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🎬 RENGER 📼
7 177 abonnés
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4,0
Publiée le 14 janvier 2009
Le réalisateur adapte le roman de Roy Horniman et fait de Noblesse oblige (1949), l’un des films les plus irrévérencieux de son époque ! Summum de l’humour noir, à la fois cruel et macabre, si l’humour est au rendez-vous, la qualité de jeu des acteurs y est aussi, dont l’excellent Dennis Price. D’une qualité visuelle remarquable (splendide noir & blanc), à la superbe mise en scène, ponctuée de rebondissements, Noblesse oblige est une œuvre à part entière, à ne surtout pas rater !
Un très bon film que ce long métrage en noir et blanc. Je ne suis pas un grand adepte des films de cette époque mais il faut que celui ci a un charme tout particullier. Le scénario est interessant deplus les répliques ne manquent pas d'humour.Les acteurs sont assé grandiloquant dans l'enssemble mais c'est normal pour l'époque j'imagine. Il est vrai qu'un remake serait envisageable ... à méditer
Une comédie d'un autre temps (d'ailleurs le terme comédie ne devrait pas englobé ce film), un humour très très fin. Des personnages qui représentent l'Angleterre bien pensante. Alec Guinness qui joue huit personnages (c'est assez rare). Un scénario intelligent on suit avec plaisir le récit des meurtres mais pourtant je trouve la première partie du film plutôt moyenne.
Excellent ! le film à plus de soixante-dix ans et il a pas pris une ride. L'humour noir anglais au sommet de sa forme. La performance d'Alec Guinnness est assez stupéfiante dans huit rôle différents ! C'est d'ailleurs franchement bluffant de regarder tout le film pour finir au générique avec cette énorme liste de noms, une grosse accolade, avec Alec Guinness à côté. Et, Guinness, quel beau nom...
Robert Hamer n'a pas réalisé beaucoup de films, mais ce "Noblesse oblige" constitue sans nul doute le sommet à la fois de sa filmographie, et du superbe Coffret aux couleurs britanniques consacré par Tarvenier aux oeuvres des mythiques Studios Ealing. Noblesse Oblige est en même temps une oeuvre d'une grande finesse, d'une ironie constante, d'un humour aussi noir que douteux, et novatrice sous certains aspects. Sa construction d'une grande clarté la hisse immédiatement un cran au-dessus des autres films présentés dans le coffret. Son calme british joue les paradoxes avec un sujet aussi caustique que joyeusement immoral. Dès l'entrée, on fait connaissance d'un homme accusé de nombreux meurtres et promis à la mort. Cet homme retracera avec tout le flegme et l'ironie possibles la manière dont il prémédita chacun de ces assassinats. Les acteurs sont tous fameux, à commencer par Dennis Price, dont la carrière restera malheureusement dans l'ombre, et surtout la vénéneuse Joan Greenwood et le tentaculaire Alec Guinness dans un octuple rôle qu'il assume chaque fois avec autant de précision que de drôlerie. Si leurs performances ajoutent à la qualité du spectacle, on appréciera de la même façon une photo noir et blanc très propre ainsi qu'une mise en scène sobre et élégante. Contrairement à la recherche de désordre et d'hystérie de Mackendrick, Hamer trouve la justesse de ton et instille l'ironie jusque dans son final, à la hauteur du reste du film, fait assez rare pour être souligné. Si l'une des oeuvres des Studios Ealing demande à rester dans l'histoire du cinéma, tant pour son irrévérence que sa construction ou son interprétation, c'est celui-là qui emporte sans nul doute mon adhésion.
Une réjouissante comédie noire au scénario superbement écrit. Un seul regret : les huit personnages qu'incarne Alec Guiness ne sont pas assez développés et ne permettent pas au film d'arriver au maximum de ce qu'il aurait pu être.
Un film satirique plutôt réjouissant. La fin, d'une ironie très cruelle, se révèle également particulièrement réussie. Puis il y a la prouesse d'Alec Guinness qui joue plusieurs personnages.
Un chouette petit film policier, ou le réalisateur et le scénariste ont pris le parti de commencer par la fin (ou presque) pour remonter aux sources. Cette façon de faire sied parfaitement au sujet traité et n'aurait pu être autrement. Le scénario est bien construit, pas trop incohérent en regard de l'époque ou cela est sensé se dérouler. Alec Guiness nous offre une superbe prestation en jouant pas moins de 8 rôles différents. Je dois avouer que je ne m'en était pas aperçu. Mais je ne suis pas physionomiste du tout! A voir par les amateurs de polar à l'anglaise.
D'après une nouvelle de Roy Horniman, Robert Hamer adapte avec "Noblesse Oblige" ni plus ni moins qu'un chef d'oeuvre. Dennis Price, au premier plan, s'accomodant sublimement le rôle de Louis, jeune homme anglais rempli d'intelligence dans son flot de paroles , décide de venger sa mère à sa façon , ayant injustement été délaissée dans la vie et dans la mort, par toute une famille de bourgeois anglais. Le premier aspect admirable est la constante joute verbale que jouït sans aucun arrêt Louis, fascinant dès les permières secondes de métrage. Je ne sais si cela est bien de comparer ceci à cela, mais toutes les conneries télévisuelles de la vie n'ont plus aucun sens à la vue de ce film subtilement corrosif. Des dialogues signés Gerald Devries, d'une imptoyable intelligence renfloue le fameux personnage(il ya tellement de dialogues et de paroles riches) . Le deuxième aspect, est l'établissement des situations de meurtres, du premier fait au dernier, comment ne pas prendre son pied devant un tel spectacle comique ( exemple parmi tant d'autres la boîte de caviar explosive). Tout en restant des plus modestes comme Louis, Robert Hamert réussit l'impossible alliance cohérente entre deux mondes disposés à ne jamais se rencontrer par principes, le crime et la noblesse. On en vient même à se demander si Hamer ne prend pas un malin plaisir à caricaturer satiriquement toute cette société de personnes. En bref, un film injustement méconnu du septième Art, d'un jouissif absolu surtout lié à une puissance narrative exemplaire.
Une production anglaise des années 50 pleine d'humour second degré bien plaisant... Le personnage principal est tour à tour cynique ou flatteur ou enjoliveur... Et il y a une révélation dans les 10 dernières secondes très sympa qui remet tout en question au dernier moment. Comme quoi on peut faire un très bon film au final, sans moyens énormes, et avec une poignée d'acteurs et d'actrices qui m'a fait penser à un autre film anglais du même genre : Arsenic et vieilles dentelles qui lui est postérieur... Je recommande ce film à tout le monde SAUF aux allergiques du noir et blanc
Un des films les plus drôles vus au cours de ma vie, un chef d'oeuvre d'humour anglais du milieu du vingtième siècle. Il faut saluer aussi la performance exceptionnelle de l'acteur principal, qui réussit à incarner les nombreux personnages d'une même famille.