Un très bon opus , avec ce scénario astucieux et bien écrit , d'un groupe de gendarmettes intégré à la brigade. Une bonne intrigue basée sur les enlèvement successif de tout le personnel féminin . De Funés et Galabru sont à leur Top; mimiques , grimaces, gags tout y est, les rôles de épouses aussi très bons. un très bon moment .
Ce 6ème et dernier épisode la saga est de toute évidence à bout de souffle, à l'image d'un Louis de Funes, dans son dernier rôle, fatigué. Le duo avec Galabru fonctionne toujours et malgré encore des scènes drôles ("passez moi l'volant", la 2CV démontable, Cruchot en gendarmette..), c'est avec le recul le plus faible opus et le moins drôle. L'intrigue policière est superficielle, les gags sont parfois lourds et la mise en scène très terne (înachevé par Jean Girault, décédé pendant le tournage). Cela reste pour moi un divertissement acceptable (on a eu bien pire par la suite).
Non, ce n'est pas le pire film de la saga du Gendarme. Les 4 premiers sont, je trouve, bien plus lourds et plus idiots pour la plupart d'entre eux. Et puis ils font très vieillots tout de même. Ici, place à la modernité. Déjà, ça fait du bien de voir un nouveau cadre pour la gendarmerie. Ensuite, du changement s'impose avec l'arrivée de 4 gendarmettes assez sexy, dont une noire. Tout le monde aura d'ailleurs noté les mots racistes de Cruchot et Gerbert à son égard... Si Le gendarme et les extraterrestres s'orientait vers la science-fiction, ici on a plutôt droit à un film d'action façon James Bond. Le terme "action" est évidemment très relatif, car il s'agit avant tout d'une comédie burlesque. Bon, il faut l'avouer, certaines scènes sont franchement idiotes et gâchent l'ensemble, comme la danse entre le gendarme et la gendarmette au milieu de la route. Mais globalement, ça se tient. Cruchot et Gerbert sont mis en avant, tandis que les autres gendarmes sont relégués au second plan. Par moments, on regrettera que les échanges entre Gerbert et Cruchot soient hystériques. Bref, au final, c'est une petite comédie sympathique qu'on ne pourrait plus du tout faire de nos jours...
Je ne peux pas dire que c'est un navet, j'ai ri comme un bossu. C'est du vieil humour un peu osé parfois et qui passerait plus aujourd'hui mais c'est tellement décontracté et léger. Galabru, Gensac et De Funès surjouent sur leurs vieux jours, mais la fraicheur des gags et les thèmes de Raymond Lefèvre nous font quand même passer un super moment. Les gendarmettes sont charmantes et drôle également.
Un voyage émotionnel intense, ce film est une réalisation cinématographique qui captive et émeut grâce à ses performances puissantes et sa mise en scène soignée.
« Le Gendarme et les Gendarmettes » est une conclusion cruellement décevante pour la saga emblématique du Gendarme. Malheureusement, c'est aussi le dernier film de Louis de Funès, et il est triste de le voir quitter la scène sur une note aussi basse. Le film souffre d'un scénario faible et d'un humour qui ne parvient pas à égaler les épisodes précédents. La tentative d'introduire des gendarmettes pour rajeunir la franchise semble maladroite et n'apporte pas la fraîcheur espérée. Louis de Funès semble fatigué et son jeu, habituellement énergique et plein de vie, est ici affaibli, reflétant peut-être ses problèmes de santé de l'époque. Michel Galabru reste un point fort, mais même son talent ne suffit pas à sauver le film. En somme, ce dernier volet est un ajout superflu qui ne parvient pas à rendre justice à la qualité et à la popularité de la série. WHITE FINGERS : LA PISTE SYSKIYOU (TOME 1) et LE CIMETIERE DES SQUAWS (TOME 2) (Amazon Kindle).
C'est un film affligeant de bêtise. Rien n'imposait ce dernier épisode des aventures grossières du chef Cruchot, Gerber et les autres; Pas plus l'épisode précédent avec les consternants extraterrestres que l'état de santé de Louis de Funès, visiblement diminué. L'interprétation de l'acteur est d'une attristante insuffisance et de Funès ne parvient pas à faire rire tant ses grimaces, ses énervements et la veulerie de Cruchot sont faux et trahissent la fatigue du comédien. Chacun ici cabotine et se soumet sans scrupule aux situations grotesques, aux dialogues ineptes qui font de cette comédie un nanar moins sympathique et désarmant (il en existe) que pénible. L'idée, ce sont des auxiliaires féminins débarquant à Saint-Tropez et éveillant évidemment la concupiscence de nos gendarmes. Elles sont jeunes et jolies ces gendarmettes et leur présence bouleverse la routine, entraine des gags d'une incroyable stupidité. Le fil conducteur de la comédie est une intrigue d'une rare pauvreté, écrite, comme le reste, à la truelle. De sorte que les personnages n'ont plus de gendarme que l'uniforme.Tout au moins le personnel masculin, tant les fumistes auteurs du film prennent un médiocre plaisir à spoiler: déshabiller leurs gendarmettes.
Archétype de la comédie franchouilllarde, catho, sexiste et raciste, ce dernier opus de la série des Gendarme ne vaut que comme document d’époque d’une France hélas pas encore révolue plus de 40 ans plus tard. Galabru crie et gesticule, De Funès essaie de se rappeler mécaniquement ses gammes sans se douter qu’il s’agit de son testament cinématographique, et Jean Girault, dont c’est également le dernier film, impose sa caméra sans surprise, plate et pour tout dire assez vilaine, soutenue par un montage réalisé avec des moufles. Le scénario ? Creux, brouillon, vide, inutile. Le reste du casting ? A pleurer de honte même si l’exécrable Jean-Pierre Rambal a été remplacé par Patrick Préjean, inexistant mais au moins plus rare dans ses interventions. On en finirait par regretter Jean Lefèbvre, c’est tout dire. Ah, oui, et les gendarmettes ? Des sous-Miss France en uniforme. On n’est jamais loin de la prestation d’acteurs et actrices porno du début des années ’80.
Après, il faudra admettre que cette France se trouve à une période où une certaine forme de revendication (ouh le vilain mot!) se joue dans la caricature paradoxale, comme en témoigne la trilogie, sortie à la même époque, de la Cage aux Folles (Edouard Molinaro, 1978, 1980, et Georges Lautner, 1982).
Au final, vu avec les yeux d’aujourd’hui, cet ultime (et c’est heureux!) Gendarme fait immanquablement passer ses « héros » pour des gros pervers débiles. A contre-sens, on pourrait presque parler d’une œuvre militante anti-flics et férocement misandre, une formidable satire woke.
Et en cela, en cela seulement, ça vaut la peine d’être visionné.
"Rappelez-vous, c'était votre idée !". L'idée en tout cas de faire un sixième volet à la saga "Le Gendarme" qui n'est vraiment pas judicieuse ! Déjà car le cinquième n'était pas terrible et ensuite car la santé de Louis De Funès était de plus en plus préoccupante. Je ne vais pas refaire la biographie de l'acteur mais sa fatigue se ressent vraiment à l'écran, ce qui revient d'ailleurs dans beaucoup de critiques. Alors oui, il fait ce qu'il peut et on ressent qu'il est à fond durant tout le film mais il n'atteindra jamais les mêmes sommets comiques qu'en début de saga. Mais De Funès (dont la carrière a d'ailleurs ironiquement décollée avec un "Gendarme" et se termine par le sixième opus de cette même saga) n'est pas le seul à pâtir du tournage. En effet, le réalisateur, Jean Girault, décèdera également durant le tournage, rendant la production d'autant plus morose. Après un épisode extravagant qui a très mal vieilli, nous retrouvons nos gendarmes qui accueillent cette fois des gendarmes. Le monde change, le film tente d'évoluer avec la société (les femmes dans la gendarmerie, l'informatique etc.) mais n'y parvient jamais. Non en effet, on se retrouve, surtout en début de film, avec de nombreuses scènes gênantes, notamment l’accueil des gendarmettes mêlant sexisme et racisme (les gendarmes qui se lèchent les lèvres, c'est vraiment pas possible). Malgré tout, j'avoue que j'ai préféré ce "Gendarme" au précédent et même à quelques précédents films de De Funès, notamment "La Soupe aux Choux" qui est pour moi une erreur de parcours que je n'arrive pas à comprendre. Enfin bref, pour en revenir au film, pour compenser l’absence du potentiel comique de De Funès, le scénario est beaucoup plus développé que les précédents films. C'est-à-dire que nous avons ici une réelle enquête policière qui lorgne même parfois vers "James Bond", notamment dans la représentation de ce méchant caricatural sur son yacht. Mais c'est malgré tout un scénario qui n'a pas trop de sens et dont le climax est beaucoup trop abrupte. Malgré tout, je dois dire qu'il y a des dialogues, voire même quelques scènes qui m'ont fait rire, en tout cas plus que dans "Les Extraterrestres". Et puis, nous avons quand même l'une des meilleures scènes avec la 2 CV de la saga ! "Le Gendarme et les gendarmettes" fait donc certainement partie des pires opus de la saga mais reste légèrement meilleur que le précédent !
Après le navrant cinquième volet, rempli de gags pas drôles, de situations comiques foireuses ( à la seule exception de la scène de "recherche d'idée" dans le commissariat), et souffrant d'un scénario très faible (une simple course-poursuite entre gendarmes et leurs avatars extraterrestres), ce sixième et dernier opus redresse la barre à tous les niveaux. Pour un film humoristique réalisé dans une ambiance aussi crépusculaire, il s'en sort vraiment très bien.
Allez les gars, on refait un « gendarme », mais on est à court d’idées, on a quand même été jusqu’aux extraterrestres ! Eh, moi j’ai une idée : on va mettre des… femmes !
L’épisode de trop, c’est bien l’un des seuls De Funès que je n’ai pas du tout envie de revoir. Je préfère mille fois garder « La Soupe aux Choux » comme film testament pour ce génie comique. C’est simple, rien ne va : on pense que De Funès va claquer à chaque scène, d’ailleurs, il n’est pas mort pendant le tournage mais le réalisateur oui… Ambiance de mouroir.
Ce n’est pas un film, c’est un cercueil rempli d’idées moisies : on veut mettre en avant les gendarmettes mais c’est misogyne au possible, on tente de nous ressortir de vieilles recettes périmées depuis au moins vingt ans, et puis c’est carrément raciste (la gendarmette noire est vue comme une sauvage avec un os dans le nez, hallucinant). Quand on pense qu’une dizaine d’années en arrière, « Rabbi Jacob » déconstruisait les préjugés racistes sur les juifs donc ce n’est pas une question d’époque.
Un dernier film tellement triste et mauvais. A oublier !
Le Gendarme et les gendarmettes est le dernier film de la culte: Le Gendarme. Mais bon pour le dernier film de la saga il est vraiment très moyen déjà Louis de funès est beaucoup moins bien dans ce film qui traine en longueur qui est super prévisible et à des remarques sexistes et racistes c dommage car ce film avait beaucoup de potentiel mais à été gâcher par son rythme, les dialogues, et surtout les acteurs. il se regarde car Ce n'est pas l'opus que j'aime le moins : Le gendarme à New York . Mais il reste très moyen.
Un poil meilleur que le précédent avec les extraterrestres, les gendarmettes apportent un vent de fraîcheur dans la vie bien rangée de nos 6 gugusses. Hélas, Louis de Funès est fatigué et cela se voit. Certains passages bien ancrés années 80 auraient du mal à passer aujourd'hui avec des propos franchement racistes et sexistes. Certaines scènes sont encore drôles et passent crème (la jalousie de Claude Gensac, la bonne soeur fait toujours mouche) mais on rit moins que sur les 4 premiers de la saga.