Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
titusdu59
71 abonnés
696 critiques
Suivre son activité
1,0
Publiée le 3 avril 2011
Dans le genre des films cultes de années 80 qui ont très mal vieillis, "Conan le barbare" en est un très bon exemple, tan dans ce film tout est nanardesque au possible. Schwarzie a la grâce d'un éléphant, la musique est bien pompeuse, le dialogues sont d'une désinvolture dingue, les effet spéciaux sont assez ringards, l'histoire est vraiment merdique, mais le pire du pire, ce sont vraiment ces personnages complètement grotesques, aux stéréotypes les plus grossiers... Alors, pendant trente minutes, tout ce petit monde maladroit peut amuser, car il a du charme malgré lui, c'et incontestable. Mais seulement à petites doses. Car là, le film dure plus de deux longues heures, et on tombe très vite dans l'ennui mortel. Un bien mauvais film.
Certes ça vieillit un peu, mais cela reste un des bons films de mon enfance ! De plus, c’est une bonne adaptation, proche de l’univers de la bande dessinée, et c’est plutôt rare ! Aller… trois étoiles.
Sauvage, violent, cruel voilà ce qu'est Conan le barbare. John Milius a su à merveille restituer le monde fabuleux de Robert Howard dans cette magnifique histoire d'héroic-fantasy. Arnold Schwarzenegger est l'incarnation parfaite de Conan. C'est tout de suite prenant, de plus la très belle musique nous plonge totalement dans cette époque de cruauté mais aussi d'aventures. Par Crôm ça c'est du cinoche.
Pour la génération ayant grandi dans les années 2000, l’heroic fantasy renvoie directement au Seigneur des anneaux. Ce genre n’est pourtant pas apparu au cinéma avec la saga illustrée par Peter Jackson. En effet, dans les années 80, il connut une certaine vogue lancée grâce à un film qui fit au passage d’Arnold Schwarzenegger une star : Conan le barbare ! Souvent caricaturé par des gens l’ayant rarement vu, le film de John Milius est un exemple de film d’aventures et une œuvre purement cinématographique. En effet, le cinéaste choisit de réduire au minimum les dialogues pour offrir avant tout une narration purement visuelle. Il suffit de regarder les 20 premières minutes pour comprendre la force opératique du film. S’ouvrant sur la célèbre citation de Nietzsche "Ce qui ne te tue pas te rend plus fort" et une voix-off donnant une sensation d’histoire légendaire puis sur un excellent générique montrant la fabrication d’une épée, elles ne contiennent que très peu de dialogues (la voix-off suscitée et le monologue du père de Conan) et offre une narration totalement visuelle où la musique joue un rôle prépondérant. En effet, Basil Poledouris signe tout simplement une des plus grandes bandes originales de l’Histoire du cinéma illustrant parfaitement l’aspect épique de son récit : comment oublier des thèmes comme celui du générique ou du splendide Riders of Doom ? Totalement habité par son film (il enchaîne les plans mémorables et magnifiques), Milius (réécrivant un scénario écrit à la base écrit par Oliver Stone) réussit à imprégner le film d’éléments culturelsspoiler: (la citation de Nietzsche évoquée plus haut, le parcours christique évident de Conan qui est torturé puis crucifié avant de revenir à la vie, James Earl Jones rejouant son fameux "Je suis ton père" sur la fin du film, la mort de Thulsa Doom rappelant certains attentats politiques célèbres, les illustrations de Frank Frazetta…) tout en leur conférant un aspect mythique. Le film marquera ainsi son époquespoiler: et on peut voir dans les pièges tendus par Conan des précurseurs de ceux créés quelques mois plus tard par un certain Rambo (personnage qui, dans le second volet, mettra le collier de son amour perdu comme le fait Conan ici) . En outre, le film bénéficie d’un excellent choix de comédiens. La sublime héroïne Sandahl Bergman et le très calme et donc glacial méchant interprété par James Earl Jones sont épaulés par les massifs Sven Ole-Thorsen et Ben Davidson, par l’agile Gerry López, l’amusant Mako ou la légende Max Von Sydow mais celui qui éclate carrément à l’écran est LA légende du culturisme autrichien au nom encore alors jugé imprononçable qui cherche depuis une dizaine d’années à débuter une carrière d’acteur : Arnold Schwarzenegger ! Le futur Terminator trouve ici un rôle totalement adapté à son physique hors-norme et tirant profit de son accent et de ses capacités encore limitées d’acteur (dont il a parfaitement conscience). Le "Chêne autrichien" fait preuve de son charisme à tout épreuve (même si ses aspects humoristiques ne sont pas encore développés) et incarne à la perfection ce guerrier à la culture limitée (il a été réduit en esclavage pendant vingt ans) mais à la force et au courage impressionnants. Enfin, Milius a eu l’intelligence de limiter les aspects fantastiques beaucoup plus présents dans le scénario (futuriste qui plus est) d’Oliver Stone. Si cela permet d’atténuer (la révolution numérique des années 90 n’ayant pas encore eu lieu) le vieillissement d’effets spéciaux malgré tout encore efficaces, on se retrouve dans un univers certes un peu féérique (qui colle cependant totalement aux croyances des personnages) mais qui réussit à être un minimum crédible (le réalisateur, grand amateur d’armes au demeurant, ayant tenu, pour tous les aspects de son univers, à se rattacher à des choses ayant plus ou moins réellement existées même si nous sommes dans une époque totalement inventée). Ainsi, en adaptant pour le grand écran le personnage créé par Robert E. Howard, John Milius livre une œuvre sublime qui reste un modèle pour le genre de l’heroic fantasy fantasy (même si les spécialistes pourront évoquer plutôt la dark fantasy pour ce cas précis) et qui a lancé réellement une des plus grandes stars de la fin du vingtième siècle (et qui deviendra au passage une figure importante de la politique américaine du début du vingt-et-unième) : Arnold Schwarzenegger !
Malgré un rendu aujourd’hui très kitch, il n’empêche que Conan le barbare est une œuvre émérite. Après un début compliqué et relativement lent, la mise en scène personnelle du cinéaste se dessine et apparaît finalement assez osée dans un climat de blockbuster comme on l’entend maintenant. Une réalisation avec très peu de dialogues, qui s’appuie sur des fondus enchaînés pour certains superbes, une interprétation taciturne de Schwarzenegger, et quelques séquences ou situations iconiques. Conan est un film d’auteur dans le paysage des blockbusters.
A dix mille lieues de l'image de tas de muscles sanguinaire qui entoure ce personnage, je découvre un film offrant une réflexion sur le surhomme et la quête de liberté. Conan le Barbare ne s'adresse pas vraiment aux ados boutonneux fans de jeux de rôle mais bien à un public large qui va des fans d'heroïc fantasy aux amateurs de philosophie (bien qu'une seule personne puisse revêtir ces deux qualités, j'en conviens).
John Milius insuffle un air épique à l'adaptation cinématographique des nouvelles du héros créé par Robert E. Howard. "Conan le Barbare" n'adapte cependant aucune nouvelle précise mais pioche dans l'univers howardien pour créer une histoire originale. Je disais donc que le film avait un souffle épique. Ce côté épique donne une autre dimension à l'oeuvre, elle lui offre cette épaisseur suffisante pour passer les années et rester un objet de film culte. 35 ans après sa sortie, cela ne s'est pas démenti : Conan le Barbare s'est bien inscrit dans la pop culture.
Ce passage des années n'est pas dû aux effets spéciaux qui aujourd'hui sont assez datés mais bien à la mise en scène de Milius qui a utilisé le plus possible des vrais décors et de véritables accessoires. Cela donne un côté authentique au film et aide à l'immersion du spectateur ce qui aurait pu être empêché par une utilisation abusive des effets spéciaux. De même, le fait que Milius ait intégré sa vision politique (classée particulièrement à droite) dans le personnage de Howard pour développer tout le long du film la question de la force et du surhomme donne une vraie âme au film et aide l'oeuvre à survivre au temps.
On pourrait aussi lier son statut de film culte au fait qu'il ait permis à un jeune bodybuilder autrichien de lancer sa carrière cinématographique qui deviendra celle que l'on connaît aujourd'hui et qui fera jeu égal avec un certain Sylvester Stallone. Arnold Schwarzenegger a été en effet un bon choix pour incarner Conan. Non seulement, il a le physique adéquat (mine de rien, ce n'est pas si facile que ça à trouver) mais en plus, il réussit parfois à faire passer quelques émotions malgré un jeu assez froid.
Schwarzy réussira donc à jouer toutes les nuances de son personnage au travers des différentes étapes de son évolution. Ce n'est pas la performance de l'année mais c'est suffisant pour rendre le personnage de Conan crédible.
Mais là où "Conan le Barbare" m'a le plus marqué, c'est pour sa bande originale. Je crois n'avoir jamais entendu une bande originale aussi présente et en même temps aussi à propos que celle-ci. Basil Poledouris signe une bande originale presque entièrement composée de musique classique, la plupart du temps de la musique épique. Elle pourrait s'écouter seule, sans le film, tellement celle-ci est belle. Mais avec le film, elle s'intègre parfaitement aux scènes et accentue toutes les émotions que l'on peut ressentir. Sans cette musique, le film n'aurait jamais eu la même dimension.
"Conan le Barbare" m'a donc très agréablement surpris. J'ai découvert une oeuvre beaucoup plus subtil qu'elle n'y paraît et avec du raffinement où on ne l'attend pas.
Une œuvre mythique qui a redonné une cure de jouvence à l'heroïc Fantasy. Le film qui révéla le talent impressionnant d'Arnold Schwarzenegger. Un somptueux moment de cinéma, épique avec des acteurs impeccables, notamment avec l'excellent James Earl Jones (La voix de Dark Vador dans les premiers films Star Wars) dans la peau de Thulsa Doom, un tyran, cruel et impitoyable. Les décors et les images sont superbes et la bande son est un régale. Un film barbare, sanglant et sauvage. Le chef-d’œuvre signé par John Milius est inégalable. Un film culte.
Pas fameux du tout, les décors et scènes de combats laissent dubitatif et très vite on s'ennuie, la fin se fait longue et en plus elle est complètement tirée par les cheveux. J'ai failli m'endormir.
Le souffle épique de ce qui restera comme l'un des plus grands moments d'heroïc-fantasy au cinéma est porté par une mise en scène soignée, une musique sublime et un excellent casting. John Milius transcende un scénario classique (mais bien construit) en une quête initiatique barbare et envoûtante.
Grand classique des 80’s, qui fit d’Arnold Schwarzenegger une star. John Milius à la réalisation, avec un scénario d’Oliver Stone entre autre. Un casting de rêve : Arnold Schwarzenegger, James Earl Jones, Max von Sydow, Sandahl Bergman pour ne citer qu’eux, sont tous excellents et parfaits dans leur rôle. Un montage exemplaire et une musique grandiose et magnifique de Basil Poledouris (R.I.P.) font de ce film un chefd’œuvre que l’on a autant de plaisir à revoir à chaque fois qu’il repasse à la TV.
1er vrai rôle de Scwharzy au cinéma !! Une histoire assez basique sous fond de vengeance !! Alors c'est pas très bien joué et certaines séquences font un peu " nanardesque" aujourd'hui !! A côté de ça le rythme est bon, la photographie intéressante et la musique très bonne et omniprésente !!
Il faudrait que l’on m’explique quelque chose. Ce film est qualifié de chef-d’œuvre par un tas de gens. Je me demande comment ce film peut être culte. Peut-être est-il considéré comme culte dans les nanars, car un nanar, « Conan le Barbare » en est un énorme. Je ne le qualifierai même pas de nanar, mais de navet. Comment peut-on aimer ce genre de film. C’est kitsch, et pas un peu. Je n’ai rien contre les films kitsch, mais là, on atteint le summum de la connerie. Les acteurs jouent encore plus mal que Chuck Norris et Steven Seagal (et avec Schwarzy, on en est pas loin non plus), le scénario ne mériterais même pas de figurer dans un torche-cul comme « Closer », ce film ne ressemble à rien, c’est du grand n’importe quoi. Le pire, c’est qu’un remake est en train de se faire. En espérant que les acteurs soient meilleurs et que le film entier soit réalisé par un metteur en scène talentueux.