1er film d'O. Stone et l'on discerne déjà les prémices de ses œuvres futures : drogue, sexe, déchéance, guerre, violence, engagement politique (ici, c'est Reagan qui en prend pour son grade ainsi que la politique étrangère de la CIA) et découpage serré. En suivant le parcours d'un photographe de guerre sur le retour, Stone nous plonge au cœur de l'horreur, nous faisant ressentir une tension extrême avec le danger qui peut survenir à tout moment mais aussi le quotidien d'un peuple opprimé (les contrôles de celudas, la recherche des "disparus", les charniers, les exactions diverses). La réalité est crue (certaines images sont très choquantes), la révolte pointe le bout de son nez chez le spectateur et la dernière partie, plongée au cœur des combats en suivant les 2 photographes durant laquelle Stone nous fait ressentir le courage et la folie de ses hommes qui se battent pour faire exister le conflit dans nos pays occidentaux (et se jouant du pouvoir, qui ne veut surtout pas que ses photos existent) mais aussi véritable drame humain. Le scénario ne prend pas vraiment partie pour l'un des 2 camps et c'est une de ses forces. L'interprétation est magistrale, dominée par un J. Woods intense comme rarement, un J. Savage trop mésestimé et la musique de G. Delerue est parfaite. Grand film, non exempt de défauts mineurs mais pour une première oeuvre, c'est du haut niveau. D'autres critiques sur
Oliver Stone réalisait là son premier grand film avec cette plongée en enfer au Salvador ou il decrivait les horreurs de la guerre sans fermer les yeux sur le rôle de son pays. Les acteurs sont assez enorme avec John savage et James Belushi et surtout un james Woods impressionant en journaliste alcoolique. Enfin un film qui devrait être diffusé beaucoup plus souvent.
Premier film de Oliver Stone premier chef d'oeuvre. Dès ce film on recnnait le style du réalisateur, la construction méthodique qu'il reprendra pour ses prochains films. Hyper documenté, drame dont le paroxysme sera amené petit à petit jusqu'à la fin terrible. James Woods dans son meilleur rôle y est magistral ; un dur en fait fragile, unh macho au coeur plus tendre qu'i n'y parait. A voir !
Le troisième long métrage d'Oliver Stone. Un grand cru, un grand film méconnu qui devrait avoir sa place parmis les grands films de guerre. Certes la réalisation de Stone n'est pas géniale, mais elle est tout simplement super efficace, très réaliste, quasi documentaire. James Woods est exceptionnel dans le rôle du journaliste Boyle. A voir absolument, vous n'y verrez pas de grandes batailles, mais le réalisme du film est glaçant.
Du très bon Oliver Stone, apre et réaliste. Ce dernier semble en effet très concerné par son sujet très fort, et il semble en plus très inspiré par ses personnages qui ont vraiment existé. Certaines scèes sont ultra-réalistes et impressionnantes, filmés presque caméra à l'épaule. James Woods signe quant à lui une remarquable performance. Bref, un très bon film qui nous met face à une abominable réalité, celle de la féroce dictature qui régnait à l'époque au Salvador, doublé d'une guerre civile particulièrement féroce. De plus, le film évite de manière assez forte le manichéisme et dénonce également la responsabilité américaine. Excellent à tout point de vue.
Un film qui mérute d'être vu et pas oublié ne pas le laisser dans ses tiroirs. Les images sont belles prenantes. L'histoire est captivante mais difficile. On voit aussi le travail des photographes de presses qui nous aides à ne pas oublier et à connaitre l'état du monde. Chose qui, j'ai l'impression, manque actellement.
Un des meilleurs films d'Oliver Stone. Un film critique, montrant comment dans sa lutte paranoiaque contre le communisme les USA ont été pris au piège par un gouvernement dictatorial. On assiste à tous les travers d'une situation incontrôlée, avec tout ce que cela entraine comme dureté. On voit comment l'information est mise en péril dans ce chaos, les cheminements qu'elle prend pour arriver à nos oreilles, voire jusqu'à celles des mains du pouvoir. Vraiment un film différent. James Woods, James Belushi et John Savage sont parfaits. Un grand cru d'Oliver Stone qui mériterait sa place dans les classes d'histoire.