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Vladimir.Potsch
20 abonnés
389 critiques
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5,0
Publiée le 19 mai 2007
On peut avancer que Clouzot renouvelle le Film noir français avec cet excellent film. Fini le réalisme noir de films comme Manèges (avec la même Signoret), ces films qui misaient principalement sur l'ambiance (numéros d'acteurs, mauvais temps, décors, musiques...) jusqu'à l'indigestion. Ici, malgré quelques acteurs comme Pierre Larquey ou Roquevert, qui appartiennent de façon assez claire à l'"ancien cinéma" (ce qui n'enlève rien à leur talent), on ébauche le style sobre cher à Melville. Meurisse et Signoret sont plus sobres qu'à l'acoutumé, Vera Clouzot est très convainquante. Vanel trouve un de ses meilleurs rôles. Mais revenons au style : décors minimaux (la pension, l'appartement de Niort), ellipses (on nous épargne par exemple les lieux lugubres comme le cours d'eau où a été retrouvé un corps...). Grande insistance sur les gestes (l'épisode du bain, la malle qui a du malle a rester fermée, le long cheminement final de Vera Clouzot). Le réalisateur a confiance dans les effets du silence, les bruits de portes, pas de fautes de styles. L'histoire elle même peut toujours être discutée, d'aucuns diront que c'est difficilement vraisemblable de bout en bout. Mais on s'en fout : c'est tellement bien fait. un classique non surestimé.
Un pur chef-d'oeuvre de vengeance mêlant les faux- semblants avec habileté et ingéniosité Simone Signoret et Véra Clouzot sont magistrales dans ce film.
D abord linterprétation du film est servie par 2 grandes comédiennes Vera Clouzot et Simone Signoret. Ensuite, lintrigue tient en haleine jusquau dénouement. Dailleurs lidée de lintrigue est tellement bonne que Les diaboliques fera lobjet dun remake intitulé du même nom avec Sharon Stone et Isabelle Adjani. Le film raconte lhistoire de 2 femmes qui projettent le meurtre dun homme puis lassassine mais le corps de la victime disparaît. Le film pause ainsi les questions : doit on tuer lhomme en question et pourquoi le corps de lhomme assassiné ne réapparaît pas ? En reposant sur des effets de surprise, le film réussit donc à ménager le suspens et à faire ignorer au spectateur le plan diabolique qui ne sera révélée qu'à la fin du film. Très bon thriller.
Juste après avoir tourné le chef d'oeuvre "Le Salaire de la Peur" (1953) notre Hitchcock national adapte du roman "Celle qui n'était plus" (1952) du duo Boileau/Narcejac. "Les Diaboliques" où comment, dans un pensionnat, l'épouse et la maitresse du directeur tyrannique et violent manigancent son meurtre. Enième chef d'oeuvre pour Henri-Georges Clouzot qui prouve une fois pour toute qu'il n'a rien à envier à Hitchock. A voir absolument.
Un immense classique, porté par de grands acteurs (Clouzot, Signoret, Vanel...). Clouzot nous montre encore une fois sa virtuosité et son aisance à adapter un livre, et le transformant en chef d'oeuvre...
Un grand classique et un film captivant. Le scénario est habile, l'intrigue machiavèlique, et le suspense distillé avec une rare intelligence. Simone Signoret est fidèle a elle-même, c'est a dire Grande, très Grande !
Un chef d'oeuvre du cinéma français des années 50 dont il faut, comme il l'est signalé au début du générique de fin, absolument rien dévoilé pour laisser la surprise à tous spectateurs intéressés par ce film. Clouzot était vraiment un réalisateur de génie qui avait déjà le style des réalisateurs actuels pour installer un malaise permanent à travers des mouvements de caméra magnifiques. Puis il y a quand même Serrault, Meurisse, Signoret, Clouzot et Lefebvre qui sont dans ce film... diabolique.
Chef d'oeuvre absolu sur tout les points tant par la mise en scène que par le jeu de simone Signoret, Vera Clouzot ou paul Meurisse. Ne pas confondre avec le médiocre remake de 1996!
Terrifiant, angoissant! le suspense est permanent, jusqu'a la fin du film, on n'est incapable de dire comment cela va se terminer! Digne d'un Hitchcok! Chef d'oeuvre a voir ab-so-lu-ment si vous aimez le suspense....
Certes Clouzot est un virtuose de la caméra, particulièrement à l'aise dans les moments de suspense. Et le niveau d'ensemble du film est excellent. N'empêche que le jeu de Véra Clouzot et de Simone Signoret est assez conventionnel et pas 100% convaincant, et que le personnage de Charles Vanel semble bien artificiel au milieu de cette intrigue. En revanche, Paul Meurisse est parfait, de même que l'ensemble des seconds rôles où l'on reconnaît au passage de futures vedettes (Serrault, Lefebvre...). Un peu en deça de sa réputation, mais un très bon film néanmoins.
Un des plus grands films des années 50, une atmosphère angoissante qui étouffe le spectateur durant 2 heures. Prix Louis Delluc en 1954, Les Diaboliques dHenr-Georges Clouzot est basé sur un roman du tandem Boileau et Narcejac. Tourné dans le secret le plus absolu, ce film demeure aujourdhui LA référence du cinéma à suspense hexagonal. Simone Signoret, vénéneuse et démoniaque à souhait est sublime. Une beauté froide et dune cinglante cruauté que naurait pas renié Alfred Hitchcock (qui par ailleurs était intéressé par le livre de Boileau-Narcejac qui lui écriront Dentre les morts qui deviendra Vertigo). A ses cotés, Vera Clouzot, tourne pour la seconde fois avec son mari. Son role beaucoup plus important que dans Le Salaire de la peur révèle la comédienne, sa fragilité et son talent. Enfin, Paul Meurisse est phénoménal en directeur décole tyran et machiavélique. Les seconds roles sont exceptionnels, en particulier les géants Charles Vanel et Noel Roquevert. A lépoque les spectateurs hurlaient dangoisse devant la violence et rebondissements. Je crois que rarement un film ne maura donné autant de frissons, surtout la première fois que je lai vu. Les Diaboliques est un film très sombre, magistralement réalisé et interprété, un chef duvre du cinéma français.
Très en avance sur son époque, ce film de 1955 reste l'un des plus grands suspens de l'histoire du cinéma. Quand vous serez dans les pas de Christina Delasalle (Vera Cluzot), poursuivant le fantôme de son mari dans la pension, votre coeur va battre la chamade et vos mains devenir moites jusqu'à la révélation finale... Enorme! Et encore je devrais être habitué à ce genre de "twist", alors j'imagine ce qu'on dû ressentir les spectateurs de 1955 au moment de la sortie de ce chef-d'oeuvre. Dieu sait que je suis souvent méfiant envers les "vieux" films mais là je suis obligé de m'incliner: Bravo monsieur Clouzot vous m'avez eu!