Beau film, plus beau que drôle par moments. C'est pas un grand film, certains moments sont un peu vides mais on passe tout de même un bon moment car l'on retrouve cette intelligence subtile qui n'existe plus dans les films d'aujourd'hui.
Une bonne comédie classique avec Louis de Funès ! Ce n'est assurément pas la meilleure, mais elle est poilante ! On prend beaucoup de plaisir à suivre les frasques de Monsieur Septime notamment dans la première partie du film à l'intérieur de son restaurant avec du comique de situation, de geste et de mots, on en redemande. Malheureusement, la seconde partie du long-métrage se transforme plus en une espèce de film d'action avec des cascades plus ou moins réussies et des frasques moins percutantes. Bernard Blier quoique très bon reste en retrait par rapport à de Funès. En conclusion il reste tout de même un classique de l'époque.
Ce n'est pas mon film préféré de cet immense Louis de Funès mais il se laisse regarder avec plaisir, quasi essentiellement le premier tiers. Car les deux suivants, se noyant dans une histoire de kidnapping, au fond pas très intéressante, m'ont fait perdre pied et je me suis ennuyé.
Je l'avais déjà vu quand j'étais petit et je n'avais pas aimé car je n'avais rien compris et je trouvais que les gags avaient vieillis. Mais après un second visionnage, je ne peux pas m'empêcher de reconnaitre que j'ai passé un très bon moment. Le grand restaurant est en réalité une succession de gags cultes et jouissifs. De Funès a une très bonne prestation, Bernard Blier est également hilarant. Le côté thriller du film est également très réussi ! Bon après le scénario est un peu cousu de fils blancs mais la recette du soufflet de pomme de terre nous aide à faire passer le tout. Alors n'oubliez pas : "Herr Muller Ich wiederhole Ein kg Kartoffeln Ein liter Milch Drei Eier Neunzig gramm Butter Salz und... Und? Muskatnuss! Muskatnuss, Herr Muller!"
"Le Grand Restaurant", comédie française réalisée par Jacques Besnard, sortie en 1966. Un film coécrit par Louis de Funès, qui pour la première fois de sa carrière participe à l'écriture, au choix de l'équipe et à celui des acteurs après l'immense succès de "La grande vadrouille", son film précédent. Dialogues de Jean Halain (le fils de André Hunebelle). Avec Louis de Funès, Bernard Blier, Noël Roquevert, Paul Préboist, Pierre Tornade, Maurice Risch ou encore Grosso et Modo Une belle brochette d'acteurs comiques populaires des années 60. Un classique du cinéma populaire français. Toujours le plaisir de retrouver les mimiques de Louis de Funès et la célèbre chorégraphie qui préfigure celle de Rabbi Jacob. Un film qui, comme beaucoup de film avec Louis de Funès, se voit et se revoit régulièrement.
Comédie fort sympathique avec Louis de Funes toujours aussi drole avec ces mimiques ! La première heure est très bien mais la suite va bcp trop loin ce qui gâche le film. Néanmoins cela reste une bonne Comédie
Si , sans doute , le mélange des genres entre comédie de restauration et espionnage , ne fonctionne guère sur la durée , et que de ce fait le scénario paraît bancal et insignifiant , on ne peut que se régaler des divers morceaux de bravoure de De Funès et Blier , sans oublier une belle brochette d'excellent second rôle , notamment parmi les interprètes inspirés de l'équipe du restaurant . Pas un grand film , mais de forts bons moments et des scènes marquantes, surtout dans toute la première moitié .
Voici un film tout à fait dans la moyenne de ce que l'on appelle "un de Funès" : peu importe que le scénario soit grossièrement ficelé, tout est bâti autour de de Funès, tout est prétexte à lui faire jouer son numéro et c'est toujours un feu d'artifice. Ce principe ne fonctionnait qu'avec lui et avec personne d'autre, ni avant, ni après lui parce qu'il était unique. "Le Grand Restaurant" est typiquement une bonne petite comédie populaire des années soixante.
Louis De Funès est irrésistible dans cette comédie menée tambour battant! Les seconds rôles sont eux aussi excellents tout comme les dialogues et le scénario. Un chef d’œuvre tout simplement!
une comédie qui vaut surtout pour le génie comique de Funès, ses déguisements, sa confrontation avec B. Blier et quelques moments vraiment bien amenés (la recette de cuisine). c'est aussi un questionnement autour du poids des responsabilités liées au pouvoir politique. pour autant, le scénario reste assez simpliste.
La première partie de ce film est probablement la meilleure. De Funes y incarne un patron d'un restaurant gastronomique pleutre avec son cuisinier, obséquieux avec ses clients et odieux avec ses salariés.
L'acteur, qui signe aussi le scénario et la direction d'acteurs, insuffle à cette comédie ses mimiques légendaires.
C'est un plaisir de suivre ce personnage dans son restaurant et de le voir faire face à tout un tas d'imprévus avec toujours en ligne de mire la conservation de sa réputation.
Puis le film s'en éloigne pour devenir un mélange de film policier et de film d'espionnage. Il y a d'ailleurs un peu de James Bond dans la dernière partie du film.
Malheureusement, si les cascades sont bonnes, cette partie repose essentiellement sur un running gag un peu épuisant. Clairement moins inventive que le début, cette partie me semble plus paresseuse, au risque de perdre le spectateur.
"Le Grand Restaurant" se laisse regarder, clairement, mais ce n'est pas le sommet de la carrière de De Funes.
Voilà bien longtemps que je ne m'étais pas relancé dans ce Louis De Funès, réalisé par Jacques Besnard et sorti en 1966, qui fait clairement partie de mes films d'enfance, comme la plupart des films de l'acteur d'ailleurs. Néanmoins, je dois avouer que ce n'est pas mon préféré et les critiques générales s'accordent d'ailleurs à dire que ce n'est effectivement pas le meilleur De Funès. On suit ici les aventures de M. Septime, patron d'un grand restaurant parisien, qui est accusé d'être complice dans l'enlèvement d'un chef d'état sud-américain. Il devra alors étroitement collaborer avec la police pour prouver son innocence. Le film se divise alors en deux parties bien distinctes. Dans la première, écrite par De Funès (et ça se voit !), on ne reste que dans le restaurant à suivre les gags et pitreries de M. Septime ainsi que de ses employés. De Funès endosse alors son personnage habituel, c'est-à-dire celui du lèche-cul avec les plus puissants et du très autoritaire avec les plus faibles. C'est certes une recette que l'on voit dans la plupart de ses films mais c'est une recette qui fonctionne toujours aussi bien, on ne se lasse pas de voir et revoir les mimiques du comédien. Et puis la seconde partie tranche radicalement avec la première en se dirigeant plus vers le film d'action. Alors, c'est une partie qui est loin d'être désagréable mais elle est tout de même un peu plus longuette que la première partie. On aurait même l'impression d'être devant deux films complètement différents ; beaucoup de scènes de la première partie (comme la répétition ou De Funès déguisé par exemple) ne servant finalement à rien par rapport à l'intrigue principale. Même si les deux parties sont très bonnes à leur façon, il reste l'impression d'un film qui peine à être cohérent sur l'ensemble. "Le Grand Restaurant" reste malgré tout un bon film, même s'il ne fait donc pas partie des meilleurs du comédien !
En 1966, pour son premier long-métrage, Jacques Besnard signe une comédie française au service d’un Louis de Funès survolté. Le scénario ne présente guère d’intérêt mais permet à son acteur principal d’enchaîner les gags et les pitreries au côté de seconds rôles facétieux (Bernard Blier, Paul Preboist, etc.). Plusieurs séquences au sein du restaurant figurent d’ailleurs comme des scènes d’anthologie (la recette du soufflé à la pomme de terre, la leçon de service en salle, etc.). Malheureusement, la seconde partie du film consacrée à une enquête policière assortie de courses-poursuites en voiture relève de la grande bouffonnerie. Bref, malgré son gros succès commercial lors de sa sortie, il ne s’agit pas d’une œuvre majeure du célèbre humoriste.
Comme dans presque tous ses films, le scénario ne tient pas debout, le seul intérêt du long métrage est l'interprétation de de Funès, comme toujours fort avec les faibles, faible avec les forts. La seule bonne scène se déroule dans le restaurant quand Septime espionne ses propres employés. Le reste du film se passe ailleurs, et on se demande pourquoi il s'appelle ainsi. La danse avec les assiettes préfigure celle de Rabbi Jacob. À noter un petit rôle tenu par France Rumilly qui joue la bonne sœur dans les Gendarmes, un autre joué par Olivier de Funès. Roger Caccia, qui joue le pianiste, est obligé de cacher son visage pour cacher son rire, lors d'une scène avec de Funès.