiant au début des 80's. S'il a aujourd'hui perdu de son piquant, il n'en demeure pas moins une comédie subtile, évitant toute grossièreté, et bien écrite. Le pitch donne lieu à des quiproquos amusants, et le film tacle gentiment l'univers de la production des soap operas, tout en décrivant la difficulté du métier d'acteur. Par ailleurs, outre des seconds rôles sympathiques (Bill Murray, Jessica Lange, Charles Durning), Dustin Hoffman est très inspiré dans un double rôle principal assez décapant. "Tootsie" est donc une comédie intelligente, qui se laisse regarder avec plaisir.