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In Ciné Veritas
94 abonnés
922 critiques
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2,5
Publiée le 24 juillet 2018
Revoir Le repas des fauves (1964) de Christian-Jaque fait immédiatement penser à un autre film français en l’occurrence à Marie-Octobre (Cluedo en triple unité) réalisé cinq ans plus tôt par Julien Duvivier. Si le cadet ne dépasse pas son aîné, il n’en demeure pas moins vrai que Le repas des fauves a su conserver des propres saveurs. Les liens cinématographiques qui peuvent être tissés entre Marie-Octobre et Le repas des fauves sont tels que le second pourrait paraître comme une simple variation du premier nommé. En dehors d’une première et rapide analyse filmique du long-métrage de Christian-Jaque, ce jugement serait pour le moins cavalier et ne pourrait être accepté comme définitif. Les deux huis-clos très ressemblants différent plus sur le fond que sur la forme. Critique complète sur incineveritasblog.wordpress.com
En accord avec les critiques de Néopolis et Gonnard, j'ajouterais qu'il s'agit en fait d'un véritable petit chef d'oeuvre, où l'on retrouve toute la palette des forces et faiblesses de la nature humaine, le tout boosté par une extrême situation de crise (la classique prise d'otages) où l'amitié est confrontée à la volonté de survivre. cruel dilemme ! Francis Blanche est génial dans un rôle assez infect, et Antonella Lualdi fait preuve d'un certain caractère, que l'on retrouve 50 ans plus tard (un peu moins jeune, mais toujours aussi pertinante) dans la série des Cordiers juges et flic !!!!!!
Excellent film qui reflète bien l'état d'esprit de nos compatriotes de l'époque, tiraillés entre la peur de l'ennemi brutal, le patriotisme, et la préservation de leur intérêt personnel. La fin laisse un peu à désirer malheureusement. Il faut reconnaître que Christian-Jacque met le doigt là où ça fait mal.