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inspecteur morvandieu
36 abonnés
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2,5
Publiée le 9 novembre 2024
Le film commence par une dispute entre l'architecte Dardamelle et son épouse, laquelle lui annonce qu'il est cocu. Marcel Pagnol s'empare de la pièce de théâtre du dénommé Emile Mazaud et il écrit le scénario et les dialogues du film d'Henri Verneuil. Que doit-on à Pagnol de l'adaptation dans ce qui prend d'emblée la forme d'une comédie provençale? Une certaine verve bien identifiable et quelques dialogues spirituels de son cru probablement. Le "concept" de cette comédie théâtrale est de prendre à contre-pied le modèle du mari cocu. Dardamelle, loin de cacher son déshonneur, en fait la publicité, jusqu'à indisposer son entourage, afin de faire porter le discrédit sur l'épouse adultère et son amant. Le film joue constamment de ce paradoxe, et si certains textes sont amusants, il en est d'autres, Pagnol ou pas, qui sont balourds ou redondants et qui relèvent du mauvais vaudeville.
Le troisième acte est franchement mauvais, voire grotesque, avec ces scènes de carnaval dans la ville et ce monologue final du mari cocu qui prétend à l'émotion (analogue aux reproches du fameux boulanger de Pagnol adressée à sa femme fautive), discours qui fustige la femme volage dans un esprit patriarcal et surtout sans faire la moindre allusion aux écarts conjugaux des maris en général... Le couple Fernandel-Jacqueline Pagnol n'est pas convaincant. De telle façon que les deux rôles les plus réussis sont secondaires: celui de Pauline Carton, en domestique ébahie par la situation, et celui de Saturnin Fabre, en médecin aliéniste dépêché au chevet du mari cocu.
Très décevant. Une idée de départ originale, mais un scénario d'une bien triste pauvreté. Les dialogues ne sont pas mauvais, loin de là, mais ne suffisent pas à sauver le film. Le pire, ce sont les cinq dernières minutes, avec un monologue pseudo-moralisateur consternant.
Quel beau divertissement que cette comédie qui devrait ravir les amateurs de bons mots, de situation inattendue et de bien "pensance". Ce film tourne en ridicule les bonnes mœurs, l'hypocrisie que le "cocuage" génère. Le scénario est très bien construit et les dialogues savoureux. A voir par tous les amateurs de comédie et les fans de Fernandel qui excelle une nouvelle fois, nous pousse une petite chansonnette et nous montre son immense talent (cf la tirade finale)
Heureusement que Pagnol a fait beaucoup mieux que ce boulevard moralisateur sur les cocus mis en scène par Verneuil. Il y a quelques bonnes saillies – dans les dialogues – et si le grand Fernandel s’en sort à peu près indemne, l’ensemble demeure bien faible, ne nous épargnant pas une fin larmoyante et de peu d’intérêt.
Pagnol/Verneuil, belle affiche et effectivement les dialogues sentent l'huile d'olive et l'ail. Un cocu (Fernandel) au lieu de verser dans le pathétique, est fier de sa belle couronne de cornes et décide de le faire savoir au reste du monde. Petite comédie plaisante grace à la performance du grand Fernandel....
Excellente comédie, un vaudeville original et une bonne leçon d'autodéfense face à l'inversion des valeurs par des dialogues percutants. Fernandel fantastique comme toujours. Un joli témoignage des mœurs et de la ville d'Aix en Provence des années 50.
Excellente comédie où l'Ironie règne en maître ! Tel est pris qui croyait prendre ! Réalisation, scénario et acteurs formidables !!! Un Fernandel dont le talent n'est plus à démontrer !!! A voir et à revoir !!!