Encore un beau film pamphlétaire à la Mocky, mais parfois gâché d’un naturisme excessif, qui était une idée des œuvres précédentes mais qui constitue l’essence de celle-ci. Le niveau technique est toujours très bas, avec des phrases qui finissent où ne sait trop où, sans parler des acteurs qui récitent : au niveau dialogues, du coup, c’est un raté monumental. Les agréments et éléments externes prennent aussi tellement de place que le scénario passe un peu à côté du sujet. C’est un film légèrement bâclé sur de nombreux plans.
Mocky s'attaque à la classe politique, chose déjà faite dans de précédants films, mais cette fois-ci avec un cran en moins. Outre les interprétations toujours bonnes des acteurs, le film souffre d'un scénario un peu bâclé et d'outrances gratuites (notamment M Blanc en écologiste nudiste). Ce film n'est certes pas le meilleur Mocky, mais se laisse cependant voir.
Mocky tapant sur le monde politique ? Ça n'est pas nouveau. Mais, ce qu'il y a de nouveau, c'est le traitement choisi. Ici, le franc-tireur du cinoche français (comme beaucoup aimaient bien l'appeler) opte pour un traitement par l'absurde. À partir de là, il faut bien avouer que le concept fonctionne pendant un moment, avant de devenir assez lourdingue, à l'image de la scène entre Michel Blanc et Josiane Balasko. À l'image aussi de la scène finale qui est ratée. À part ça ? Le trio Jacqueline Maillan/Michel Blanc/Jean Poiret fonctionne bien. La première est une sorte d'Arlette Laguiller bisexuelle qu'il faut voir au moins une fois avant de passer l'arme à gauche. Le deuxième, ans un rôle de nudiste, est impayable et pour lui, rien n'est plus beau que de se trimbaler avec le service trois pièces à l'air et le troisième est un royaliste pourri jusqu'aux ongles qu'il est impossible de détester. Les seconds rôles sont aussi très bons, à part deux ou trois, dont Roland Blanche. Il y a des films plus mauvais que ça chez Mocky, mais il y en a de bien meilleurs aussi.
Le trafic de décorations est un des grands classiques de la corruption d'état, déjà en 1887 le président Jules Grévy dû démissionner à cause de cela. Mocky en reprend l'idée en incluant dans son film des personnages farfelus, voir Mailllan en fausse Arlette Laguiller bisexuelle est quand même quelque chose de croquignolet, même si le personnage n'est pas formidablement écrit, Blanc en nudiste, la quéquette à l'air est impayable et on remarquera que dans sa communauté on pisse par terre devant tout le monde, fallait oser ! Poiret en royaliste est très classe et ces dames ont des points de vue sur le sexe très décontractés. Tout cela est un peu potache, certains gags tombent à l'eau mais c'est la loi du ce genre, et puis on se demande si Mocky n'a pas raté la grande scène finale, on passe néanmoins un excellent moment
Michel Blanc en militant du naturisme, Jacqueline Maillan en gauchiste pourfendeuse des corruptions politiques et Jean Poiret en activiste nostalgique du royalisme sont les personnages principaux d'un sujet satirique où il est notamment question d'un trafic de décorations, comme au bon vieux temps de la Troisième République. C'est dire que Mocky n'est pas trop au goût du jour. Michel Blanc paie de sa personne en passant une bonne partie du film tout nu, mais il est mal récompensé de son "investissement" par la comédie inepte et grossière de Jean-Pierre Mocky. Quoi de plus naturel pour le cinéaste anar que d'éreinter les moeurs politiques? Mais c'est fait au moyen d'une intrigue si dérisoire et de personnages si insignifiants que la farce n'est pas plus drôle que pertinente (ou impertinente). La réalisation de Mocky est approximative, foutraque au point qu'on ne sait plus vraiment ce qu'il raconte ni même ce qu'il dénonce. Investissant en quelques séquences l'Assemblée Nationale, il l'utilise comme un décor vide de sens, sans substance, incapable de la moindre idée satirique sur le parlementarisme. C'est à se demander ce qu'il fait là. Les dialogues sont parfois gratuitement vulgaires, ce qui indiquerait l'inspiration humoristique défaillante du cinéaste. Dans ces conditions, le sujet est soporifique. Et si le chien promené par l'intrigant maître-chanteur, personnage raté et très flou, joué par Darry Cowl, mord les mollets de quelques uns et s'appelle...Jean-Pierre, nul doute que la métaphore ne convient pas à cette comédie inoffensive.
J'aime et adore Mocky pour ça folie , pour son audace ( que peut de réalisateur puisse avoir ) ,son dialogue cru , ici il à mis le paquet , c est comme si ont lâcherais des fous d un asile dehors !! Oui , complètement fou , très osée ( comme j'aime ) et alors un dialogue ça vole bas .......oulalala ! . une belle brochette de comédien , mais non avec Poiret , Maillan , encore plus débile que avant ! ! !