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    Le Jour du dauphin
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    2,9
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    Julien Chevillard
    Julien Chevillard

    172 abonnés 181 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 9 juillet 2022
    Le Jour du dauphin (The Day of the Dolphin) est un film américain réalisé par Mike Nichols, sorti en 1973. Il s'inspire d'un roman de Robert Merle, Un animal doué de raison. Roman Polanski, qui devait initialement réaliser le film, était en plein repérages en Angleterre, quand sa femme, l'actrice Sharon Tate, fut assassinée par « la Famille » de Charles Manson
    George C. Scott et Trish Van Devere, qui incarnent le couple Terrell à l'écran, se sont réellement mariés en septembre 1972.
    L'adaptation cinématographique diffère sensiblement du livre au niveau du scénario. Dans le roman, le professeur Sevilla déjoue un complot de la CIA qui, par une provocation utilisant les deux dauphins dressés comme porteurs d'une mine, tentent de détruire un navire US pour en faire retomber la responsabilité sur les Soviétiques. Écœuré par ce complot et craignant pour sa propre vie, il décide finalement de se réfugier à Cuba. Dans l'adaptation cinématographique, les «méchants» sont une obscure officine dissimulée derrière une fondation scientifique qui finance le savant (rebaptisé Jake Terrell). Leur but est d'assassiner le Président des États-Unis en faisant sauter son yacht. Robert Merle, qui ne faisait pas mystère de son engagement à gauche, était très critique à propos de l'attitude des États-Unis durant la Guerre froide et, en particulier, concernant leur intervention au Vietnam.
    Caine78
    Caine78

    6 693 abonnés 7 398 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 6 novembre 2019
    Doté d'une réputation très moyenne, probablement en comparaison du roman de Robert Merle (que je n'ai pas encore lu), « Le Jour du dauphin », est un film singulier, parfois étonnant, malgré une construction légèrement bancale. D'abord, force est de reconnaître l'originalité du propos : ces scientifiques travaillant en secret spoiler: à l'apprentissage du langage humain chez un dauphin
    , on ne voit pas ça tous les jours. Mike Nichols évite à ce titre tout ridicule, quasiment toutes les scènes avec les animaux s'avérant forts réussies, sa mise en scène « aquatique » très immersive amenant de biens belles séquences. Dommage que le récit manque régulièrement de densité, intéressant par sa dimension « gouvernementale » où celui-ci serait forcément intéressé par de tels travaux, moins par le peu de rebondissements proposés par l'intrigue. La deuxième partie, plongeant pleinement spoiler: dans une thèse complotiste presque « kennedyenne »
    , n'est d'ailleurs pas vraiment dans le ton du reste, proposant, certes, plus d'action, tout en apparaissant presque rajoutée. Maintenant, pourquoi pas. Ne serait-ce que pour les beaux moments évoqués précédemment. Cet océan filmé avec élégance. La prestation de George C. Scott en héros plus subtil qu'au premier abord. La douce musique de Georges Delerue. Sans être le titre de référence que le sujet et l'auteur du roman permettaient d'espérer, « Le Jour du dauphin » reste une œuvre originale, certes très imparfaite, mais inattendue.
    globi C.
    globi C.

    9 abonnés 451 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 17 juillet 2016
    A cette époque le dauphin avait le vent en poupe et on n'hésitait pas à faire de l' anthropomorphisme. Bon pour des programmes enfants d'accord mais ici le film est destiné à des adultes ça devient un peu limite surtout quant on lui donne la parole. En plus l'intrigue n'est pas passionnante et la réalisation est franchement molle. Uniquement pour les amateurs de dauphin.
    Pascal
    Pascal

    159 abonnés 1 649 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 18 juillet 2022
    La ressortie en salle en copie rééditée permet de juger sur pièce de la qualité de ce film du talentueux Mike Nichols, cinéaste du new Hollywood, surtout connu pour ses premières réalisations que furent " qui a peur de Virgina Woolf ?" et de " le lauréat ".

    Au moment de sa sortie en 1973, le film fut accueilli avec distance par la critique et n'obtint pas un grand succès.

    A part, dans la filmographie du réalisateur, ce film de Science-fiction mais qui pourrait si l'on s'en tient au décor, se dérouler dans le monde contemporain.

    La plupart des scènes du film se déroulent sur une île des Bahamas, donc au large de la côte de Floride des usa,

    Au travers de l'histoire d'un scientifique qui a appris à parler à un dauphin, le film se propose de nous interroger sur la pertinence de la distance que nous mettons entre le règne animal et les humains.

    Certes des scientifiques éminents comme konrad Lorentz, un des premiers étudieront les comportements animaux pour faciliter la compréhension des humains. La formation de Boris Cyrunilk par exemple s'inscrit dans la cheminement de celle d'un élève de Lorentz.

    Tiré d'un livre de Robert Merle qui en faisait un prétexte pour aborder le contexte de la guerre froide, " le jour du dauphin" traite ce sujet dans sa seconde partie ( sans doute la moins réussie.).

    Tres bien interprété par George C Scott qui est ici à l'écran, en présence de sa très jolie épouse à la ville, c'est un film porteur d'une ambiance tropicale, ensoleillée et aquatique du meilleur aloi.

    Franchement une bonne surprise, de la part d'un film qui me parait valoir beaucoup mieux que sa réputation.
    Acidus
    Acidus

    718 abonnés 3 709 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 13 janvier 2015
    Un long métrage moyen et décevant de la part de Mike Nichols. "Le jour du dauphin" ne présente pas grand chose d'intéressant à se mettre sous la dent mais n'est pas mauvais pour autant. C'est juste le genre de film que l'on oublie le lendemain de son visionnement. Malgré la présence de Mike Nichols derrière la caméra, la mise en scène ne présente rien de fameux tout les prestations des acteurs. Pas grand chose de savoureux à se mettre sous la dent.
    soniadidierkmurgia
    soniadidierkmurgia

    1 177 abonnés 4 170 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 7 décembre 2022
    Quand il débarque sur le projet d’adaptation d’un roman de Robert Merle (« Un animal doué de raison » paru en 1967), Mike Nichols succède à Roman Polanski qui, en repérage pour le film où il devait retrouver son ami Jack Nicholson, a dû renoncer suite l’assassinat de son épouse Sharon Tate par Charles Manson. Un an plus tard en 1971, Franklin J. Schaffner est annoncé avec George C. Scott, le héros de « Patton » (1970), dans le premier rôle. Schaffner renonçant à son tour, le projet passe dans les mains du producteur Joseph E. Levine qui propose le film à Mike Nichols alors sous contrat pour trois films avec lui. Le réalisateur désirant reprendre sa liberté profite de l’occasion pour aborder un genre qui semble très loin de la chronique de mœurs, son domaine de prédilection qui lui a valu le succès tant au théâtre que plus récemment au cinéma avec « Le lauréat » (1967) et « Ce plaisir qu’on dit charnel ». Les difficultés qu’il rencontrera tant à l’écriture du scénario en compagnie de Buck Henry qu’au tournage (sa relation houleuse avec George C. Scott) ajoutés à l’échec commercial du film l’amèneront à renier « Le jour du dauphin » qui en dépit de sa confusion narrative mérite d’être redécouvert. Il est vrai comme le souligne beaucoup de critiques que le film a du mal à se définir notamment en raison d’une entame un peu éthérée qui semble nous entraîner dans la direction d’un film d’aventure aquatique à vocation documentaire s’interrogeant sur la relation toujours compliquée qu’entretient l’homme avec l’animal. Ici le dauphin dont le scientifique réputé incarné par Scott s’est mis en tête de lui apprendre le langage humain. Toujours cette angoisse existentielle d’être la seule espèce douée de raison sur cette Terre qui a souvent poussé l’homme à imaginer que des petits hommes verts venus d’une autre planète allaient un jour débarquer dans un champ de maïs. Thème récurrent des films de science-fiction américains des années 1950. Dans une île paradisiaque (les îles Albacos) au large de la Floride, l’autorité sans partage du docteur Jake Terrell s’exerce sur une petite équipe entièrement à sa dévotion au sein de laquelle figure sa jeune épouse interprétée par Trish Van Devere alors compagne de Scott. Très jaloux au sujet de ses recherches, mais aussi sans doute trop conscient des dérives qu’elles pourraient faire naître, le sourcilleux docteur doit tout de même composer avec des généreux donateurs de plus en plus pressants sur les résultats de ses recherches dont ils attendent un mystérieux retour sur investissement qui se fait attendre. Le film bascule alors dans sa seconde partie, la moins réussie, vers le film d’espionnage paranoïaque qui sur une courte période va devenir en vogue avec des films comme « A cause d’un assassinat » (Alan J. Pakula en 1971), « conversation secrète » (Francis Ford Coppola en 1974) ou « Les trois jours du condor » (Sydney Pollack en 1976). On sent donc que Nichols et Buck ont eu bien du mal à se saisir du roman de Robert Merle aux contours très fantaisistes qu’il se sont épuisés à rendre crédible. Les difficultés du tournage évoquées plus haut ont sans doute fini de démotiver Mike Nichols loin de sa zone de confort. Reste comme toujours chez le réalisateur une esthétique parfaite et la musique de Georges Delerue qui accompagne fort joliment les ballets aquatiques des dauphins. Une curiosité à découvrir grâce au critique et historien du cinéma Jean-Baptiste Thoret qui pour sa collection dédiée « Make my day » exhume avec bonheur des films oubliés.
    Sosa
    Sosa

    9 abonnés 370 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 22 juillet 2022
    C'est mou, très mou j'ai failli m'endormir, l'intrigue met bien 1h à être dévoilée et c'est pas la folie... des dauphins qui parlent c'est ridicules, ils comprend tout.
    On dirait que le film est tiré de Tintin, sauf qu'ici pas de professeur Tournesol, pas de Capitaine Hadock ni de milou.
    J'ai ri lorsqueblé bateaux prends subitement feu.
    L'épisode des Simpson inspiré du film est supérieur en tout point à celui ci.
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