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Rorechar
7 abonnés
817 critiques
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3,0
Publiée le 19 avril 2020
Un cinquième film qui renouvelle l'équipe, ce qui enlève le charme de la série. Heureusement le film est sauvé par la prestation de Louis de Funès avec ses gags et son obsession pour les extraterrestres. Malgré ses soucis de santé, de Funès est dans une forme olympique. On notera les débuts de Lambert Wilson. De même, cette saga est passé aussi par la case science fiction, la faute au succès Star wars et son influence. Toutefois la saga commence à s'essouffler
Une ode à Louis de Funès. A voir comme un one-man-show. On ne juge pas la série des gendarmes comme d’autres films. Du Louis de grande classe. Hilarant.
Lorsque ce film est né, en 1979 les effets spéciaux n'étaient pas ce qu'ils sont maintenant même si des star wars et autre planète des singes sont déjà tournés. Ici, les effets spéciaux sont nuls! Mais comme ce n'est pas le plus important, loin s'en faut, on en fera abstraction. Le scénario peut paraitre ridicule mais nous sommes à la fin des années "extraterrestres" avec les innombrables apparition de soucoupe volante. Ce film est donc dans son époque, dans l'air du temps. Pour regarder ce film; il faut donc faire aussi abstraction du scénario. Après cela, il reste les acteurs et les dialogues, quelques cascades et les comiques de situation : et là, on a le droit de se régaler. Bon De Funès est toujours De Funès avec ses mimiques indémodables. Certains trouveront que cela fait trop, qu'il joue toujours le même registre mais moi, cela me fait toujours rire. Vous aurez compris, ce film est à réserver au fan de De Funès et/ou qui ont le rire facile.
Bien que ce film est souvent considéré comme le moins bon de la saga, je prend toujours beaucoup de plaisir à le revoir. On y trouve des moments très hilarants dont je ne me lasse pas.
La baisse de qualité de cette saga culte démarre véritablement avec cet épisode, celui-ci m'ayant laissé un goût d’incompréhension, et cela étant toujours le cas après plusieurs visionnages. "Le Gendarme et les extraterrestres" est clairement un projet qui nous surprend par les idées vraiment étranges qu'il met en place. Quand le visionnage se termine, on demande réellement pourquoi, et comment, les scénaristes ont pu écrire un tel film, quand on sait à quoi ressemblent les précédents volets. Pourtant, je suis persuadé que l'idée aurait pu être bonne, en partant dans un style un peu plus proche de la science-fiction et en mélangeant cela avec cette saga. Malheureusement, nous sommes en France, et même aujourd'hui, nous avons beaucoup de mal à faire ce genre de film. Alors, quand on repense à la date de sortie de ce projet, on se dit que même si l'idée était audacieuse, elle était aussi bien trop compliquée à mettre en œuvre, principalement par manque de budget. Par moments, on rigole bien plus de ce côté "science-fiction" mal géré, que par l'intermédiaire de certains gags. L'atmosphère ne marche pas, les extraterrestres sonnent faux, la soucoupe volante aussi, etc... Heureusement, malgré ce problème de scénario, le long-métrage reste quand même assez drôle dans son ensemble, bien qu'il soit clairement moins inspiré que ses prédécesseurs. C'est toujours intéressant de revoir cette bande, certains de leurs échanges restent vraiment sympathiques et drôles. Quelques scènes réussissent également à être extrêmement marquantes, comme la découverte de la première soucoupe pour Cruchot. Le casting réussit à nous faire passer un moment sympathique, malgré ce mélange étrange. Dans l'ensemble, c'est vraiment le concept qui surprend, mais c'est toujours un plaisir de retrouver cette ambiance. C'est juste dommage qu'elle se mélange au milieu de quelque chose qui n'arrive pas à s'intégrer à ce que nous connaissons déjà. Cependant, je dois dire que je vous conseille quand même ce projet. En vérité, il reste de bonne facture si vous voulez poursuivre l'aventure de ces gendarmes. Mais il est clair que ce film, et le suivant, seront les plus oubliables des 6 films sortis. Pour conclure, un film assez moyen par rapport à ce qui nous avait déjà été proposé par le passé.
Un mauvais film où il n'y a vraiment pas grand chose à sauver. Le casting a été revu et perd beaucoup au change avec les disparitions de Claude Gensac, de Christian Marin et de Jean Lefebvre. Louis de Funès, qui avait déjà subi un grave problème de santé, apparaît bien émoussé et quant à Michel Galabru, on le sent beaucoup moins impliqué dans son rôle. Seule la scène avec les religieuses est notable. Quant au début du film avec plein de marques citées de manière éhontée, c'est le comble du ridicule.
Disparition de la musique légendaire et absence des comédiens réguliers et surtout de Jean Lefèvre, voilà ce que l'on retient principalement de ce cinquième épisode. Toutefois, Louis de Funes à le talent nécessaire pour compenser à lui seul ces absences et le voir en bonne soeur est tout simplement exceptionnel. Bien sûr on regreterra de voir ces gendarmes bien loin de leurs deux premières aventures, le sérieux a totalement disparu, place maintenant aux loufoqueries, à l absurde, au surnaturel et au second degré voir au delà.
Un scénario vraiment tiré par les cheveux avec un humour à la fois prévisible et faible. Sinon cet épisode largement inférieur aux autres conserve les principaux codes de la saga.
Plus proche du nanard que de la comédie populaire, et ça ne s'arrage pas avec le temps, ce cinquième opus reste quand même sympathique. Le scénario est improbable, la direction d'acteur surréaliste et l'ensemble est quand même très poussif. Mais pris au dixième degré le film peut être très drôle.
Dommage que ce film n'a pas bien été accueilli par la critique . Pourtant c'est mon préféré et le film nostalgique de mon enfance car je le regardais tout le temps. Bon les effets spéciaux ne sont pas de bonne qualité mais pour un film français on peut les pardonner. Le film reste bon même si les acteurs ont changé et que seul de Funès sauve le film .
Cinquième film d'une série d'un niveau affligeant, même si Le gendarme de St Tropez se laisse voir sans réel déplaisir, ce nouvel opus supplante en bêtise et en nonchalance les précédents. Une histoire ridicule qui tourne en dérision les extra terrestres et les personnages, caricatures fatiguées ou sans talent, une mise en scène absente où surnagent quelques bons effets spéciaux et des gags éculés qui, à l'image des films précédents, sont étirés et insistants (Jean Girault n'est pas Jerry Lewis), tout frise de peu la nullité. Sans oublier une intrigue qui se perd en digression (l'insupportable scène au couvent) alors que dans les films antérieurs, les scènes de poursuite avec la bonne soeur étaient ce qui il y avait de mieux. Comme d'habitude avec les films de Louis de Funès, fatigué ici, la musique seule est réussie. Malgré l'allusion à la science fiction, le film n'a aucun suspens et à son appartenance à la comédie populo poujadisme française, il n'est pas drôle (exceptée et de façon involontaire, la scène du robot à la plage). De plus, notons la répétition à l'envi d'allusions à des marques publicitaires au début du film comme si le médiocre Jean Girault avait besoin d'argent pour financer son navet.
Dans la continuité du Grand Bazar de Claude Zidi, sorti six ans auparavant, et dans l’anticipation de La Soupe aux Choux du même Jean Girault, qui sortira deux ans plus tard, avec à la musique martienne le même Raymond Lefebvre, Les Gendarmes et les extra-terrestres s’empare de la menace alien comme d’une métaphore de la consommation de masse : nul hasard si la prolifération d’humanoïdes advient dans le récit au moment où différents sponsors prennent d’assaut la petite place de la gendarmerie, n’hésitant pas à coller leurs étiquettes, à accrocher leurs produits dérivés, à remplacer le képi réglementaire par la casquette colorée, à envahir jusqu’à la langue des protagonistes. Le film s’amuse avec l’idée de duplication, de copie industrielle d’un modèle, réflexion habile sur son statut de suite, et la décline à l’aide de différents types de comique : sonore, avec le bruit de tôle lorsqu’on frappe la cage thoracique des répliques, à bien distinguer du bruit de verre correspondant à la tête creuse des gendarmes ; gestuel, compte tenu des déplacements mécaniques de la brigade fantôme, brisés par les mouvements imprévisibles d’un Cruchot cycliste déguisé en bonne sœur ou automobiliste fonçant dans le brouillard ; situationnel, avec ses quiproquos savoureux à l’image de la visite répétée du colonel, etc. Jean Girault corrige le défaut principal du précédent volet et maintient un rythme alerte durant lequel les gags fusent ; ce dynamisme se subordonne à une précision dans le cadrage et le montage des plans, volontiers parodiques de certaines productions américaines de science-fiction – on pense, par exemple, à The Six Million Dollar Man ou à The Bionic Woman quand les femmes en maillot de bain bleu sautent dans les dunes puis disparaissent. Même la modestie des effets spéciaux est regardée avec dérision, puisque les gendarmes en viennent à concevoir une réplique pour tromper leurs ennemis. Ils incarnent le dernier bastion d'un savoir-faire et d'une époque, devant faire face à la tentation d'un marketing toujours plus présent et pressant. Jean Girault signe une œuvre terriblement contemporaine et privilégie l'art du travestissement avec, comme seul artifice, le costume (De Funès en bonne sœur, hilarant). Le Gendarme et les extra-terrestres, c'est l'affrontement de deux cinémas alors en cohabitation : une forme d'artisanat contre une apparente standardisation à grands coups d'effets spéciaux. Le finale signe d'ailleurs un aveu, une transition entre des figures jusqu'alors neuves bientôt usées par la nécessité de la saga : on voit nos héros sortir du vaisseau spatial comme des justiciers venus d'ailleurs, devenus artefacts à part entière. Un excellent témoignage, lucide quant au devenir du cinéma français et international.
Certes, le scénario est assez farfelu (des extraterrestres qui arrivent comme ça subitement dans la ville de Saint-Tropez) et sent un peu le nanar. Certes, les effets spéciaux ne tiennent absolument pas la comparaison face à ceux de Star Wars. Mais bon, ne boudons pas notre plaisir. Ce nouveau Gendarme reste un sympathique divertissement bourré de moments bien amusants (Cruchot déguisé en bonne soeur, la bataille finale contre les extraterrestres, les tropéziens qui se font arroser à la lance incendie par les gendarmes, la marche funèbre jouée sur les crânes de gendarmes...). Louis de Funès est toujours aussi drôle. Il s'agit d'ailleurs de son dernier grand succès au cinéma (plus de 6 millions d'entrées en France). Ce n'est peut-être pas l'un des meilleurs de la série, mais ça reste un film très distrayant. D'ailleurs, une suite directe était prévue où les extraterrestres étaient de retour et où Cruchot et les autres gendarmes évoluaient sur une autre planète. Malheureusement, cette suite qui s'annonçait très plaisante n'a pas été faite et à la place il a fallut qu'on nous ponde le Gendarme et les gendarmettes qui, franchement, reste un navet faisant tâche dans la carrière de notre chef Fufu.