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ManoCornuta
274 abonnés
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3,5
Publiée le 2 mai 2015
Totalement déjanté, ce film met en avant l'évidente fascination des États-Unis pour la violence et la puissance des médias. Le côté très clipesque et les incessants changements de style, de prises de vue, rendent le récit un peu difficile à suivre, mais contribuent à renforcer l'impression de délire psychotique, délira magnifié dans un casting sous tension, où il n'y a pas un personnage pour rattraper les autres (tous pourris jusqu'à l'os, ou minables, ou les 2 à la fois). Le duo principal s'en donne à cœur joie, tout comme Robert Downey Jr. Oliver Stone semble nous dire: "Vous avez pris votre pied? Vous en voulez encore? Mais vous en avez plein votre télé de ces choses-là!"; propos qui devient on ne peut plus clair dans les derniers plans du film. Brutal, sadique, torturé, Tueurs Nés est un trip hallucinatoire qui frappe fort, avec maladresse par moments mais sans laisser le spectateur reprendre son souffle.
Un film pitoyable, un simple sujet d'expérience d'incrustation numérique sans aucune logique qui se résume à regarder des gens tuer d'autres gens. Ce film fait également passer la police et les représentants de la loi pour les méchants, et le couple de tueurs pour des héros représentants de la liberté. Un film médiocre qui ne vaut absolument rien.
Je n'ai jamais été un grand fan de Tarantino. Cependant le scénario de ce dernier a été magnifié par la réalisation de Oliver Stone : La métaphore ultime des États Unis d'Amérique a revoir encore et encore. Chef d'œuvre. Intemporel.
"Natural Born Killers" était une œuvre qui m'intriguait énormément à cause de son incroyable casting et du scénariste, qui n'est nul autre que Quentin Tarantino ("Django Unchained") ! C'est donc avec surprise et étonnement que j'ai regardé ce long-métrage américain et j'en suis ressortis déboussolé.
"Tueurs Nés" en Français, est un film totalement halluciné et déjanté qui porte un message sur la société et sa violence (les médias sont encore une fois dénoncés pour leur impact sur les spectateurs) mais brillamment mis en scène par Oliver Stone ("Savages"). Sa réalisation est barrée à souhait, il alterne différentes techniques de mises en scène avec une fluidité efficace et énergique. Il filme son histoire dans un ton psychédélique et déboussolé ce qui rend d'ailleurs cette œuvre si spéciale. Les acteurs sont quant à eux d'une grande crédibilité et hallucinants comme leurs personnages. Le duo Harrelson-Lewis est bien évidemment en tête mais Robert Downey Jr ("Sherlock Holmes") ainsi que Tommy Lee Jones ("The Homesman") sont tout aussi grandioses. Leurs antagonistes sont très bien écrits et suffisamment développés pour que l'on s'attache à eux. Cependant quelques longueurs se font ressentir sur la route mais ce n'est vraiment que minime. Toute cette fresque ultraviolente est en tout cas accompagnée d'un humour noir des plus rafraîchissants et des dialogues cyniques comme je les aime.
Totalement tordu et esthétique "Tueurs Nés" est une œuvre que l'on peut qualifier de film coup de poing, malgré quelques plans inutiles et une longueur qui se fait ressentir par moments. A voir de toute urgence.
Ce film est l'un des films dont je ne comprends pas pourquoi il jugé comme un chef d'oeuvre. Vous n'avez pas aimé ou tout simplement pas compris Las Vegas Parano? Tueurs nés d'Oliver Stone est tout simplement aussi "space". Moi qui aime tout ce que Tarantino touche, je n'ai pas compris le film même si en effet on reconnaît la patte du maître. Les deux personnages principaux font vaguement penser aux deux "Bonnie and Clyde" du début de Pulp Fiction. Mais l'image est souvent (volontairement) floue et mal cradrée, ce qui donne vite mal au crâne. On a du mal a suivre le fil de l'histoire, j'ai eu l'impression que l'histoire partait dans tous les sens, dans un désordre total. Comme s'il fallait être sous substances bizarres pour comprendre la storyline de ce fouillis cinématographique.
La romance hors-la-loi, la liberté par le sang, Quentin Tarantino signe une histoire à la douce allure de Bonnie & Clyde new generation, et ça se ressentira dans la mise en scène d’Oliver Stone. On trouvera de bonnes idées dans ce bain de violence, notamment une parodie bien noire et bien grasse des sitcoms US. Mickey & Mallory joue à GTA grandeur nature, l'amour est plus fort que tout, même dans les esprits sans pitié.
L'influence de Tarantino omniprésente, Oliver Stone offre une œuvre simple et étonnante! Détesté par les uns, adulé par les autres le long métrage de Stone donne place au délire quelque part entre "Las Vegas parano" et "True romance"! Un film atypique, qui enchaîne les effets de styles géniaux, parfois lourds, mais toujours intéressants. La mise en scène survitaminée et complètement dingue pour dénoncer la dérive de la télé américaine offre un film malsain et gênant pour un concept qui l'est tout autant.
Tueurs nés est comme le Bonnie and Clyde d’Arthur Penn aux allures stroboscopiques. C’est un déluge d’images, de sang et se sons qui s’imposent au spectateur. Sursaturé d’images, Tueurs nés a été qualifié –à juste titre- de « clipesque », pour décrire un montage épileptique qui rebute réellement et qui fatigue les yeux. Outre la violence, qui aujourd’hui est légion, c’est principalement ce déluge d’image qui choque. Le jeu de Tommy Lee Jones est totalement ubuesque, tout comme celui de Robert Downey Jr, qui représentent respectivement la loi carcérale et les médias télévisés. Le personnage du flic est lubrique et malsain. Tous les personnages qui entoure les tueurs, mis à part l’indien, sont totalement fous ou totalement lâches, voire les deux. Et le couple de tueurs est fou car il adopte des lois totalement relativistes. Oliver Stone a sans doute voulu mettre en exergue la fascination morbide de la télé pour l’ultra-violence et les tueurs en série, et de ce point de vue, c’est assez bien réussi. Mais le film rebute un peu par son aspect sur-esthétisé et totalement déconnant, qui, paradoxe, fait en même temps sa valeur. A voir tout de même tant Tueurs nés s’inscrit dans son époque et fascine encore aujourd’hui.
Tueurs Nés est juste un énorme défouloir! On se retrouve pris dans une histoire complètement barré ou dès les premières secondes on est mit au parfum que ce qu'on va voir est déjanté. Du début à la fin ça n'arrête jamais! On à pas une seconde de répit. Les scènes plus dingue et originales les unes que les autres se succèdent spoiler: (la parodie d'une sictom est juste jouissive!) mais racontent quand même une histoire. D'ailleurs ça se ressent tout de suite que Tarantino est derrière le scénario, sa patte se voit tout de suite. Et quand en plus on a un Oliver Stone (bien stone pour le coup je pense) à la réalisation ça donne des plans de caméras complètement improbable, des filtres et des effets visuels en tout genre de quoi vous rendre épileptique. Seul bémol, du coup parfois ça va un peut trop vite et on à du mal à comprendre l'action. Mais Tueurs Nés c'est aussi de l'émotion et pas seulement des flingues et de la violence comme dans les très belles scènes comme spoiler: celle ou ils se marient sur le pont et celle ou ils se disputent . J'ai moins aimé spoiler: l'émeute en prison qui est beaucoup trop longue, d'ailleurs le film est trop long d'au moins vingt minutes car un film aussi rythmé ne doit pas être aussi long. Mais si ce film est une aussi grande réussite c'est grâce à son duo d'acteurs tout simplement généralissime avec un Woody Harrelson tout simplement barge et une Juliette Lewis ben..... tout aussi barge!! Ils jouent leur rôles de Mickey et Mallory à merveille. Il ne faut pas oublié aussi la b.o. tout simplement jouissive et éclectique qui colle à merveille avec l'action. Finalement Tueurs Nés n'a pas beaucoup de défauts même si il faut vraiment aimé ce genre de film et que la fin qui est correcte aurait mérité quelque chose de plus à la hauteur du reste. De plus derrière ses allures de film bourrin se cache une véritable critique envers les médias. je ne peut que vous le conseillez!
Mise en scène très agressive. Le message de Stone ne peut que passer. Les changements de plans et les flashs nous donne une sensation de malaise, voulue et maîtrisée par le réalisateur. Certes la violence y est un peu trop présente à mon goût, mais la force du cinéma est de nous faire vivre une expérience. Et de ce côté là, nous sommes servi. Woody Harrelson incarne parfaitement le fameux "Mickey" et Robert Downey Jr est très juste dans son rôle de chineur d'audimat.
L' équipée sauvage et hallucinée de deux jeunes qui se transforment en chevaliers de l' apocalypse. Quand la liberté ne s'arrête plus là où commence celle des autres elle n'a plus aucune frontière et fascine jusque dans le morbide écoeurant. La mise en scène pynkfloydesque nous plonge dans les cerveaux malades de ces deux psychopathes unies dans la mort. Ce film : Une vraie folie.
Ayant entendu parlé de ce film comme un film ultra violent et très controversé à sa sortie, j'ai voulu regarder par curiosité. Il est curieux de voir que ce qui a pu choquer il y a 20 ans, semble moins choquer à l'heure actuelle. Ce qui est surtout pénible dans Tueurs nés, ce ne sont pas les meurtres ou la violence, c'est la façon dont le film est tourné. Alternant entre plans en couleur, plans en noir et blanc, images de cartoon, images sanglantes, pub pour Coca Cola (si si je vous assure), tout semble être voulu pour perdre le spectateur. Tout ceci donnant au film un côté cheap et "has bean". Heureusement Oliver Stone a fait mieux depuis.
Ce film est une soupe, ou plutot une bouillie, on suit cette histoire filmée dans un style prétentieux. On n'en retient que l'impression d'avoir perdu du temps.
J'admire Oliver Stone. Son oeuvre est une critique explosive et violente du système américain. Il se refuse à faire un film d'action ou le spectateur s'en prend plein la vue, il ne le juge pas comme une forme d'art mais comme de la pornographie. Tueurs né est un film profond. Il déclare: " L'époque de tueurs né a été très émotionnel. J'en avais vraiment assez durant ces deux années. Tout me revenait. Je me sentais malade, désillusionné. Je l'ai exprimé comme un môme qui jette de la peinture sur une toile. Je me suis libéré. Je ne me suis pas censuré su tout".