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Tiger V.
93 abonnés
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3,5
Publiée le 29 novembre 2013
Un cinquième volet des célèbres gendarmes mais un peu bizarre. Les gendarmes doivent affronter des extraterrestres qui viennent faire des bizarreries. Louis de Funes reste toujours le même, ainsi que le reste du casting qui nous font passer de bon moments. Les gags restent toujours de la même niveau que les précédents mais en rendant plus fou les gendarmes, cela rends le film divertissant même si la venue des extraterrestres avec une soucoupe volante est un peu inapproprié dans ce genre de film. Des scènes à mourir de rire comme la fin quand ils se battent avec de très bon bruitages. Les décors et les costumes sont les mêmes. Une belle musique bien améliorée par rapport aux précédents. Un film qui fera bien nous détendre.
Dans la continuité du Grand Bazar de Claude Zidi, sorti six ans auparavant, et dans l’anticipation de La Soupe aux Choux du même Jean Girault, qui sortira deux ans plus tard, avec à la musique martienne le même Raymond Lefebvre, Les Gendarmes et les extra-terrestres s’empare de la menace alien comme d’une métaphore de la consommation de masse : nul hasard si la prolifération d’humanoïdes advient dans le récit au moment où différents sponsors prennent d’assaut la petite place de la gendarmerie, n’hésitant pas à coller leurs étiquettes, à accrocher leurs produits dérivés, à remplacer le képi réglementaire par la casquette colorée, à envahir jusqu’à la langue des protagonistes. Le film s’amuse avec l’idée de duplication, de copie industrielle d’un modèle, réflexion habile sur son statut de suite, et la décline à l’aide de différents types de comique : sonore, avec le bruit de tôle lorsqu’on frappe la cage thoracique des répliques, à bien distinguer du bruit de verre correspondant à la tête creuse des gendarmes ; gestuel, compte tenu des déplacements mécaniques de la brigade fantôme, brisés par les mouvements imprévisibles d’un Cruchot cycliste déguisé en bonne sœur ou automobiliste fonçant dans le brouillard ; situationnel, avec ses quiproquos savoureux à l’image de la visite répétée du colonel, etc. Jean Girault corrige le défaut principal du précédent volet et maintient un rythme alerte durant lequel les gags fusent ; ce dynamisme se subordonne à une précision dans le cadrage et le montage des plans, volontiers parodiques de certaines productions américaines de science-fiction – on pense, par exemple, à The Six Million Dollar Man ou à The Bionic Woman quand les femmes en maillot de bain bleu sautent dans les dunes puis disparaissent. Même la modestie des effets spéciaux est regardée avec dérision, puisque les gendarmes en viennent à concevoir une réplique pour tromper leurs ennemis. Ils incarnent le dernier bastion d'un savoir-faire et d'une époque, devant faire face à la tentation d'un marketing toujours plus présent et pressant. Jean Girault signe une œuvre terriblement contemporaine et privilégie l'art du travestissement avec, comme seul artifice, le costume (De Funès en bonne sœur, hilarant). Le Gendarme et les extra-terrestres, c'est l'affrontement de deux cinémas alors en cohabitation : une forme d'artisanat contre une apparente standardisation à grands coups d'effets spéciaux. Le finale signe d'ailleurs un aveu, une transition entre des figures jusqu'alors neuves bientôt usées par la nécessité de la saga : on voit nos héros sortir du vaisseau spatial comme des justiciers venus d'ailleurs, devenus artefacts à part entière. Un excellent témoignage, lucide quant au devenir du cinéma français et international.
Certes, le scénario est assez farfelu (des extraterrestres qui arrivent comme ça subitement dans la ville de Saint-Tropez) et sent un peu le nanar. Certes, les effets spéciaux ne tiennent absolument pas la comparaison face à ceux de Star Wars. Mais bon, ne boudons pas notre plaisir. Ce nouveau Gendarme reste un sympathique divertissement bourré de moments bien amusants (Cruchot déguisé en bonne soeur, la bataille finale contre les extraterrestres, les tropéziens qui se font arroser à la lance incendie par les gendarmes, la marche funèbre jouée sur les crânes de gendarmes...). Louis de Funès est toujours aussi drôle. Il s'agit d'ailleurs de son dernier grand succès au cinéma (plus de 6 millions d'entrées en France). Ce n'est peut-être pas l'un des meilleurs de la série, mais ça reste un film très distrayant. D'ailleurs, une suite directe était prévue où les extraterrestres étaient de retour et où Cruchot et les autres gendarmes évoluaient sur une autre planète. Malheureusement, cette suite qui s'annonçait très plaisante n'a pas été faite et à la place il a fallut qu'on nous ponde le Gendarme et les gendarmettes qui, franchement, reste un navet faisant tâche dans la carrière de notre chef Fufu.
Probablement le meilleur film de la saga des gendarmes selon moi, beaucoup d'humour, des musiques mémorables, et c'est aussi le premier film français à avoir fait décoller une soucoupe volante.
Caprice de De Funes qui voulait une soucoupe volante et des extra-terrestres comme dans le film Rencontres du troisième type de Steven Spielberg. Cet épisode marque donc un tournant dans la fameuse saga du gendarme. Bon divertissement ou Michel Galabru dépassé par les événements donne le meilleur de lui même. De Funes au top malgré son précédent arrêt cardiaque.
Objectivement, cet opus est bien évidemment le plus mauvais de la série : un scénario loufoque, parodiant les films à science fiction d'époque, des effets spéciaux bien ratés, des acteurs qui cabotinent un max, c'est vraiment un gros nanar, mais le nanar sympathique par excellence, qui fait passer un fort bon moment de détente, et franchement on rigole beaucoup, tellement c'est délicieusement débile. A souligner la musique génial du grand Raymond Lefebvre, c'est peut être mon préféré de la série avec "Le Gendarme en Balade". Il y a également l'ambiance du sud que j'adore : le soleil, les vacances, les cigales, la mer... Divertissant et amusant.
Effectivement le moins bon des gendarmes. J'ai dû rire une ou deux fois... Si seulement De Funès n'était pas au paroxysme de la caricature (contrairement à un Galabru qui cabotine moins que d'habitude) il aurait pu un minimum sauver cette comédie de science-fiction débile aux effets spéciaux atroces et aux aliens robotiques en carton. Dire que les américains à cette époque nous avaient déjà pondu de vrais aliens... Alors je sais que le but ici est de parodier la sf comme dans "La soupe aux choux" deux ans plus tard mais si ça se limite à des êtres nous ressemblant en tout point à l'exception qu'ils boivent de l'huile, tirent des lasers par les yeux et raisonnent quand on leurs fait toc toc... Puis c'est si prévisible... La seule bonne idée est le running gag du De Funès qui prend tout le monde pour des aliens. Bon les gags de la chorale et des têtes qui résonnent étaient de vrais fous rires aussi. Le meilleur reste donc la belle musique de Raymond Lefèvre, qui synthétise de la musique classique pour créer des sons aliens... Et qu'est-il arrivé à Claude Gensac qui disparait que dans cet épisode ?
Ça commence très mal car on se demande à qui Cruchot dit « ma biche ». C’est une autre actrice qui fait sa femme!!!. C’est absurde. Mais quelle calamité cet opus. Un humour franchement navrant. Un véritable navet en quelque sorte. Une dégringolade honteuse dans la série des gendarmes.
Cinquième film d'une série d'un niveau affligeant, même si Le gendarme de St Tropez se laisse voir sans réel déplaisir, ce nouvel opus supplante en bêtise et en nonchalance les précédents. Une histoire ridicule qui tourne en dérision les extra terrestres et les personnages, caricatures fatiguées ou sans talent, une mise en scène absente où surnagent quelques bons effets spéciaux et des gags éculés qui, à l'image des films précédents, sont étirés et insistants (Jean Girault n'est pas Jerry Lewis), tout frise de peu la nullité. Sans oublier une intrigue qui se perd en digression (l'insupportable scène au couvent) alors que dans les films antérieurs, les scènes de poursuite avec la bonne soeur étaient ce qui il y avait de mieux. Comme d'habitude avec les films de Louis de Funès, fatigué ici, la musique seule est réussie. Malgré l'allusion à la science fiction, le film n'a aucun suspens et à son appartenance à la comédie populo poujadisme française, il n'est pas drôle (exceptée et de façon involontaire, la scène du robot à la plage). De plus, notons la répétition à l'envi d'allusions à des marques publicitaires au début du film comme si le médiocre Jean Girault avait besoin d'argent pour financer son navet.
loin d’être le meilleur film de Louis De Funes,le gendarme et les extraterrestres nous propose des passages drôles mais trop peu face à ses films culte. Toutefois,le duo De Funes/Galabru fonctionne à merveille.
sans De Funès personne ne connaitrait ce film,le cinquième de la saga qui ne fait rire plus que les tous petits, triste fin pour une quand même belle série.
Les gendarmes contre les extra-terrestres, ce film ne me rajeunit pas. Mais il reste miséreux. La suite d’une longue suite de films. Un film redondant. Oui c'est neuf ans après tous les meilleurs fils de gendarmes, une autre époque, on passe des hippies aux discos, et avec des gendarmes à l'âge de la retraite.