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Frédéric M.
190 abonnés
1 867 critiques
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2,0
Publiée le 2 décembre 2024
Meryl Streep, Jack Nicholson.. 2 brillants acteurs dirigés par un excellent réalisateur ... Et pourtant , le film reste mollasson, vieillit mal et fait à peine rire. Au final, l'histoire n'est que celle d'un couple qui né et se détruit de la façon classique d'adultère. Dispensable
Mike Nichols réalisa ses meilleurs films au début de sa carrière au commencement des années 60 ( " le laureat" notamment) malgré une filmographie qui s'étala sur plusieurs décennies.
"La brûlure " (86) est tiré d'un livre autobiographique de N Ephron journaliste americaine qui passa plus tard à la realisation de films, mais qui est encore ici scénariste.
Elle raconte son histoire sentimentale avec C.Bernstein ( un des deux journalistes ayant révélé l'affaire du Watergate qui valu à R Nixon président des Usa sa démission).
Pour mémoire cette affaire a été portée à l'écran par Pakula dans son film célèbre " les hommes du président ". Bernstein etait interprété par D Hoffman.
"La Brûlure" doit être vu à travers ce prisme, si l'on veut l'apprécier à sa juste dimension.
Cette jeune femme féministe et intellectuelle n'acceptera pas la tromperie de son époux ( c'est la fameuse brûlure du titre) et elle le quittera avec ses jeunes enfants.
La renommée et le succès ne sont pas un paravent contre l'échec sentimental. On le savait mais c'est ce que montre le film.
Les relations de couple homme/femme et la difficulté de parvenir à un épanouissement conjoint et commun, ont été traitées de nombreuses fois à l'écran par Mike Nichols, témoignant l'intérêt du cinéaste pour le sujet.( cf " cet amour qu'on dit charnel" notamment)
La première partie est sans doute la plus réussie. Le couple d'acteurs M.Streep et J Nicholson sont à la hauteur, même si Streep occupe le premier rôle.
On se surprendra à trouver la rigidité du personnage de Streep parfois un peu agaçante et a eprouver de la sympathie pour celui de Nicholson ( personnage ouvert et rieur ).
Film féministe, il n'a pas pris une ride et mérite sans aucun doute d'être visionné, ne serait ce que pour les scènes interprétées par Nicholson ( acteur qui tournera plusieurs fois avec Nichols).
Certes la réalisation n'a aucun style, mais plusieurs scènes surtout regroupées dans la première partie sont particulièrement réussies.
La Brûlure partait gagnant. New York, Meryl Streep, Jack Nicholson, Jeff Daniels... tous les ingrédients pour une comédie romantique parfaite. Jouissant d'un scénario simple mais plein d'émotion qui sent le vécu de son auteure, le film pouvait difficilement rater. Comment s'y est-il pris, alors ?
Car oui, il rate. Alternant rapidement entre les ellipses et les longues pauses dans les plus jolis moments d'une vie de couple qui respire la fraîcheur, il nous place dans une expectative qui dure trop. Quand la brûlure arrivera-t-elle ? Quand Nicholson va-t-il attaquer la porte à coups de hache ? À tout moment, on sait quoi attendre (bon, peut-être pas le dernier truc qui était une métaphore que je faisais du propos antimachiste qui crève les yeux bien avant d'être exposé en clair). Pourtant rien ne vient.
Quand la brûlure finit par arriver, on a déjà passé la moitié du film à manger des dialogues. Beaucoup de dialogues. De jolis dialogues, mais sans rien derrière. À force d'essayer de nous faire vivre un long bonheur naïf pour reproduire violemment la douleur du moment où il vole en éclats, Nichols nous retire tout ce qu'on aurait pu ressentir à cet instant-là. Peu importe alors ce qu'il se passe autour, et si c'est bien interprété : tout apparaît comme futile, et le casting comme gaspillé. Même Nicholson paraît s'ennuyer.
Un bon point : Streep, enceinte pour de vrai, qui joue avec son propre bébé de dix-huit mois. À eux deux (et demi), ils font marcher à coups d'improvisation une alchimie familiale qui déclenche un attachement bien plus crédible, finalement, que celui que nous promettait toute une équipe de professionnels du cinéma.
Le récit d'une femme qui a passé l'âge de croire au mariage. L'amour ne peut pas dépendre que de ce seul objectif. Mais dans une Amérique très conservatrice, le bellâtre qu'elle choisit la condamne à la sentence irrévocable. Sauf que la brillante interprétation de Meryl Streep chavire tout le procédé habituel. D'abord cette interminable hésitation très amusante sur le fait de passer à l'hôtel. Vient ensuite ce simple bonheur, qui semble mûr et raisonné, de fonder un cocon. Puis l'adultère, la brûlure. Un classique, oui. Sauf que Rachel ne l'entend pas de cette oreille. Femme à caractère ou simplement femme moderne, elle éclipsera les péripéties de la femme trompée pour mener sa vie sans qu'aucun obstacle ne vienne la déloger. Pas même le mariage donc. Et n'en déplaise au formidable Nicholson en époux tellement banal et maladroit dans son entreprise, finissant par céder face à la droiture de celle qu'il aura voulu dompter, en vain.
Un film de qualité superficielle. De très bons acteurs pour un scénario peu profond. spoiler: Deux personnages se rencontrent, se marient, se quittent, se retrouvent puis se re-quittent. Rien de plus, rien de moins.
Un duo de monstres sacrés qui n'est pas exceptionnel dans ce film. Pourtant une comédie, avec Jack Nicholson et Meryl Streep, de Nichols, on aurait pu s'attendre à une petite merveille. Mais malheureusement, l'adaptation de l’œuvre originale n'a pas su être concise, et nous laisse avec un film bavard et beaucoup trop long. Les sautes d'humeur de Streep, désespérée par son mari qui ne rate pas une occasion de la rendre cocue, deviennent une routine dans laquelle on s'enferme en même temps que le film, et l'on n'en sort jamais, pas même à la fin où l'on pensait avoir trouvé un compromis entre la happy-end et la fin tragique. Non, nous repartons sur du drame sans savoir la suite. Dommage, car les premières minutes sont drôles, follement attrayantes grâce au peps des deux acteurs, mais l'enthousiasme retombe très vite pour ne laisser que de longs et inutiles dialogues jusqu'à une fin mélancolique, et une fois encore, bavarde.
Finalement assez médiocre ce drame et malgré les divers événements qui s'y produisent, le spectateur ne peut pas s'empêcher de ressentir de l'ennui et un désintérêt pour cette histoire qui commençait plutôt bien (qualitativement parlant) avec quelques scènes bien trouvées et un duo accrocheur !!
Tourné en 1986, ce film aborde un sujet plus que jamais d'actualité : la trahison d'un homme envers sa femme et tout ce que cela peut engendrer au sein d'un couple. Nichols choisit de mettre en scène simplement le quotidien de deux amoureux, de leur rencontre (qui se déroule au cours d'un mariage) jusqu'à leurs dérives. Les deux protagonistes ont déjà un passé sentimental lourd, car tous les deux sont divorcés et elle, ne croit plus au mariage. Pourtant lui, va la pousser à l'épouser et à se compléter dans un nouveau bonheur avec l'arrivée d'un enfant. Un film aux accents eighties mais avec des remises en question sur la compatibilité amoureuse très actuelles.
La brûlure se propage sur deux monstres du cinéma et aucune pommade pour soulager. Ici, Meryl avec Nicholson ça ne marche pas. Ca chiale, ça peine et c'est creux. Une histoire froide qui m'a bien refroidi tout le long. La très maigre satisfaction est de voir la brève et toute première apparition au cinéma de l'acteur Kevin Spacey en voleur.
La musique vous rappellera sans cesse que Heartburn prend place dans les années 80, mais au fond ce film est encore d'actualité: Le mariage à-t-il encore sa place dans un monde ou le divorce est si présent? Heartburn est un film sympathique et sans prétention, qui à le luxe de nous montrer des scènes excellentes, notamment grâce à Meryl Streep et Jack Nicholson qui prennent plaisir à se partager l'écran. Il est également amusant de voir l'apparition du jeune Kevin Spacey. Un film honnête!
Mike Nichols nous pond un film bien mou du genou et pathétique. Beaucoup trop long, la psychologie de comptoir sur les relations de couple n'arrangeant pas les choses, on ne peut même pas s'accrocher au casting qui pourtant fait saliver. En effet le jeu des acteurs, Meryl Streep en tête est poussif, et Nicholson ne parvient à sauver le film du naufrage. Vraiment inintéressant!
Le mariage et la rupture d'un couple de bobos new yorkais. Tout est dit le film ne va pas beaucoup plus loin, pas d'intensité, pas de véritable parti pris, on a droit à quelques gags réchauffés et quelques dialogues amusants. Nicholson ne brille pas spécialement, Meryl Streep fait le job et on assiste aux débuts modestes de Kevin Spacey au cinéma.
Ce film de Mike Nichols n’est pas majeur dans la carrière du réalisateur comme dans celle des deux acteurs vedettes. Nicholson y joue son rôle habituel de « dragueur ca rnassier » et il ne fait qu’une bouchée de la jeune Meryl Streep qui tombe sans difficulté sous le charme du journaliste quinquagénaire. Le mariage arrive aussi vite, seulement marqué par une dernière hésitation de la promise déjà échaudée par une précédente expérience. On retrouve les deux tourtereaux dans leur maison à restaurer pour une longue séquence nous relatant le bonheur béat du couple. On se demande alors s’il va se passer quelque chose pour nous sortir de la douce torpeur qui commence à nous monter aux yeux. Quand l’horrible Jack va-t-il enfin fauter pour que le film s’anime un peu ? Un peu long à la détente, Jack va finir par faire office mais malheureusement le film ne s’emballera pas pour autant. Après quelques allers et retour chez son père, Meryl Streep finit par retrouver son Jack enfin assagi. Pas pour longtemps car qui connaît Jack sait qu’un jour où l’autre il refera des siennes. S’en est trop et la jeune femme s’envole pour toujours avec ses deux marmots nés au cours du film. Le film est un peu paresseux et l’on peut se demander ce qui a poussé Nichols à accepter le scénario en l’état même si l’idée de réunir Nicholson et Meryl Streep était bougrement séduisante.
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2,0
Publiée le 25 juin 2018
"La brûlure" s'inspire d'un best-seller de la scènariste Nora Ephron, où elle relate ses dèboires matrimoniaux avec Carl Bernstein, le cèlèbre reporter du Washington Post qui a dènoncè le scandale du Watergate! Après "Les hommes du prèsident", c'est donc le second film qu'inspire Bernstein! On attendait mieux de la part de Mike Nichols pour une adaptation brillante mais ratèe, avec pourtant, un travail d'anthropologue de la part du cinèaste! Le film est bavard malgrè le duo Meryl Streep-Jack Nicholson! La rencontre au sommet de ces deux monstres sacrès du cinèma ne fait malheureusement pas d'ètincelles! On notera la courte apparition de Kevin Spacey dans le rôle d'un voleur dans le mètro! Une fable mordante plutôt ennuyeuse...