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chrischambers86
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1,0
Publiée le 11 septembre 2024
Oliver Stone passe à la rèalisation de son premier film qu'en 1974 avec, "Seizure", qu'il scènarise et monte avec les moyens du bord! Cette « Reine du mal » multiplie les jeux cruels et les situations caricaturales, que soulignent ses interprètes dont le pauvre Hervè Villechaize dans le rôle de l'araignèe! Le titre français ainsi que la jaquette DVD avec ce trio malèfique suggèrent une glissèe vers l'ètrange! On y est mais alors que cette histoire d'horreur est dècousue malgrè une fin inattendue! Avec un budget plus èlevè, un scènario mieux ècrit et une interprètation de qualitè, on aurait pu avoir quelque chose de plus perturbant et de plus fascinant à l'arrivèe! Et puis avec ses cinquante ans au compteur, "Seizure"a plus qu'un peu vieilli...
Un écrivain voit son pire cauchemar prendre vie lorsque trois personnages de ses livres (la reine, un bourreau géant et un nain) prennent vie et s’attaquent à lui ainsi qu’à ses proches…
Premier long-métrage pour Oliver Stone, alors âgé de 27ans et qui réalise ici un thriller horrifique oscillant maladroitement entre le cinéma grindhouse, le fantastique et l’expérimental. Malgré la renommé du réalisateur, on comprend assez vite pourquoi ce film est resté sous silence pendant si longtemps. Édité en VHS dans les années 80, il faudra attendre 2020 pour qu’il puisse (pour la première fois) bénéficier d’une édition DVD.
Il en résulte une oeuvre particulièrement déstabilisante et très franchement ennuyante, une sorte de trip psychédélique borderline renforcé par une narration décousue, une mise en scène très seventies et aux cadrages surprenants (utilisation du fish-eye et du point of view).
Côté scénario, là aussi on peine à comprendre où a voulu en venir le réalisateur (au milieu du film, les 3 instigateurs obligent leurs victimes à courir autour de la maison en effectuant 5 tours de piste, le plus faible d’entre eux sera exécuté. Le résultat s’avère assez ridicule). A la distribution, on y retrouve Hervé Villechaize (dans un ridicule accoutrement avec son collier tribal) et Martine Beswick (dans sa tenue SM en cuir moulante).
La Reine du mal (1974) s’apparente finalement plus à une Série Z sous psychotrope qu’à autre chose. Avec un rendu assez lénifiant et que l’on aura tendance à oublier aussitôt. Peut-être aurait-il fallu le découvrir à sa sortie 50ans en arrière, pour pleinement l’apprécier à sa juste valeur ?
"La reine du mal" est loin d'être parfait et est rempli des défauts inhérents aux premières œuvres, la faute à un Oliver Stone certainement trop ambitieux. Il est évident en regardant son métrage qu'il a probablement senti qu’il créait quelque chose transcendant le genre de l'horreur, ce qui n’est pas du tout le cas. Toutefois, à son crédit, le film est libre des clichés qui entravent généralement ce type de longs-métrages et ce n’est déjà pas si mal. Petit budget tourné au Québec, le premier « bébé » de Stone est difficile à définir. "La reine du mal" est avant tout un film qui distille un certain malaise accompagné par une ambiance malsaine sous-jacente qui fout bien les jetons par instants, tout en étant sacrément confus et brouillon la plupart du temps. Et ça, c’est un tour de force car quoi qu’il en soit, cette étrangeté rarissime est une découverte singulière qui risque de ne pas de laisser indifférent...
Après avoir vu ce film je me suis dis qu'Oliver Stone avait bien fait de délaisser le film d'horreur pour le cinéma polémique pour lequel il est aujourd'hui reconnu, car franchement l'épouvante ce n'est vraiment pas son truc. S'il y a un sous texte dans son film je suis passé totalement à côté. Du coup je me suis ennuyé ferme avec ce truc qui semble n'avoir ni queue ni tête, mal interprété qui semble vouloir créer le malaise en jouant sur l'étrange, qui n y parvient pas et qui du coup sombre dans le ridicule. Je dirais que c'est un film à voir uniquement si on déteste Oliver Stone pour pouvoir en dire du mal.
Premier film d’Oliver Stone, à voir comme pour parfaire sa culture cinématographique. Oliver Stone est un des réalisateurs U.S qui aime gratter là où ça dérange. Pour son premier film, il semble gratter la nature humaine. Un film d’horreur qui a énormément vieilli. Mal vieilli. Il m'arrive souvent d’écrire au sujet d’un film qui a mal vieilli d’avoir un certain charme. Là, rien du tout. Aucun charme. Même si on perçoit une énergie dans la mise en scène, tout le reste ne fonctionne pas. Je n’ai pas cru au scénario et au casting. Hervé Villechaize bagarreur ?! Tant qu’il apparaissait furtivement derrière une fenêtre, ça passait. « La reine du mal » même en V.O est une purge.
Je suis un grand admirateur d’Oliver Stone. Toujours en train de taper sur l’Amérique, consentante, l’homme a aussi pas mal de détracteurs. Ce que les gens ne savent pas forcément, c’est qu’avant d’être le trublion d’Hollywood, c’était aussi un réalisateur de film d’horreur. Si La Main du Cauchemar est plus connu, son premier film, Seizure (aussi connu sous 3 ou 4 autres titres) est aujourd’hui trouvable vraiment que sur Internet.
J’ai fait l’expérience de Seizure. Film d’horreur plus atmosphérique que démonstratif, tourné en 1974 et totalement psychédélique, traitant de manière maladroite de l’esprit d’un écrivain, Seizure est un film à ne pas mettre en toutes les mains. Beaucoup plus une expérience qu’un film, aujourd’hui, le métrage est dominé de la tête et des épaules par Joseph Sirola, cabotin infatigable qui préfigure la vague des salauds dans les slasher, prêts à vendre leurs amis pour avoir la vie sauve. Hervé Villechaize n’est pas mal non plus, en tortionnaire sans pitié. Le reste du casting est nul, le scénario inexistant, les cadres et l’image sort de l’Enfer, mais la mise en scène parvient à instaurer une atmosphère qui met TRES mal à l’aise pendant la deuxième partie du film.
Réussite ? Navet ? Nanar ? Rien de tout ça. Seizure est un film qui fout les jetons, tout en étant sacrément mauvais la plupart du temps. Et ça, c’est un tour de force.
C'est le premier film de Oliver Stone (1974). Un écrivain invite des amis dans sa maison de campagne. Ils se font attaqués par des individus étranges. Un grand homme noir au visage défiguré, un nain à la voix enrouée et une femme vamp dominatrice. Il y a beaucoup de choses dans le film mais j'ai compris que tout les personnages succombent par leurs propres vices. C'est le thème que l'on voit dans les autres films de Oliver Stone mais içi sous la forme de film d'horreur. Shining de Kubrick (1980) abordera la même chose (un écrivain souhaite décimer sa famille) mais de façon plus épuré.