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Un visiteur
4,5
Publiée le 26 juin 2010
Excellent film. Le scénario et le suspence est digne des films de Hitchcock. L'intrigue nous tiens en haleine tout au long du film, et le mystere reste entier jusqu'à la dernière seconde et même aprés le film. Clouzot nous offre une film noir des plus reussi
Magistral ! Le véritable tour de force des Diaboliques réside dans sa formidable capacité à contredire un genre : celui du polar. Avec un talent et un sens de l'anticonformisme détonnant Henri-Georges Clouzot signe un film policier dans lequel ce sont les meurtriers qui mènent l'enquête. Passionnante du début à la fin, l'intrigue des Diaboliques est la parfaite définition de la manipulation cinématographique : refusant le classicisme scénographique très en vogue à l'époque ( nous sommes encore en 1955, quelque temps avant la Nouvelle Vague ), Clouzot dirige sa caméra de main de maître, faisant la part belle aux panoramiques et à l'image centrifuge... L'interprétation de Paul Meurisse et celle de Simone Signoret valent rien qu'à elles seules le visionnage : conjuguant avec un naturel fracassant naturel, sobriété et cruauté, les deux acteurs atteignent des sommets de dramaturgie. On passera sous silence le dénouement du film, l'un des plus bluffants jamais conçus, puisqu'il y va de la volonté du réalisateur et de la nôtre. Noir comme le cyanure, Les Diaboliques est une véritable leçon de cinéma.
Vraiment un film extraordinaire! C'est mené d'une main de maître, les détails sont impressionnants, les acteurs épatants, et oui certains diront qu'il y a quelques longueurs mais je crois que ces moments sont nécessaires pour bien poser l'ambiance véritablement pesante de l'intrigue.
Drôle de mise en scène pour un assassinat. Très original et remarquablement bien interprèté (plus par Simone Signoret que par Vera Clouzot). Comme quoi on est vraiment capable de n'importe quoi pour arriver à nos fins, même au jeu le plus subtil et sournois, machiavélique, même.
Un exemple (unique ?) de film « noir » au deux sens du terme, dans le sens policier, polar, et dans le sens de récit de terreur ou macabre. Juste avant le final on est dans le fantastique le plus strict, dans une situation impossible, où la réalité s’est totalement dérobée. Je dois dire que j’ai trouvé cela plus fort que tout ce que j’ai vu d’Hitchcock, puisque le final y fait irrésistiblement penser. Le sommet du haut du panier de tout le cinéma à coup sur…
Un film policier a la française digne de ce nom, et certainement l'œuvre la plus notoire d'un des meilleurs cinéaste de chez nous : Henri-Georges Clouzot. On a affaire la a un incroyable chef d'oeuvre du suspens, qui présente une intrigue particulièrement mystérieuse, dont le coté étrange va grandir peu a peu sans jamais laisser de répit au spectateur, pour finalement arriver sur un dénouement incroyable ! H.G Clouzot montre ici tout son talent a mettre en scene un scenario, avec des plans superbes et une photographie magnifique, tout cela avec des acteurs formidables, Paul Meurisse, Simone Signoret, Vera Clouzot... Tous absolument parfaits ! Au gré d'une bande-originale tres prenante, le scenario avance, l'histoire évolue, absorbant toujours le spectateur et sans jamais se permettre un temps mort.
Considéré comme le chef d’œuvre de Henri-Georges Clouzot et l’un des grands classiques du cinéma des années 50, "Les Diaboliques" est incontestablement un film fondateur qui inspira les plus grands, à commencer par Alfred Hitchcock. Le talent du réalisateur est double ici. Tout d’abord, il s’appuie sur un scénario machiavélique qui brille par la qualité de son twist final et contraint le spectateur à prendre parti pour certains personnages pour mieux les condamner par la suite. D’autre part, il nourrit son intrigue d’une ambiance fantomatique quasi inédite (aujourd’hui encore) dans le cinéma français, renforcée par l’utilisation du noir et blanc mais également par une bande-son quasi absente et des décors lugubres à souhait (la pension qui ressemble à un manoir, les longs couloirs sombres, la piscine…). Certaines scènes font d’ailleurs terriblement penser à un film d’horreur de l’époque Hammer (l’apparition du directeur sur la photo, son retour dans la baignoire…). A mi-chemin entre l’enquête policière à la Simenon et le fantastique à la Edgar Alan Poe, "Les Diaboliques" peut également compter sur un casting de tout premier choix avec une Simone Signoret glaciale en maîtresse, la si fragile Vera Clouzot en femme trompée, le tyrannique Paul Meurisse en directeur de pension, le mystérieux Charles Vanel en policier qui n’est pas sans rappeler le futur Columbo, les amusants Paul Larquey et Michel Serrault en instituteurs ou encore les apparitions de Noël Roquevert, Robert Dalban, Jean Lefebvre et du tout jeune figurant Jean-Philippe Smet (alias Johnny Hallyday). On pourra néanmoins reprocher aux "Diaboliques" de mettre un peu de temps à démarrer ainsi qu’une interprétation parfois un brin théâtrale mais qui participe au charme des vieux films. Reste une question : pourquoi un film d’une telle qualité n’a-t-il pas suscité davantage de vocation au sein même du cinéma français ?
Clouzot prend son temps pour installer son film dans une atmosphère particulière et on le regarde faire avec plaisir. La mise en scène est de très bonne qualité et le scénario est brillament écrit du début jusqu'à la fin. Les acteurs sont excellents notamment Paul Meurisse en véritable salaud. La fin laisse bouche bée.
Les diaboliques est un excellent film de Henri-Georges Clouzot. Le scénario est travaillé, la mise en scène du réalisateur est irréprochable, les acteurs comme Simone Signoret, Vera Clouzot ou encore Paul Meurisse sont très convaincants dans leurs rôles, le film est intéressant et on ne s’ennui pas une seule seconde. Bref c’est un film à voir.
Quelques temps après "Le salaire de la peur", Clouzot retrouve Vanel et sa femme Vera Clouzot pour un film à suspense, "Les diaboliques", adapté du livre "Celle qui n'était plus", du tandem Boileau-Narcejac. Dès le début, la note est donnée, notamment avec le ton ténébreux et irrespectueux de Meurisse, et à cause duquel son amante et sa femme, cardiaque, vont tenter de le tuer. La besogne étant faite, elles le coulent dans la piscine de l'école dans laquelle elles travaillent. Porté par des acteurs très talentueux, en particulier Vanel et Meurisse, et sublimé par la mise en scène précise et angoissante de Henri-Georges Clouzot et son noir et blanc somptueux qui ne fait que rajouter de l'âpreté et une ambiance oppressante au récit, "Les diaboliques" a largement sa place dans le Panthéon des œuvres les plus effrayantes. Très convaincant.
un grand classique qui n'a rien perdu de sa force. Grand numéro d'acteurs de Signoret, Vera Clouzot et Charles Vanel. Paul Meurisse a un énorme potentiel antipathique qui marche très bien pour le film. A voir.
Un des films les plus célèbre de Clouzot, pas forcement le meilleur mais malgré tout un classique. Scénario excellement écrit qui emporte le spectateur même après plusieurs visions et le fait que l'on connaisse le "twist" final, et mise en scène parfaite, comme d'habitude. Le casting est à l'avenant. Paul Meurisse est particulièrement détestable dans son rôle de mari tyranique. Henri-Georges Clouzot prouve une fois encore, et juste après le Salaire de la peur, qu'il est un maître du suspense au cinéma et peut-être le seul à pouvoir soutenir la comparaison avec Alfred Hitchcock.
Un film suspens qui n'a rien à envier à ceux d'Hitchcock. Une fois de plus Clouzot nous montre à quel point le cinéma français peut-être précieux, méprisé à tort par la nouvelle vague, critiqué pour son classicisme, il prouve avec ce film (et beaucoup d'autres...) qu'il était un des plus grands réalisateurs de l'après-guerre. Un seul petit bémol, la musique manque parfois à certains moments.