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weihnachtsmann
1 141 abonnés
5 118 critiques
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3,0
Publiée le 6 mars 2017
Le film fait vraiment penser à un album d'Asterix, dans ce village où les clans qui s'aiment bien quand même sont tout le temps en train de se quereller.... Je trouve qu'il y a même du Don Camillo....L'histoire de l'enfant est presque secondaire sauf dans la dernière partie qui devient plus jolie. Au final c'est assez bon enfant mais ce n'est pas vraiment profond malgré le thème qui n'est pas sans rappeler "Marius".
" Le boulanger de Valorgue " sympathique comédie de Henry Verneuil . L'histoire se déroule dans le petit village de Valorgue . Tout le village est en émois car le fils du boulanger aurait mis enceinte la fille de l'épicier avant de la laisser et de se faire la malle pour l'Algérie . Le village est divisé . Il y a ceux qui prennent partit pour le fils et qui se voient interdir d'accès à l'épicerie et ceux qui prennent partit pour la fille et qui deviennent indésirable chez le boulanger . Le ton monte très vite entre les deux camps semant une véritable zizanie dans le village ... " Le boulanger de Valorgue " est une sympathique comédie des années 50 signé Henry Verneuil . L'histoire est originale et bien sympathique celle d'un un village qui va se trouver divisé en deux camp et devenir un veritable lieu de conflit ce qui va donner lieu à quelques situations cocasses comme on les aimes . Dommage que la 2e partie du film soit moins drôle et qu'on est pas un peu plus exploité cette histoire . Malgré tout on passe un bon moment . Le casting est bien sympa avec à sa tête le génial Fernandel excellent et hilarant dans le rôle de se boulanger qui va tout faire pour laver l'honneur de son fils accuser par la moitié du village d'avoir mis enceinte la fille de l'épiciére avant de la laisser tomber . Pour laver l'honneur de son fils il ira jusqu'a interdire l'accès de la boulangerie à la moitié du village semant une veritable zizanie au sein du village et créant des situations comiques comme on les aimes . Un sympathique divertissement des années 50 qui connu un beau succès à sa sortie en 1953 ( 3,7 millions d'entrées ) .
Je n'ai pas beaucoup accroché à la comédie qui est loin d'être drôle. Le film contient trop d'accès de colère et des habitants survoltés par les comportements de l'épicier et du boulanger du village. Les habitants étant pris à partie pour une histoire d'enfant hors mariage entre les enfants du boulanger et de l'épicier, les prix montent et les tensions aussi. C'est bien rythmé mais pas assez drôle. Il y a un vrai aspect "village gaulois" sans en avoir l'humour. Ce n'est pas le meilleur Fernandel et ma déception vient également du fait que l'on ne le voit pas beaucoup aux fourneaux réaliser des délices de pâtisserie / boulangerie. Pas génial !
La veille de son départ au service militaire, le fils du boulanger fait un enfant à la fille de l'épicière. Le point de départ de ce film parait un peu mince et on se dit qu'on va assister à un film de plus sur les filles-mères sous le soleil de Provence, thème abondamment traité dans les années 30-40 par Pagnol (cf la Trilogie Marseillaise, Angèle, la Fille du puisatier), et pourtant il n'en est rien. Parce que contrairement aux films de Pagnol, on a droit ici à une vraie comédie et non pas à un mélodrame. Et parce que d'un point de départ somme toute assez simple, les éléments s'enchainent pour le plus grand bonheur des spectateurs: spoiler: c'est la guerre dans le village, le receveur des postes se croit au maquis, le boulanger et l'épicière refusent tous les deux de servir les partisans de l'autre camp, la famine guette, le facteur alcoolique réquisitionné pour faire du pain met le feu à la baraque, le vendeur de vélos se lance dans le marché noir, les musiciens de la fanfare font la grève ("on aurait bonne mine de jouer la Prière d'une Vierge alors qu'une fille du pays promène un enfant qu'on sait pas d'où il vient") . Bref on ne s'ennuie pas à Valorgue...
Un film qui ne fait pas parti des "tubes" de la filmographie de Fernandel, mais qui gagnerait à être davantage connu. On rit volontiers devant ces personnages tous plus pittoresques les uns que les autres. Si vous avez aimé Fernandel en Don Camillo, vous allez l'adorer en Félicien Hébrard, boulanger fier et fort en gueule ("mon coeur est énorme, mais j'ai aussi un pied, et si vous sortez pas tout de suite ce pied ira se flanquer quelque part, que vous pourrez plus vous asseoir"), spoiler: mais qui finira par montrer son bon cœur.
Nous sommes dans une comédie, pourtant l'humour est totalement absent et les personnages à la longue deviennent trop lourd (l'accent du midi en devient insupportable). Vraiment pas le meilleur Fernandel.
Un très bon film remplit de quiproquo et de situations des plus amusantes et comme toujours un énorme Fernandel en action qui relève encore plus la valeur du film. J'ai adoré et j'espère que vous aimez vous aussi ces anciens films Provençaux aux accents et humeurs inoubliables. Je note ce film 4 étoiles sur 5.
Valorgue, petit village des Bouches du Rhône est en ébullition. Une fille du village s’est faite faire un môme. Et le soupçons se dressent en direction du fils du boulanger. Une scission s’opère. « Le Boulanger de Valorgue » est la troisième collaboration entre Henri Verneuil et Fernandel. Mais celle-ci accouche d’un film qui n’est que très moyennement réussi. Les thèmes centraux: tels que l’hypocrisie, la mise en doute de l’amitié, les réputations et prestiges bafoués et les jugements infondés ne sont pas suffisamment exploités pour espérer captiver pleinement le spectateur. Même Henri Verneuil (cinéaste très controversé à son époque et aujourd’hui réhabilité) pouvait se planter. Fernandel quant à lui, trouve un rôle qui lui convient très bien: celui d’un boulanger colérique et agacé par les événements. C’est lui et lui seul qui tient le film à bout de bras. « Le boulanger de Valorgue », avec son ton exclusivement folklorique et sa mentalité typique des années 50 ne fait incontestablement pas partie des réussites de son réalisateur ni de son acteur principal.
"Le boulanger de Valorgue" est une bonne tragi-comédie provençale des années 50. L'histoire, bien que farfelue et un peu de vieille mentalité (demander la permission aux parents ou encore le mariage avant de faire des enfants étaient des valeurs morales très en vogue à l'époque), reste sympathique et amusante à suivre. La qualité du scénario et des dialogues ainsi que l'interprétation énergique des acteurs (Fernandel en tête) sont bien sûr les points forts du film. C'est également très drôle de voir tout ce beau monde se quereller à cause d'une histoire d'amour qui aura comme grave conséquence de diviser le village en deux camps et de priver ainsi certains habitants de leur pain quotidien. Henri Verneuil brosse ainsi (presque à la manière d'un Pagnol) un tableau charmant et convivial du Sud de la France avec ses magnifiques petits villages ruraux vallonnés et leurs habitants bavards, bons vivants mais qui aiment aussi s'échauffer les esprits pour des futilités sous le chaud soleil de leur Provence tant appréciée. A voir si vous aimez ces films empreints d'une certaine nostalgie cinématographique d'une époque désormais révolue.
De par son histoire et le contexte il m'a fait penser au chef d’œuvre "la fille du puisatier", mais même s'il est assez distrayant et que dans la forme il est bien fait, il n'apporte rien de nouveau ni d’extraordinaire. Bref un film sympa qui se laisser regarder mais sans plus!
Une adaptation d'une œuvre de Marcel Pagnol qui ne casse pas trois pattes à un canard,même si Henri Verneuil retranscrit avec verve et une certaine poésie l'univers marseillais et truculent du romancier. C'est une de ses nombreuses collaborations avec Fernandel,clairement à l'aise dans les frusques d'un boulanger,courroucé que son fils ait eu un enfant avec la fille de l'épicier. Querelles de clochers,amitiés mises en doute,humanité bafoué puis retrouvée... Des thèmes toujours amusants,mais assez mal exploités par Verneuil,plus préoccupé par plaire au spectateur,de façon chaleureuse,plutôt qu'à construire une histoire probante,comme sû si bien le faire plus tard Claude Berri par exemple avec "Jean de Florette". "Le Boulanger de Valorgue"(1953)est donc un divertissement folklorique,qu'il vaut mieux voir dans sa version noir et blanc,celle colorisée étant de mauvais goût.
Bonne comédie, si bon de voir de vieux films comme on en fait plus ! "Lavez votre linge en famille avec TOUTBLANC!" ... "Vous m'en mettrez 2 caisses" !!! :D
Le Boulanger de Valorgue, film qui laisse à désirer tant l'histoire est ennuyeuse, voire stupide. La mentalité de l'homme, la défense de ce dernier, voilà ce que Verneuil voulait mettre en avant, chemin périlleux. Attaquer les mottes de terre, surtout à l'époque ne devait pas être chose facile. Encore aujourd'hui, les histoires romanesques, histoires déroutantes, n'amènent que incompréhension. On comprend que le boulanger qui met la fille de l'épicier enceinte, ce n'est pas forcément bien, et ? Peuple qui s'énerve ! Rien de transcrit. Mais (il y a un "mais", oui) les mimiques sont fantastiques, les acteurs géniaux et un Fernandel au sommet de son art même quand le film perd la raison. Devant l'objectif, l'aisance domine chez cet acteur qui a porté avec maîtrise l'humour à la française. Comme quoi, un acteur peut soulever un long métrage pour éviter qu'il plonge.
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3,5
Publiée le 7 septembre 2020
L'heure est grave dans le village paisible de Valorgue! Quand le peuple est affamè, l'autoritè ne peut plus rien [...] Le pain de la discorde, un village dans le pètrin...Les jeux de mots ne manquent pas pour parler de ce classique du tandem Henri Verneuil / Fernandel qui sent bon la farine et le vèlo avec le triomphe des rouleurs d'antan! En digne reprèsentant de sa commune, Fernandel incarne un boulanger de choc, qui domine tout son village provençal! Du Verneuil cousu main avec une municipalitè au complet (Vilbert, Ardisson, Gènin...) et le joli petit village de Mimet dans les Bouches-du-Rhône qui a servi de dècor au film! Une commune à 80 kms de Marseille et 53 kms de Tarascon, avec un beau soleil de Provence et la musique de Nino Rota! A noter que Francis Linel joue le fils du boulanger! On l'a vu ces derniers annèes au journal de 13h où France 2 lui a consacrè un reportage! Linel et le Tour de France ont en effet vècu une grande histoire d'amour, au même titre que Annie Cordy qui vient de nous quitter! Version colorisèe à èviter...