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mattdvl
28 abonnés
49 critiques
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4,0
Publiée le 21 août 2007
Pour résumer. Une étoile pour le scénario de Boileau-Narcejac. Une seconde pour Simone Signoret. La troisième pour le jeune Serrault dont le rôle m'a fait penser à Kad Merad dans Les Choristes. Un très bon moment.
Un très grand film à suspense français, un des classiques des années 50 et du cinéma français. Le dénouement est innatendu et fait parti des plus magistrals, pour ma part, jamais vu au cinéma. Encore un chef d'oeuvre au palmares de Clouzot.
Un bon film, je me demandais tout le temps mais pourquoi ce film s'appelle "Les Diaboliques", le plan des deux femmes n'a rien de vraiment diabolique, mais à la fin j'ai compris pourquoi et j'en revenais pas, c'est vraiment la fin qui tue je ne m'y attendais pas dutout! Il a une réputation de film culte mais perso j'ai pas aimé au point de lui mettre une très bonne note, déjà à la base je suis pas fan de films en noir et blanc.
Le meilleur thriller français avec du VRAI SUSPENSE ce n'est pas du tout du polar à la gabin.Simone Signoret est splendide dans le meilleur film de Clouzot.A voir absolument.
Film qui a très mal vieilli. Les second rôles sont passés devant les premiers rôles. On s'ennuie tant, que les seconds rôles accrochent toute notre attention. Le mythe "Clouzot" en prend pour son compte. D'autant que Vera Clouzot a des air de Marie Pervenche (La FOLLE Danièle Evenou). Ce film est en fait très cruel : pour les acteurs (au pire de leur forme) mais aussi pour les spectateurs (prisonniers d'un "Must be Seen"). CLuzot est visiblement passionné de Simenon. Nous aussi. Cela ne fait pas de nous des réalisateur à succès. Lui non plus pour ce film extrêmement prévisible et un tantinet laborieux. Même Vanel n'est pas au mieux de sa forme, et touche presque e fond (de la fameuse piscine). Mais bon, il faut le voir pour s'en convaincre. C'est un bon film, mais de là à crier "Au Génie !", il faut quand même pas mal frotter la lampe... Il reste que c'est un film pas déplaisant à voir. C'est déjà pas si mal.
Prix Louis Delluc en 1954, “Les Diaboliques” est un long-métrage de Henri-Georges Clouzot inspiré du roman “Celle qui n’était plus” de Pierre Boileau et Thomas Narcejac. L’histoire raconte comment deux enseignantes, la maîtresse d’un homme marié et l’épouse légitime, vont conspirer pour assassiner l’homme en question. Mais quelques temps après que le crime a été commis, le corps disparaît… “Les Diaboliques” est une histoire tellement envoûtante qu’elle se vit au même titre que les personnages planifient, s’affolent, se calment ou se victimisent. Ce chef d'œuvre de la tension frôle parfois avec l’horrifique et sa première lecture fait froid dans le dos. Cette totale maîtrise du genre fait bien entendu penser à Alfred Hitchcock, mais Clouzot a bien son propre style. Le cinéaste français va même plus loin dans la gestion de l’angoisse et ce film noir est diaboliquement macabre. D'autres critiques sur notre page Facebook : Cinéphiles 44 et notre site cinephiles44.com
Sûrement le plus connu des films de Clouzot personnellement ce n est pas mon préféré. Mais « les diaboliques » reste un suspens remarquable avec ses deux femmes qui vont s allier pour faire disparaître leur mari/amant. Le mélange des genre avec la pointe de fantastique qu il instille fait merveille. Son suspens est parfaitement géré, et fait penser même à une mécanique que n aurait pas renié Hitchcock. Son duo d actrice fait merveille avec face à elle un Paul Meurisse parfait en mari détestable dont le meurtre est un plaisir pour le spectateur. Une découverte tardive pour moi mais une réussite de plus dans la superbe filmo de son auteur.
Ce n'est que maintenant que je découvre ce classique de la filmographie d'Henri-Georges Clouzot, sorti en 1955, mais également du cinéma tout court ! Et le film est tout bonnement excellent ! Effectivement, comme la majorité des spectateurs, j'ai complètement été happé par ce thriller qui nous tient littéralement en haleine du début à la fin ! Deux femmes, l'une maitresse et l'autre épouse, se font malmenées par un même homme. Elles décident alors de prendre les choses en main et de le tuer mais tout ne se passe pas comme prévu. Et il vaut mieux ne pas en dire plus car s'il y a certes un ou plusieurs gros twists, il y a également de nombreux petits retournements de situation tout au long de l'intrigue. Effectivement, ce qui aurait être une simple affaire de crime se transforme très rapidement en enquête passionnante, frôlant même quelques fois l'horreur (ou plus précisément le gothique, notamment grâce à l'excellente mise en scène de Clouzot). Ainsi, en près de deux heures, on ne s’ennuie jamais car même si le film n'adopte pas un rythme spécialement rapide, ce n'est paradoxalement pas un rythme lent pour autant. En effet, à l’limage de ses précédents films, c'est par des découvertes que nous avançons dans l'intrigue et chaque élément de réponse mène à une autre question dont on attend évidemment impatiemment la réponse (surtout que l'on sait qu'elle mènera elle aussi à une autre question et on a d'ailleurs jamais vraiment envie que le film se termine). De plus, les personnages sont très bien écrits. Nous avons un film de femmes, presque féministe, avec deux anti-héroïnes, très différentes l'une de l'autre, qui mènent le film de bout en bout. Concernant le casting, nous retrouvons principalement la très classieuse Simone Signoret et Véra Clouzot qui sont excellentes. "Les Diaboliques" est donc, encore une fois, un thriller captivant qui n'a pas volé son statut de film culte.
Encore un superbe film d'Henri-Georges Clouzot qui nous prouve une nouvelle fois, si besoin était, l'étendue de son talent à la fois en tant que scénariste et en tant que réalisateur. Il a son chic pour maintenir un suspens qui verse parfois dans le cinéma d'épouvante. L'intrigue s'y prête bien et l'on pourrait aujourd'hui la qualifier d'hitchcockienne même si, au bout d'un moment, il est relativement facile de deviner son aboutisement final. "Les diaboliques" est bluffant de maîtrise et les prestations des acteurs sont également impeccables. Un très bon Clouzot qui mérite amplement sa réputation de classique du cinéma français.
Considéré comme le chef d’œuvre de Henri-Georges Clouzot et l’un des grands classiques du cinéma des années 50, "Les Diaboliques" est incontestablement un film fondateur qui inspira les plus grands, à commencer par Alfred Hitchcock. Le talent du réalisateur est double ici. Tout d’abord, il s’appuie sur un scénario machiavélique qui brille par la qualité de son twist final et contraint le spectateur à prendre parti pour certains personnages pour mieux les condamner par la suite. D’autre part, il nourrit son intrigue d’une ambiance fantomatique quasi inédite (aujourd’hui encore) dans le cinéma français, renforcée par l’utilisation du noir et blanc mais également par une bande-son quasi absente et des décors lugubres à souhait (la pension qui ressemble à un manoir, les longs couloirs sombres, la piscine…). Certaines scènes font d’ailleurs terriblement penser à un film d’horreur de l’époque Hammer (l’apparition du directeur sur la photo, son retour dans la baignoire…). A mi-chemin entre l’enquête policière à la Simenon et le fantastique à la Edgar Alan Poe, "Les Diaboliques" peut également compter sur un casting de tout premier choix avec une Simone Signoret glaciale en maîtresse, la si fragile Vera Clouzot en femme trompée, le tyrannique Paul Meurisse en directeur de pension, le mystérieux Charles Vanel en policier qui n’est pas sans rappeler le futur Columbo, les amusants Paul Larquey et Michel Serrault en instituteurs ou encore les apparitions de Noël Roquevert, Robert Dalban, Jean Lefebvre et du tout jeune figurant Jean-Philippe Smet (alias Johnny Hallyday). On pourra néanmoins reprocher aux "Diaboliques" de mettre un peu de temps à démarrer ainsi qu’une interprétation parfois un brin théâtrale mais qui participe au charme des vieux films. Reste une question : pourquoi un film d’une telle qualité n’a-t-il pas suscité davantage de vocation au sein même du cinéma français ?
Peu de cinéastes ayant œuvré dans le domaine du film à suspense peuvent se targuer d’avoir été envié par Alfred Hitchcock lui-même. C’est le cas d’Henri-Georges Clouzot avec Les Diaboliques. En effet, c’est après le succès de cette adaptation de Celle qui n’était plus, dont il n’avait pas réussi à obtenir les droits, que le réalisateur britannique décida de transposer au cinéma un autre roman duo Boileau-Narcejac, D’entre les morts, sous le titre de Sueurs froides (Vertigo). De plus, il reprendra l’idée publicitaire d’interdire l’entrée dans la salle après le début du film pour Psychose. Après l’adoubement d’un tel maître du genre, il n’est pas étonnant de constater que Les Diaboliques constitue un grand moment de suspense. Si le résultat est beaucoup plus froid qu’il ne l’aurait été sûrement été si le cinéaste anglais se serait trouvé derrière la caméra, le film de Clouzot se révèle être une mécanique implacable servi par de grands acteurs de l’époque (Simone Signoret, Paul Meurisse, Charles Vanel, Pierre Larquey) et des acteurs moins expérimentés (Vera Clouzot qui est parfois à la limite du sur-jeu, Michel Serrault et, dans le rôle d’un élève, le jeune Jean-Philippe Smet, futur Johnny Hallyday) : le scénario est prenant de bout en bout et la mise en scène est sans faille. Une fois encore, Henri-Georges Clouzot signe un grand moment du cinéma français qui fut justement reconnu mondialement (il sera remaké aux Etats-Unis 41 ans après avec Sharon Stone à la place de Simone Signoret et Isabelle Adjani dans le rôle de Vera Clouzot).
Quel suspense, vraiment un grand film , Hg Clouzot nous tient en haleine avec un film digne d'un Hitchcock . Les acteurs sont bluffant, juste . Une fin mémorable. J'ai adoré cette ambiance entre thriller et film d'horreur. L'excellent Meurisse est glaçant. Et que dire de la magnifique Vera Clouzot et la sublime Signoret. Michel Serrault pour son deuxième film promet déjà.
Une Simone Signoret étincelante dans son rôle de tueuse manipulatrice, secondé par Paul Meurisse en amant abject, un suspens encore meilleur que dans un film de Hitchcock, des jeunes acteurs come Serrault et le couple Clouzot et nous voilà avec la quintessence du film noir à la française.