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J'aime ce film comme j'aime tous les films de John Waters, parce qu'il joue avec les clichés, fait des marginaux les héros de son histoire et propose un cheminement vers la tolérance qui s'accomplit dans un bordel foutraque qui se moque des conventions.
Un pur plaisir que cet Hairspray, bien loin du pauvre remake avec John... On retrouve bien l'univers de John Waters, avec ses personnages débiles, ses couleurs criardes, et sa photo si particulière. On est loin des scandaleux Polyestère ou Pink Flamingo (et oui, rester dans un cinéma hors des sentiers ne fait pas forcément bien vivre !), mais la "waters touch" est bien présente. Surprenante Debbie Harry (ou Blondie), rigolote Pia Zadora, extraordinaire Divine (en homme ou femme), dénonciation d'une part sombre de l'histoire américaine (sans jeu de mot)... Un film divertissant, drôle, et... sérieux !
Une comédie très années 1980, assez distrayante mais qui souffre de gros problèmes de rythme (un comble pour un film sur la danse!) et qui a assez mal vieilli.
Dans les années 1960, à Baltimore, une émission de danse très populaire appelée le The Corny Collins Show fait passer des auditions. Tracy Turnblad, une lycéenne assez freplète, va être acceptée et vite devenir une étoile montante...
La réalisation est assez simple: le cadrage est bon, la mise en scène un peu faiblarde, les prises de vues pas très recherchées, les mouvements assez réussis et la profondeur de champ rarement bien employée.
Le scénario n'est pas super, c'est un histoire de teen movie assez basique et très contemporaine. On sait quels vont être les péripéties et les obstacles, pas de grandes surprises ni de rebondissements. Il y a aussi pas mal de clichés mais peu d'incohérences. Le thème de la ségrégation raciale est bien traité mais le rythme est assez faible en raison de la prévisibilité du scénario.
Les acteurs ne sont pas très mauvais, mais on a vu mieux.
Les personnages ne sont pas très intéressants ni attachants.
Les dialogues sont souvent amusants, il faut le reconnaître.
La photographie a une lumière assez basique mais plaisante, mais les couleurs ont vieilli.
Le montage n'est pas très original et manque de punch.
Les décors ne sont pas géniaux, les costumes très réussis et la musique très plaisante.
"Hairspray" peut plaire aux nostalgiques, mais ce n'est pas un bon film.
Dans les années 1960, à Baltimore, une émission de danse très populaire appelée le The Corny Collins Show fait passer des auditions. Tracy Turnblad, une lycéenne assez freplète, va être acceptée et vite devenir une étoile montante...
La réalisation est assez simple: le cadrage est bon, la mise en scène un peu faiblarde, les prises de vues pas très recherchées, les mouvements assez réussis et la profondeur de champ rarement bien employée.
Le scénario n'est pas super, c'est un histoire de teen movie assez basique et très contemporaine. On sait quels vont être les péripéties et les obstacles, pas de grandes surprises ni de rebondissements. Il y a aussi pas mal de clichés mais peu d'incohérences. Le thème de la ségrégation raciale est bien traité mais le rythme est assez faible en raison de la prévisibilité du scénario.
Les acteurs ne sont pas très mauvais, mais on a vu mieux.
Les personnages ne sont pas très intéressants ni attachants.
Les dialogues sont souvent amusants, il faut le reconnaître.
La photographie a une lumière assez basique mais plaisante, mais les couleurs ont vieilli.
Le montage n'est pas très original et manque de punch.
Les décors ne sont pas géniaux, les costumes très réussis et la musique très plaisante.
"Hairspray" peut plaire aux nostalgiques, mais ce n'est pas un bon film.
Yannickcinéphile
Hairspray il faut le dire, est un film qui distille peut-être une ambiance très sympathique, mais dont le propos reste restreint. Waters semble beaucoup s’amuser, lui et ses acteurs, dont quelques récurrent de ses films à l’instar de Divine, mais je n’ai pas trouvé assez de consistance dans ce métrage.
Ok, il y a un message anti-raciste, et celui-ci est amené avec un humour noir qui parvient parfois à faire mouche, mais malgré cela, et malgré le punch de l’ensemble, c’est décousu. Waters accumule les séquences disparates, dont le seul liant véritable c’est la folie contagieuse de la forme et l’héroïne. En fait on ne sait pas trop où veut nous mener Waters, nous faisant essentiellement partager une tranche de vie de l’héroïne et une tranche de vie des années 60, sur une tonalité vive, colorée et volontiers drôle, mais au scénario superficiel.
En somme, il ne faut pas voir Hairspray pour le fond, d’ailleurs on se croirait parfois dans une succession de vieux épisodes de séries TV des années 80, vous savez du genre Alf (sauf qu’ici il n’y a pas l’extraterrestre). D’ailleurs Waters, sans abandonner totalement sa verve incisive, se montre plus mesuré et moins underground ici.
Sur la forme Waters nous livre un film coloré, qui, comme souvent chez lui, est marqué par l’exagération, la caricature, et le kitsch volontaire. C’est vitaminé, la mise en scène est alerte, les chorégraphies dansées sont sympathiques, la photographie est colorée et les décors nous renvoie dans des années 60 exubérantes et excentriques à souhait. C’est donc agréable à voir, avec un vrai style, et la bande son excellente, délicieusement rétro, ajoute encore à cette atmosphère d’un autre temps.
Le casting est hétéroclite. On retrouve des vétérans du cinéma de Waters, avec en tête Divine, qui s’accapare deux rôles (dont un surtout), des stars du showbiz, genre Deborah Harry, et des quasi-anonymes à l’époque qui n’ont d’ailleurs pas forcément fait une grande carrière derrière, comme Ricki Lake qui campe l’héroïne. Dans l’ensemble cet hétéroclisme est agréable (et pas seulement marketing), car il est mis au service de personnages très excentriques, parfois excessifs, qui se marient bien à cet univers patchwork que nous crée Waters. Ricki Lake est excellente dans le rôle principal, et elle apporte aussi une certaine fraicheur dans un cinéma un peu engoncé dans ses codes : on a ici une héroïne en surpoids, et dans un film où ce surpoids n’est pas uniquement considéré comme un poids justement.
Franchement, Hairspray est un film assez foutraque, qui se laisse cependant voir sans déplaisir. C’est plus une succession de scénettes décousues par moment, mais malgré ce manque de relief, et la façon assez caricaturale avec laquelle Waters délivre son message sur la tolérance, c’est assez coloré et enlevé pour susciter l’attention. 3
Ok, il y a un message anti-raciste, et celui-ci est amené avec un humour noir qui parvient parfois à faire mouche, mais malgré cela, et malgré le punch de l’ensemble, c’est décousu. Waters accumule les séquences disparates, dont le seul liant véritable c’est la folie contagieuse de la forme et l’héroïne. En fait on ne sait pas trop où veut nous mener Waters, nous faisant essentiellement partager une tranche de vie de l’héroïne et une tranche de vie des années 60, sur une tonalité vive, colorée et volontiers drôle, mais au scénario superficiel.
En somme, il ne faut pas voir Hairspray pour le fond, d’ailleurs on se croirait parfois dans une succession de vieux épisodes de séries TV des années 80, vous savez du genre Alf (sauf qu’ici il n’y a pas l’extraterrestre). D’ailleurs Waters, sans abandonner totalement sa verve incisive, se montre plus mesuré et moins underground ici.
Sur la forme Waters nous livre un film coloré, qui, comme souvent chez lui, est marqué par l’exagération, la caricature, et le kitsch volontaire. C’est vitaminé, la mise en scène est alerte, les chorégraphies dansées sont sympathiques, la photographie est colorée et les décors nous renvoie dans des années 60 exubérantes et excentriques à souhait. C’est donc agréable à voir, avec un vrai style, et la bande son excellente, délicieusement rétro, ajoute encore à cette atmosphère d’un autre temps.
Le casting est hétéroclite. On retrouve des vétérans du cinéma de Waters, avec en tête Divine, qui s’accapare deux rôles (dont un surtout), des stars du showbiz, genre Deborah Harry, et des quasi-anonymes à l’époque qui n’ont d’ailleurs pas forcément fait une grande carrière derrière, comme Ricki Lake qui campe l’héroïne. Dans l’ensemble cet hétéroclisme est agréable (et pas seulement marketing), car il est mis au service de personnages très excentriques, parfois excessifs, qui se marient bien à cet univers patchwork que nous crée Waters. Ricki Lake est excellente dans le rôle principal, et elle apporte aussi une certaine fraicheur dans un cinéma un peu engoncé dans ses codes : on a ici une héroïne en surpoids, et dans un film où ce surpoids n’est pas uniquement considéré comme un poids justement.
Franchement, Hairspray est un film assez foutraque, qui se laisse cependant voir sans déplaisir. C’est plus une succession de scénettes décousues par moment, mais malgré ce manque de relief, et la façon assez caricaturale avec laquelle Waters délivre son message sur la tolérance, c’est assez coloré et enlevé pour susciter l’attention. 3
"Hairspray" est une comédie musicale qui s'inscrit durant l'époque, bénie selon les uns et maudites selon les autres, du twist: le début des années 60. Au programme: danses endiablées sur du rock 'n' roll. De ce côté, il n'y a rien à redire. Les chorégraphies sont bonnes et l'ambiance (exagérément) kitsch de l'époque est fort sympathique. Le problème de "Hairspray" est son absence de substance: pas de fond, pas d'histoire. Le tout est enrobé d'un humour lourd et grossier. En arrière-fond, il y a bien un message contre le racisme qui dénonce la ségrégation ayant cours durant cette pèriode mais il parait peu crédible. Un film dispensable.
S'il n'y avait pas eu la présence de Divine dans un double rôle, celui de la mère délurée de la protagoniste et celui d'un directeur de chaîne férocement raciste, quelques gags délirants autour justement du racisme notamment ceux avec le psy nettoyeur de cerveau... raciste, joué par le réalisateur lui-même, et que l'action ne se déroulait pas à Baltimore, on aurait beaucoup à voir John Waters derrière la caméra de cette comédie, se déroulant au début des années 60, à moitié musicale, et au fond assez gentillette.
C'est pas désagréable à regarder étant donné que les choucroutes des personnages sont assez irrésistibles tout comme le sont encore plus les tubes de l'époque du genre "Let's Twist Again" de Chubby Checker, mais de la part du futur réalisateur de "Serial Mother" je m'attendais à quelque chose de plus transgressif, de plus bête et méchant.
Disons que c'est le John Waters qui faudrait conseiller aux enfants et non pas aux vieux types cyniques comme moi.
C'est pas désagréable à regarder étant donné que les choucroutes des personnages sont assez irrésistibles tout comme le sont encore plus les tubes de l'époque du genre "Let's Twist Again" de Chubby Checker, mais de la part du futur réalisateur de "Serial Mother" je m'attendais à quelque chose de plus transgressif, de plus bête et méchant.
Disons que c'est le John Waters qui faudrait conseiller aux enfants et non pas aux vieux types cyniques comme moi.
Place à l'univers du bizarre avec "Hairspray" du gènial John Waters! Prenez Divine, l'ènorme travelo qui est mort peu de tant après le film, prenez Deborah Harris (connue comme ètant la chanteuse new wawe des 70's, Blondie) et Pia Zadora (rappelez vous du tube formidable « When the Rain Begins to Fall » avec Jermaine Jackson), prenez le pouls des mentalitès en 1962 à Baltimore, èpoque du twist et des coupes Choucroute plaquèe, additionnez puis jetez y une forte pincèe d'humour vraiment dècapant, secouez et vous n'obtiendrez que le quart de ce que vous rèserve "Hairspray". S'il n'en fallait qu'un, ce serait peut-être celui là et pas un autre de Waters! Quoi que "Pink Flamingos" et "Polyester" allaient particulièrement loin dans le mauvais goût et l'hypersensibilitè aux odeurs nausèabondes de son hèroïne! Ce dernier film du travesti Divine est devenu culte depuis, une comèdie très Amèrique profonde qui ouvra quand même la Quinzaine des rèalisateurs au Festival de Cannes 88 avec son metteur en scène John « Dègueu » Waters qui a toujours eu cette passion des grosses...
Le fait que ce film soit un retour aux sisties en plein dans les années 80, sans pour autant que ça soit daté, donne une oeuvre anachronique. L'ensemble est fin même si le petit côté "tarte à la crème" à la fin peut gâcher un peu (très peu) le plaisir. L'auberge espagnoleque constitue le casting (une future animatrice TV Sonny de Sonny and Cher, le père de Ben Stiller, la chanteuse de Blondie, un travesti), est un bonheur.
Moins trash que ces premiers film , avec une B.O. au top et une Divine en grande forme , Waters nous
offre quand même un bon moment .
offre quand même un bon moment .
Loin d’être le meilleur film de John Waters. C’est à la fois une comédie musicale, une évocation des années 60 et une parodie de la culture ado de l’époque. Le problème c’est que ça reste assez lourdingue et « gentil », même si on a de la sympathie pour les bons sentiments anti-ségrégationnistes. Waters a est bien plus intéressant quand il va loin dans le trash délirant, fou, caustique et inquiétant. Reste une bande originale très jubilatoire.
MAIS ??? 50% 38% 13%, ça fait plus de 100% !!! Si si, j'ai vérifié.
Ca se peut même pas, d'abord. J'espère que cette critique va rétablir l'équilibre et faire régner de nouveau l'ordre mathématique.
Quoi je parle pas du film ? Bon et ben j'adore Hairspray, c'est un film qui me met de bonne humeur, et le bien triomphe du mal à la fin.
Om Shanti.
Ca se peut même pas, d'abord. J'espère que cette critique va rétablir l'équilibre et faire régner de nouveau l'ordre mathématique.
Quoi je parle pas du film ? Bon et ben j'adore Hairspray, c'est un film qui me met de bonne humeur, et le bien triomphe du mal à la fin.
Om Shanti.
Jubilatoire......
Un long métrage beaucoup trop sucré pour me satisfaire. Certes, les chorégraphies sont charmantes et l'atmosphère générale plutôt agréable. Il est étonnant de constater qu'il s'agit d'un film de John Waters, cinéaste réputé pour son mauvais goût et son sens de l'abjection ( je ne m'appuie que sur les rumeurs concernant le bonhomme, dans la mesure où je commence à peine à découvrir son univers ). Pour en revenir à Hairspray, je pense objectivement qu'il n'a rien d'excécrable mais qu'il demeure trop lisse dans le traitement de son sujet. John Waters a choisi de dénoncer le racisme par le biais de la légèreté et discrédite par conséquent le propos de son film. Un traitement drôle mais sarcastique aurait été le bienvenu. Reste toutefois une jolie petite histoire sur la réalisation d'un rêve de jeune fille ainsi qu'une belle reconstitution du Baltimore des années 60. Au final, Hairspray est gentillet mais c'est justement son défaut principal. Déception donc pour mon premier John Waters. A voir à la rigueur...
Quelle meilleure parabole que , - entre autres - cette fameuse " Divine " ?..
Très 'sage', ce "Hairspray", dont les seuls effets choquants restent probablement les débordements capillaires des actrices/personnages du film. Sorte de croisement entre "American Graffiti" et les films de teenagers des années 60, ce film traite du racisme avec beaucoup plus de tact qu'on aurait pu le penser de la part de Waters. Pas son meilleur film (il m'a décu, après "Desperate living" et "Polyester"), mais très bien. A partir de ce film? Waters s'est (irrémédiablement ?) calmé...too bad, diront certains.
Dernier film avec Divine, qui mourra quelques années plus tard.
Dernier film avec Divine, qui mourra quelques années plus tard.
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