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    Le Dernier des six
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    18 critiques spectateurs

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    inspecteur morvandieu
    inspecteur morvandieu

    40 abonnés 2 459 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 26 mars 2024
    On retrouve dans "Le dernier des six" le caractère ludique de ces intrigues policières dont les rebondissements sont constitués par les éliminations successives des suspects -d'où le titre du film.
    Parmi les six anciens amis qui ont, quelques années auparavant, décidé de mettre en commun leur éventuelle fortune, il y en a un qui a visiblement changé d'avis. Lequel? Tout le monde est supect, même les premières victimes supposées... Toute la mise en scène consiste à faire passer les soupçons d'un personnage à l'autre.
    Cette première aventure du commissaire Wens (avec Clouzot aux dialogues et scénario) atteint rarement la qualité de 'L'assassin habite au 21", tourné l'année suivante. Soit que la mise en scène de Georges Lacombe, parfois digressive, souvent terne, manque de personnalité, soit que les personnages sont infiniment moins drôles et charismatiques que ceux dont Larquey, Roquevert et Tissier seront un peu plus tard, pour Clouzot, les interprètes. On ne retrouve que rarement la causticité du bientôt cinéaste, et seul le couple Pierre Fresnay-Suzy Delair fait preuve d'une fantaisie bienvenue, le premier par ses moqueries et sa malice, la seconde par les reproches incessants et véhéments dont elle accable son petit ami Wens.
    Luuuuuuuuc
    Luuuuuuuuc

    12 abonnés 663 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 9 septembre 2023
    « ça serait la meilleure solution. Innocent, vous seriez à l’abri, coupable, vous seriez hors d’état de nuire. Malheureusement c’est impossible. La Loi est mal faite. Je le regrette, pour vous comme pour moi.»

    Avant L’Assassin Habite au 21, il y a déjà eu un film à la fois sombre et drôle scénarisé et dialogué par Henri-Georges Clouzot, d’après Stanislas-André Steeman et interprété par Pierre Fresnay (dans le rôle de Wens), Suzy Delair (dans celui de Mila Malou) et Jean Tissier (mais pas dans le rôle de Lallah-Poor). Ce Dernier des Six est réalisé par Georges Lacombe, réalisateur tombé dans l’oubli malgré sa participation à la Mostra de Venise pour La Nuit est Mon Royaume (1951).

    Si quelques dialogues sont parfois savoureux, si le suspense qui soutient la narration est maîtrisé et le climat général attachant, on regrettera une réalisation beaucoup trop classique avec des raccords plus qu’approximatifs et une interprétation d’ensemble théâtrale (André Luguet est assez insupportable) et, parfois, criarde dont Pierre Fresnay et Jean Chevrier se sortent pourtant honorablement. Rappelons que nous ne sommes néanmoins qu’en 1941, ce qui nous pousse à un minimum d’indulgence.

    Si le film est postérieur de 2 ans à la publication du roman And Then There Were None d’Agatha Christie, le roman de Steeman, Six Hommes Morts, est, quant à lui, publié en 1930. Les deux intrigues se ressemblant sur le principe de l’élimination successive au sein d’un groupe délimité, qui n’a rien à voir avec le principe du tueur en série, il est utile de le préciser.

    Au final, il est difficile de ne pas faire le lien entre ce film et L’Assassin Habite au 21, pour les raisons évoquées plus haut mais surtout pour le personnage de Wens et son tic « patient mais », sans oublier le personnage de Mila Malou et leur intérieur si particulier. On ne joue certainement pas dans la même catégorie avec ce film mais il permet d’enrichir la colonne vertébrale du commissaire, affublé de sa maîtresse enquiquineuse et craquante tout à la fois.

    Loin d’être un chef d’oeuvre, ce film policier d’un autre âge tient ses promesses et sa place dans la filmographie de Clouzot comme une sorte de préquelle.
    Topaze87
    Topaze87

    8 abonnés 417 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 22 avril 2023
    Bon film policier à suspense qui bénéficie également d'un très beau casting, semble peut-être par moment quelque peut bâclé pour espérer mieux.
    Alain D.
    Alain D.

    600 abonnés 3 294 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 19 janvier 2023
    "Le Dernier Des Six" : Ce polar à l'ancienne, réalisé en N&B par Georges Lacombe, nous offre de bons dialogues de Henri-Georges Clouzot, et un scénario très classique mais plutôt efficace de Stanislas André Steeman. Si sa forme a quelque peu vieilli, l'intrigue nous offre un bon suspense mais un final assez attendu. Le film nous propose heureusement un casting de grande classe ou brillent la pétulante Suzy Delair (Lolita la chanteuse), l'excellent Jean Tissier dans la peau de Mr Tignol le poète riche héritier. On peut aussi apprécier André Luguet, lui aussi remarquable dans son rôle de Mr Santerre le directeur du Music-hall le Palladium, et bien sur Pierre Fresnay, débordant de charisme dans le rôle du commissaire Wens.
    pierrre s.
    pierrre s.

    440 abonnés 3 311 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 5 février 2019
    Pierre Fresnay est excellent en commissaire de police, pour le reste ce thriller s'avère agréable mais pas inoubliable.
    Estonius
    Estonius

    3 462 abonnés 5 453 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 19 juillet 2017
    On peut regretter une certaine confusion entre les personnages sinon l'enquête policière est remarquablement menée. Frenay nous fait une prestation exceptionnelle, Suzy Delair en gouailleuse est fabuleuse et Tissier nous fait du Tissier mais il le fait si bien. Plutôt bien réalisé, dialogué et photographié. A remarquer pour les curieux les statues vivantes et nues dans une scène de music-hall, la censure allemande était moins chatouilleuse sur ce plan que celle de Vichy !
    Plume231
    Plume231

    3 928 abonnés 4 639 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 22 octobre 2015
    Pas une réalisation Clouzot mais on sent bien son style tout de même. Normal puisque c'était lui qui était au scénario et aux dialogues. Comment d'ailleurs ne pas voir que ces derniers sont de lui avec cette délicieuse saveur de répliques à l'emporte-pièce bien personnelle et inimitable ???
    Et puis plaisir suprême, on avait déjà le droit au duo qui fera le charme l'année suivante de "L'Assassin habite au 21", adapté lui aussi de Steeman et surtout première réalisation de l'immense Henri-Georges Clouzot, à savoir celui formé par Pierre Fresnay, comme un poisson dans l'eau dans la peau du cynique Inspecteur Wens, et Suzy Delair, agréablement chieuse à souhait dans celle de la compagne du policier.
    A côté de ces deux acteurs qui dominent incontestablement le tout, seul André Luguet arrive à avoir une petite part du lion. Autrement Jean Tissier a un rôle trop court pour pouvoir vraiment se faire remarquer (il aura heureusement un rôle beaucoup plus consistant dans "L'Assassin habite au 21" !!!), Michèle Alfa et Jean Chevrier sont trop fades pour cela.
    Pour l'intrigue sinon, l'idée de départ est très accrocheuse, la résolution est certes prévisible mais, si on excepte une scène de représentation de music-hall longuette pas franchement utile (et dire que le réalisateur du film Georges Lacombe a vu son contrat rompu avec la société productrice du film, la Continental, pour avoir refusé d'en tourner d'autres !!!), la mise en scène est tellement efficace et donc le rythme tellement bien tenu qu'on ne peut qu'éprouver du plaisir à regarder ce film policier qui flirte beaucoup avec la comédie.
    dougray
    dougray

    242 abonnés 1 904 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 30 décembre 2014
    Beaucoup ont oublié qu’avant le grand classique "L’assassin habite au 21", il y avait "Le Dernier des six". Pourtant, de nombreuses similitudes sont à relever entre ces deux opus, des deux vedettes Pierre Fresnay (en commissaire atypique) et Suzy Delair (en chanteuse capricieuse) aux confrontations drolatiques à l’enquête mystérieuse adaptée d’un roman de Steeman proposant une ambiance à la Agatha Christie et une multitude de suspect en passant par l’exploitation délicieusement macabre du noir et blanc et la présence d’Henri-Georges Clouzot au scénario. Mais, si "Le Dernier des six" n’est pas resté dans les mémoires, c’est, sans doute, parce que Clouzot n’est, ici, que scénariste alors qu’il était, également, le réalisateur de "L’assassin habite au 21". Et cette différence est loin d’être un détail car la mise en scène (signé Georges Lacombe) n’est pas l’atout majeur de ce film et reste cantonnée dans un classicisme un peu trop sage alors que Clouzot osait davantage. Il ressort, ainsi, du film, une impression de "film à papa" pas forcément désagréable mais bien trop académique pour espérer tirer son épingle du jeu. On retrouve, donc, un montage parfois discutable, ces immanquables gros plans sur les visages crispés des acteurs censés faire comprendre aux spectateurs qu’ils vivent un moment d’angoisse ou encore ce rythme un peu trop lancinant qui n’est pas relevé par les grosses ficelles réservées par l’intrigue (voir le duel à l’aveugle dans la maison). Quant à l’intrigue elle-même, elle aurait sans doute gagné à être un peu plus alambiquée puisqu’il faut être assez peu perspicace pour ne pas découvrir l’identité de l’assassin. Heureusement, on retrouve le (dé)goût du scénariste Clouzot pour l’humanité si facilement corruptible face à l’argent et si faible face aux tentations de la chair… et qui confèrent une certaines empathie en vers les futures victimes (Jean Chevrier, André Luguet, Jean Tissier, Lucien Nat…) et qui apporte une indéniable consistance au film. Enfin, même s’ils ne sont pas au niveau de ceux d’Henri Jeanson ou de Michel Audiard, les dialogues réservent quelques bons moments…quand ils ne se fourvoient pas dans l’artificiel ou dans l’agaçant (la répétition déraisonnable de la petite phrase favorite du Commissaire Wens qui amuse mais qui devient vite lassant). Au final, "Le Dernier des six" est un film d’honnête facture, qui se regarde avec un plaisir nostalgique grâce à la noirceur de son propos, la richesse de ses personnages et ses dialogues. Bref, grâce au travail de Clouzot, quoi…
    Val_Cancun
    Val_Cancun

    55 abonnés 764 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 26 janvier 2014
    "Le dernier des six" est le prequel de "L'assassin habite au 21", sorti l'année suivante, puisqu'il marque l'apparition des inénarrables commissaire Wens et de son sidekick la chanteuse Mila Malou. (Pour info je fais exprès de parler bêtement du film comme un geek des années 2010).
    Autre point commun avec son sequel, le film est une adaptation de l'auteur belge S-A Steeman, également scénarisée et dialoguée par H-G Clouzot, même si celui-ci n'est pas encore à la réalisation.
    Alors certes la mise en scène s'en ressent, le rythme aussi, mais quel bonheur de découvrir ces comédies policières d'un autre âge, qui divertissent tout en étant très instructive sur la France de nos grands-parents.
    Caine78
    Caine78

    6 790 abonnés 7 398 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 21 novembre 2013
    Réalisé un an avant « L'Assassin habite au 21 » montre sans surprise que Georges Lacombe n'a pas le même brio qu'Henri-Georges Clouzot (ici scénariste et dialoguiste) pour adapter l'univers de S.-A. Steeman, le résultat restant plutôt classique. Mais c'est un classicisme dans le bon sens du terme, élégant et bien écrit, plein de situations savoureuses et d'acteurs de grand talent. Pierre Fresnay, impérial, Suzy Delair, gouailleuse aussi insupportable qu'irrésistible et Jean Tissier sont ainsi fidèles au poste (ce dernier évidemment dans un autre rôle), accompagnés notamment d'un André Luguet tout en classe et à la diction impeccable. Et si en réfléchissant un peu il n'est pas si compliqué de comprendre le fin mot de l'histoire, le suspense reste bien rodé et l'enquête séduisante par plusieurs aspects, notamment la façon dont le commissaire « Wens » mène ses enquêtes (patient, mais déterminé ; patient, mais compétent !). Bref, un bon polar comme on les aime, très professionnel et avec en bonus une chasse à l'homme de belle facture pour conclure : plutôt réussi.
    Parkko
    Parkko

    161 abonnés 2 020 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 5 juillet 2013
    J'ai regardé ce film car on y retrouvait des personnages de l'assassin habite au 21, film que j'ai beaucoup aimé, et qu'Henri Georges Clouzot était dans le nom des scénaristes. Bref, deux bonnes raisons de voir ce film. Alors après, certes, le film est moins réussi que l'assassin habite au 21, c'est moins prenant, moins bien filmé, moins drôle. Mais c'est quand même un petit film tout à fait sympathique. On pense beaucoup à Agatha Christie et à ses dix petits nègres, sorti il y a peu (1939, le film est produit en 1941), avec ainsi une disparition progressive des suspects qui deviennent, alors, non plus des suspects mais des victimes.
    Peut-être qu'on pourrait trouver des personnages un peu plus pêchus, un peu plus mordants, pour réellement faire que le tout prenne forme, surtout que la mise en scène est parfois un peu mollassonne, ce qui est dommage pour un film qui aurait mérité un meilleur traitement. Mais tout de même, le dernier des six reste un film plutôt réussi.
    chrischambers86
    chrischambers86

    13 920 abonnés 12 474 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 12 décembre 2012
    Petit, nerveux, èlègant, narquois et subtil, le commissaire Wenceslas Vorobeïtchik dit "Wens" avait en cette annèe 1941 le visage inoubliable de Pierre Fresnay dans l'excellent film de Georges Lacombe intitulè "Le dernier des six". C'est donc aux heures les plus sombres de l'occupation, qu'apparut pour la première sur les ècrans la figure de ce commissaire attachant imaginè par le romancier belge Stanislas-Andrè Steeman! Une intrigue rythmèe et passionnante à suivre avec des cadavres et un Fresnay visiblement à l'aise en Wens! Avec aussi deux dèbutantes: l'irrèsistible et "encombrante" Suzy Delair alias Mila-Malou qui fait son numèro et Martine Carol dans un rôle de figuration! Notons en passant qu'on devait revoir Fresnay, l'annèe suivante, dans un autre policier, le superbe "L'assassin habite au 21" de Clouzot, à une èpoque où les cinèastes devaient pour s'exprimer ruser avec la censure vichyste! Belle rèussite...
    soniadidierkmurgia
    soniadidierkmurgia

    1 199 abonnés 4 182 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 6 octobre 2013
    La patte d’Henri Georges Clouzot, scénariste, marque fortement ce whodunit inspiré des « Dix petits nègres » d’Agatha Christie. Clouzot avec cet exercice de style se rode pour sa première réalisation qui viendra un an plus tard avec « L’assassin habite au 21 ». Bien sûr le film semble un peu daté dans les rapports artificiels qu’il instaure entre les personnages . Mais il reste toujours l'immense plaisir de revoir des acteurs hauts en couleur comme Pierre Fresnay, Suzy Delair ou André Luguet. L’intrigue est parfois tirée par les cheveux et il faut un peu d’indulgence pour admettre certaines ficelles même si l’idée de disperser six oisifs autour du monde pour faire fortune permet de faire vagabonder les esprits voyageurs. Le retour de chacun est entouré d’un mystère qui pourra être apprécié différement de chacun selon qu'il est plus ou moins cartésien. Les dialogues sont quelquefois sidérants comme cette phrase que l’on ne pourrait plus trouver dans un film de nos jours où un des six personnages se sentant menacé déclame avec le plus grand naturel : "Je ne sais pas si c'est l'habitude de vivre avec les nègres mais j'ai acquis là-bas une sorte d'instinct, comme une pré-science! ». Ce racisme décomplexé n’a plus cours aujourd’hui et l’on peut s’en féliciter même s’il faut refuser toute forme de censure. Pierre Fresnay apparaissant pour la première fois en commissaire Wenceslas Vorobeïtchik, montre ici un aspect de son jeu qui n’a pas souvent été mis en avant ; une certaine nonchalance teintée d’une ironie taquine du meilleur goût. Suzy Delair pour sa première apparition à l’écran dans un rôle sur mesure (elle est la compagne de Clouzot) fait preuve d’une gouaille qui deviendra sa marque de fabrique. André Luguet quant à lui, acteur un peu oublié, rappelle que sa classe naturelle et son abattage rendaient meilleurtous ceux qui avaient la chance de lui donner la réplique. Le whodunit est un compartiment du genre policier largement abandonné depuis les dernières adaptations cinématographiques d’Agatha Christie dans les années 80 par Sydney Lumet et Guy Hamilton, on peut le regretter car cela reste une des recettes les plus efficaces pour construire un suspense digne de ce nom. Un remake pourrait donc être envisagé avec bonheur.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 19 avril 2011
    Ce film tourné en 1940 est une avant-première pour "L'assassin habite au 21" de 1941 où on retrouvera Suzy Delair et Pierre Fresnay et où s'exprimera pleinement cette fois le talent de Clouzot. L'action est plus lente et le suspense moins grand, mais les dialogues sont savoureux et font qu'on regarde ce film avec plaisir.
    teofoot29
    teofoot29

    90 abonnés 648 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 26 juillet 2010
    Adapté de Steeman par Clouzot et réalisé par Lacombe, ce film connut un grand succès sous l'occupation, et finalement, Le dernier des six en y réfléchissant, est quand même un peu facile. A voir pour Suzy Delair et Pierre Fresnay.
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