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    Brelan d'as
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    2,7
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    5 critiques spectateurs

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    inspecteur morvandieu
    inspecteur morvandieu

    39 abonnés 2 457 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 19 novembre 2024
    Le film de Verneuil prétend être un hommage à la littérature policière, laquelle ne manque pas de lecteurs mais n'aurait pas le prestige qu'elle mérite. Les trois sketches qu'il tourne avec les fameux Wens, Lemmy Caution et Maigret ne rendent pas, cependant, un grand service au genre...
    Verneuil adopte un style différent pour chacune de ses histoires, condensées forcément. L'intrigue bruxelloise avec Raymond Rouleau en détective Wens est la moins mauvaise des trois sans doute, grace à l'interprétation dynamique et spirituelle de Rouleau et à un classique suspense policier.
    Puis vient l'aventure confuse et rudimentaire de Lemmy Caution, une histoire de gangsters à Hambourg que son casting hétéroclite et faible discrédite encore davantage. Je ne suis pas un fan absolu d'Eddie Constantine mais, bon, fallait-il aller chercher un acteur néerlandais aussi transparent pour jouer Lemmy Caution?
    Quant au dernier sujet, avec Michel Simon en Maigret, l'enquête et les intuitions du commissaire dans un faubourg populaire et gris sont forcément simplifiées, réduites par le temps imparti.
    En résumé, le film de l'encore jeune Henri Verneuil reprend tous les codes et formes usés du cinéma de papa des années 50. Mais souhaitant réhabiliter le "sous-genre" policier, le cinéaste réussit tout compte fait: il donne plutôt envie de lire...
    Luuuuuuuuc
    Luuuuuuuuc

    12 abonnés 663 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 11 septembre 2023
    « Un bourreau assassiné, ça devient une victime. »

    Réalisé par Henri Verneuil, spécialiste des adaptations de la Série Noire et autres romans populaires qui signe ici son troisième film seulement, ce Brelan d’As met en scène trois détectives ou commissaires très en vogue dans la littérature et le cinéma du XXème : Wenceslas Vorobeïtchik, Lemmy Caution et Jules Maigret, créations respectives de Stanislas-André Steeman, Peter Cheyney et Georges Simenon. Au scénario, on retrouve les auteurs ainsi que Jacques Companéez et André Tabet. Enfin, à la distribution, seul Michel Simon a laissé son nom dans l’histoire du cinéma.

    1. La Mort Dans l’Ascenseur :
    On sera d’emblée surpris par l’apparence un rien tintinesque de Wens, quand on a pris l’habitude de le voir sous les traits de Pierre Fresnay (Le Dernier des Six, Georges Lacombe, 1941 et L’Assassin Habite au 21, Henri-Georges Clouzot, 1942). On notera le clin d’oeil dans la scène du cabaret et le fait que l’histoire se déroule à Bruxelles.
    Si les dialogues sont parfois percutants, certaines situations cocasses et les personnages globalement attachants, on regrettera un jeu globalement faux et des décors de carton-pâte.

    2. Je suis un Tendre :
    Cette fois, on retrouve Lemmy Caution à Hambourg, sur les traces d’un baron du crime américain. L’interprétation est mauvaise de chez mauvaise, pitoyable, mais les décors sont nettement plus réels.
    L’histoire, elle, est mal montée et on attend vite la fin pour découvrir, enfin, Michel Simon dans le rôle de Maigret.

    3. Les témoignages d’un enfant de choeur :
    De fait, Michel Simon est touchant en Maigret malade et vieilli, la narration est autrement plus subtile que les deux premiers sketchs mais la logique n’y est pas, hélas, et le patient voyage entre les petites mesquineries des personnages est bâclé, par manque de temps et de profondeur.

    L’ensemble est profondément indigeste, à oublier au plus vite.
    weihnachtsmann
    weihnachtsmann

    1 183 abonnés 5 185 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 16 avril 2022
    On reste un peu sur sa faim avec ses trois petits films.
    Une première enquête qui est la meilleure car un peu facétieuse, une deuxième, style américaine, mais avec ses actrices françaises et son accent amusant. Et la dernière, un Maigret assez moyen malgré Simon et l’intrigue mystérieuse. On a le vieux Paris, mais pas l’ambiance. Cela reste un film policier classique qui n’a pas la patte d’un Cremer par exemple.
    soniadidierkmurgia
    soniadidierkmurgia

    1 199 abonnés 4 182 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 27 novembre 2021
    Quand il entame le tournage de « Brelan d’as » en 1952, Henri Verneuil a déjà deux films à son actif en qualité de réalisateur où il a eu l’énorme chance d’avoir Fernandel à ses côtés qui est alors à l’apogée de sa popularité. « La table-aux crevés » et « le fruit défendu » qui distribuent l’acteur marseillais dans deux rôles tragiques ayant été de très solides succès, le jeune réalisateur peut se lancer sans son mentor dans le projet d’un film à sketches (alors en vogue) basé sur trois nouvelles mettant en scènes autant de personnages célèbres du roman policier. Tout d’abord, « La mort dans l’ascenseur » où dans le cadre d’un whodunit assez terne, l’inspecteur Wens interprété par Raymond Rouleau doit démêler un meurtre commis dans un ascenseur, s’apparentant à la résolution d’un problème de chambre close. Raymond Rouleau au charme suave et à l'assurance annonciateurs de Michel Piccoli fait ce qu’il peut pour sauver de l’ennui cette énigme mais il semble bien seul. L’inspecteur Wens né de l’imagination fertile de l’écrivain belge Stanislas-André Steeman avait connu un meilleur destin au cinéma quand Henri-George Clouzot lui avait donné l’apparence de Pierre Fresnay dans le fameux « Assassin habite au 21 » (1942) qui avait suivi « Le dernier des six » (1941) de Georges Lacombe. Les choses s’emballent avec l’arrivée du tonitruant acteur hollandais John van Dreelen en Lemmy Caution. Cette apparition juste avant qu’Eddie Constantine, la même année dans « La môme vert-de-gris » (Bernard Borderie en 1952), n’imprime définitivement sa pate sur le rôle (dix films au total). L’intrigue roborative mais sans plus n’est visiblement destinée qu’à servir de cadre aux facéties d’un John van Dreelen hyperactif et tout-à-fait convaincant qui s’il est moins canaille et « hard-boiled » que Constantine, dégage nettement plus de charme. Le brelan d’as comportant une bonne carte, le dernier sketch est forcément attendu avec l’intronisation du grand Michel Simon dans le rôle du commissaire Jules Maigret. Dans l'une des aventures écrites par Simenon, mettant le plus en avant l’humanité du célèbre commissaire, l’ancien vagabond de « Boudu sauvé des eaux » (Jean Renoir en 1932) marque fortement le personnage de sa faconde et de sa bonhomie sans que son interprétation soit forcément la plus crédible. Georges Simenon ami de Simon déclarera pourtant à la sortie du film : « « C'est lui ! C'est lui ! Comme lui, Maigret doit impressionner par sa stature. Je dis quelque part qu'il se gonfle pour faire croque-mitaine. C'est ça ! ». Il réitérera en 1975 après le déçès de Michel Simon : « Je vous dirai que le meilleur Maigret, c'était lui. […] Il a été inouï, d'une très grande qualité humaine ». Qu’ajouter d’autre, sinon que ce brelan d’as s’il a plutôt l’apparence d’une paire de « rois » n’en demeure pas moins sympathique.
    American-cinema
    American-cinema

    4 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 21 avril 2021
    Un bon premier et troisième segment, un second bien trop long pour captiver sur la durée. Retrouvez la critique complète sur https://www.american-cinema.com/brelan-das-par-henri-verneuil-1952/
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