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Votre avis sur Les Diaboliques ?
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Thriller signé Clouzot, digne d'un Hitchcock, et d'un bon encore, ce film n'a pas pris une ride malgré ses 60 ans d'âge. L'intrigue est crédible, bien menée, parfaitement maitrisée par des acteurs inoubliables. Le rebondissement final est inattendu et saisissant. Ce directeur de pension et sa maitresse qui s'acharnent sur leur pauvre victime, déjà affaiblie par une maladie cardiaque, avec une intelligence machiavélique nous révoltent et nous glacent le sang. Les décors et l'ambiance sont stressants au plus haut point avec des passages ou les frissons sont au rendez-vous. C'est là qu'on voit qu'il n'est nul besoin d'avoir des effets spéciaux spectaculaires, des scènes gores et des monstres abominables pour réussir un film d'horreur. Avec ses acteurs de génie, son scénario crédible et réaliste, son dénouement inattendu, "les diaboliques" est un des chefs d'oeuvre du genre. Le remake "diabolique" avec I.Adjani ne lui arrive pas à la cheville et n'apporte strictement rien à l'original.
Les Diaboliques est le plus grand film de suspense hexagonal! Ce n'est certes pas pour rien si Henri-Georges Clouzot est surnommé le Hitchcock à la française. Une mise en scène parfaitement maitrisée au service d’un scénario machiavélique, le tout servi par des acteurs inspirés. Un film culte, à des années lumières de son infâme remake américain.
Un grand classique du cinéma français. Très très bon.
Un brin vieillot, le film de Henri-Georges Clouzot recelle de merveilles : un trio époustouflant (Signoret noire à merveille, Clouzot douce mais fragile et Meurisse tyrannique à souhait), de seconds couteaux (très) affutés (Vanel, Serrault, Roquevert, Lefebvre... et d'un débutant nommé Johnny Hallyday !) et d'un final digne d'un Hitchckock. Amateur de film policier en N&B, à vos postes !
L'intrigue est intéressante, mais comme tout film français de l'époque, il souffre d'une certaine lenteur de l'action. Et ce n'est pas là ma seule frustration... J'ai été incapable de reconnaître Johnny Halliday parmis tous ces mômes ! C'est rageant !
Du grand thriller. Henri-Georges Clouzot tisse tout d'abord un portrait horriblement malaisant pour ses personnages, les confronte dans un meurtre aux liens pervers pour ensuite nous plonger dans un état de paranoïa constant. Cette faculté qu'il a de nous manipuler en gérant la moindre mimique de ses acteurs payent, pas besoin de musique ni d'artifice, juste placer des miettes de pain pour nous tordre dans toute les directions en nous voilant le plus possible la bonne jusqu'à un dénouement d'une puissance implacable. Du pur génie.
Le scénario de « Les Diaboliques » de HG Clouzot (1955), tiré du roman « Celle qui n'était plus, de Boileau et Narcejac » est vraiment diaboliquement fait. C’est un travail d’orfèvre d’une extraordinaire précision car chaque plan, chaque phrase, chaque son a son intérêt soit immédiatement, soit parce qu’il annonce un élément à venir … et on sait que Clouzot était plus que « maniaque ».
Malgré le carton final, l’histoire est de nos jours connue de tous mais le maître arrive à nous tenir en haleine pendant près de 2 h ! On y retrouve ses thèmes de prédilection : la jalousie ; l’ambiguïté des relations entre les femmes avec de nouveau une blonde, Nicole (Simone Signoret) forcément native de Niort, et une brune, Cristina (Vera Clouzot) ; la religion (le petit autel dans la chambre, « Le divorce est un péché mortel » et « Je crains l’enfer » dit Cristina ….) ; la culpabilité (« C’est toi qui a … » à plusieurs reprises) et le noir (« L’obscurité a fait le reste ») ; la justice (« Vous en sortirez quand vous aurez crié la vérité » … peut-être prémonitoire du film qu’il tournera 5 ans plus tard avec Brigitte Bardot ?) …
Les acteurs sont comme dans tous les films de Clouzot superbes y compris Charles Vanel en vieil inspecteur trainaillant à la morgue et avançant pas à pas comme le fera l’inspecteur Colombo ! C’est avec plaisir qu’on retrouve dans des rôles moins importants Pierre Larquey, Noël Roquevert (magnifique lorsqu’après avoir écouté à la TSF « On ne badine pas avec l’amour » il attend avec impatience le célèbre « Quitte ou double » de Zappy Max ou encore lorsqu’il joue au mécano … comme d’ailleurs le fils de l’inspecteur Antoine, Louis Jouvet, dans « Quai des orfèvres ») … et des jeunes débutants comme Michel Serrault en pion/surveillant à l’Institution Delasalle adepte de la bouteille (« Il reviendra et nous – avec Pierre Larquey qui n’a droit qu’à 2 verres par repas ! – recommencerons à boire de la piquette »), ou Jean Lefebvre en trouffion antimilitariste ivre mort … et même un très jeune débutant qui aura peut-être un césar posthume, je veux parler parmi les élèves du pensionnant d’un certain Johnny Smet bien reconnaissable à sa coiffure.
Je passe rapidement sur les petites touches contre la Police (« La police officielle faut rien en attendre. Elle a trop de travail ») et la Médecine (le Professeur appelé au chevet de Cristina « est la meilleure oreille de Paris et une fine gueule. On y mange très bien » ou encore « Je l’aurais bien prise à la clinique mais les corbillards devant la clinique, je n’aime pas ça et la clientèle non plus ! »).
Le propre des chefs-d’œuvre est qu’à chaque fois qu’on les revoit on y découvre toujours de nouvelles choses : l’inversion subtile de la couleur des tenues des 2 femmes au cours du film ; le bronze sur la cheminée de Niort représente un lion touché au flan par une flèche ; le clin d’œil de la fin avec le petit Moinet qui malgré sa candeur (annonçant un peu le rôle du petit Gibus dans « La guerre des boutons » d’Yves Robert en 1962) est de nouveau mis au piquet car il affirme que la Directrice lui a rendu sa fronde … et point qui montre que Stanley Kubrick connaissait ce film : sur une machine à écrire on peut lire « Monsieur Delasalle » tapé à plusieurs reprises comme dans « Shining ».
Malgré le carton final, l’histoire est de nos jours connue de tous mais le maître arrive à nous tenir en haleine pendant près de 2 h ! On y retrouve ses thèmes de prédilection : la jalousie ; l’ambiguïté des relations entre les femmes avec de nouveau une blonde, Nicole (Simone Signoret) forcément native de Niort, et une brune, Cristina (Vera Clouzot) ; la religion (le petit autel dans la chambre, « Le divorce est un péché mortel » et « Je crains l’enfer » dit Cristina ….) ; la culpabilité (« C’est toi qui a … » à plusieurs reprises) et le noir (« L’obscurité a fait le reste ») ; la justice (« Vous en sortirez quand vous aurez crié la vérité » … peut-être prémonitoire du film qu’il tournera 5 ans plus tard avec Brigitte Bardot ?) …
Les acteurs sont comme dans tous les films de Clouzot superbes y compris Charles Vanel en vieil inspecteur trainaillant à la morgue et avançant pas à pas comme le fera l’inspecteur Colombo ! C’est avec plaisir qu’on retrouve dans des rôles moins importants Pierre Larquey, Noël Roquevert (magnifique lorsqu’après avoir écouté à la TSF « On ne badine pas avec l’amour » il attend avec impatience le célèbre « Quitte ou double » de Zappy Max ou encore lorsqu’il joue au mécano … comme d’ailleurs le fils de l’inspecteur Antoine, Louis Jouvet, dans « Quai des orfèvres ») … et des jeunes débutants comme Michel Serrault en pion/surveillant à l’Institution Delasalle adepte de la bouteille (« Il reviendra et nous – avec Pierre Larquey qui n’a droit qu’à 2 verres par repas ! – recommencerons à boire de la piquette »), ou Jean Lefebvre en trouffion antimilitariste ivre mort … et même un très jeune débutant qui aura peut-être un césar posthume, je veux parler parmi les élèves du pensionnant d’un certain Johnny Smet bien reconnaissable à sa coiffure.
Je passe rapidement sur les petites touches contre la Police (« La police officielle faut rien en attendre. Elle a trop de travail ») et la Médecine (le Professeur appelé au chevet de Cristina « est la meilleure oreille de Paris et une fine gueule. On y mange très bien » ou encore « Je l’aurais bien prise à la clinique mais les corbillards devant la clinique, je n’aime pas ça et la clientèle non plus ! »).
Le propre des chefs-d’œuvre est qu’à chaque fois qu’on les revoit on y découvre toujours de nouvelles choses : l’inversion subtile de la couleur des tenues des 2 femmes au cours du film ; le bronze sur la cheminée de Niort représente un lion touché au flan par une flèche ; le clin d’œil de la fin avec le petit Moinet qui malgré sa candeur (annonçant un peu le rôle du petit Gibus dans « La guerre des boutons » d’Yves Robert en 1962) est de nouveau mis au piquet car il affirme que la Directrice lui a rendu sa fronde … et point qui montre que Stanley Kubrick connaissait ce film : sur une machine à écrire on peut lire « Monsieur Delasalle » tapé à plusieurs reprises comme dans « Shining ».
Incroyable, génial, complètement bluffant! Comment un film de 1954 peut-il être aussi ingénieux, effrayant et esthétiquement parfait ?! Clouzot sera désormais mon réalisateur français préféré avec Truffaut! quel génie visuel et scénique, car même avec un scénario aussi excellent, il faut un sacré génie pour le mettre aussi bien en scène.
Mon deuxième film de Clouzot après le Salaire de la peur, que j'avais trouvé bon mais un brin longuet, Les diaboliques m'a plus convaincu : l'histoire est complexe et prenante, la mise en scène est très bonne, la direction d'acteur aussi (en même temps vu ce que j'ai lu de Clouzot pendant ses tournages, qui hurle sans arrêt sur ses acteurs, ça ne m'étonne qu'à moitié), mais derrière les acteurs sont tous excellents (même les gosses, c'est pour dire !). La première partie est pour moi très réussie : on a une tension et des personnages qu'on comprend facilement, mais après le meurtre, le film s'essouffle un peu, en attendant la dernière demi-heure qui là revient placer la barre très haut, surtout le dernier quart d'heure parfait en tension, et cette fin, quelle fin ! Je ne m'attendais pas à une telle fin, surtout pour l'époque. Elle est parfaite.
Un film haletant et original, d'une grande virtuosité. A voir.
Un film haletant et original, d'une grande virtuosité. A voir.
Adapté du roman de Boileau-Narcejac, "les Diaboliques" est une œuvre vraiment exceptionnelle. Le scénario est très habile, l’atmosphère particulièrement inquiétante (les décors glauque doivent y être pour quelque chose), la mise en scène d’Henri-Georges Clouzot est un modèle du genre (il n’a en tout cas rien à envier au Maître qu’est Alfred Hitchcock) et le casting emmener par Paul Meurisse, Vera Clouzot ou encore Simone Signoret est parfait. On est donc clairement en présence d’un des chefs-d’œuvre du cinéma français.
Encore un chef d'oeuvre de Clouzot. Si on ne lit pas les critiques alors on est bien surpris et d'ailleurs c'est écrit à la fin..... par contre Vanel dans son rôle de commissaire me parait bien loin de Columbo auquel on veut lui accorder la paternité, je ne suis pas convaincu.
Ne soyez pas diaboliques, ne racontez pas ce que vous avez vu. Ca c'est clair, ce qu'il faut dire c'est qu'il faut le voir tout simplement. Je peux quand même dire que j'ai deviné la fin, sans en être sur évidemment, ça n'a pas empêché qu'elle m'a glace le sang, je n'avais pas ressenti ça depuis longtemps, depuis Mulholland Dr certainement. Si j'ai bien aimé tout le film, il est indéniable que la dernière demi-heure est largement au-dessus, le suspens est très présent, les séquences silencieuses sont géniales, bref la partie finale est assez jouissive et angoissante. Un scénario épatant qui a beaucoup plu au géant Alfred Hitchcock, des acteurs très bons, Noel Roquevert en sorte de Columbo (c'est-ce que j'ai trouvé), Vera Clouzot plutôt bien dirigée par son mari et surtout Paul Meurisse et Simone Signoret, deux monstres du cinéma français inoubliables. Bref voilà un chef-d’œuvre incontestable, immanquable, signé d'Henri-Georges Clouzot.
Florent B.
A voir et à revoir. Un classique du cinéma français, l'intrigue, les personnages, l'audace et la férocité du scénario et l'implication des acteurs. Tout est parfait. Surtout quand on connaît le travail et le souci du détail de Clouzot. Perfectionniste qu'il était, toutes les scènes furent tournées en conditions réelles, de nuit, ou l'utilisation d'un vrai acteur pour la scène de la piscine. Bref un chef d'œuvre de suspense et de thriller à la française.
Un film policier a la française digne de ce nom, et certainement l'œuvre la plus notoire d'un des meilleurs cinéaste de chez nous : Henri-Georges Clouzot. On a affaire la a un incroyable chef d'oeuvre du suspens, qui présente une intrigue particulièrement mystérieuse, dont le coté étrange va grandir peu a peu sans jamais laisser de répit au spectateur, pour finalement arriver sur un dénouement incroyable ! H.G Clouzot montre ici tout son talent a mettre en scene un scenario, avec des plans superbes et une photographie magnifique, tout cela avec des acteurs formidables, Paul Meurisse, Simone Signoret, Vera Clouzot... Tous absolument parfaits ! Au gré d'une bande-originale tres prenante, le scenario avance, l'histoire évolue, absorbant toujours le spectateur et sans jamais se permettre un temps mort.
Voila un bon thriller à l'ancienne qui vaut le coup d'oeil ! Certains parle de Clouzot comme le Hitchcok français, vous ne serez pas déçu pour le coup. Ce film a moins vieillit que Psychose par exemple et demeure un bijou de suspens et d'interprétations féminines. N'en perdez pas une miette !
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