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Shawn777
584 abonnés
3 469 critiques
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3,0
Publiée le 15 août 2023
spoiler: Ce quatrième épisode des "Gendarme", toujours réalisé par Jean Girault et sorti en 1970, n'est pas mal mais sans plus ! Cette fois-ci, nos gendarmes sont contraints de partir à la retraite mais ça ne leur correspond pas, surtout à Cruchot qui s'ennuie profondément dans son château et à Gerber qui déprime. Mais suite à la perte de mémoire de Fougasse, ils décident d'enfiler l'uniforme pour lui rappeler des souvenirs. Évidemment, les choses vont mal tourner. Nous sommes ici bien en-dessous du troisième opus, qui était le meilleur de la franchise, mais pas forcément en-dessous des deux premiers. Effectivement, même si cet épisode a une mauvaise réputation, il n'en est pas spécialement mauvais pour autant ! Même si le scénario peine à avancer, que nous avons des scènes assez longues (comme celle où les gendarmes marchent pendant des plombes sous le soleil), le film nous réserve aussi d'excellents gags ! Nous retiendrons en effet toute la séquence dans l'armurerie, toute la scène finale, toutes les scènes au château et puis des répliques qui ne vieillissent pas ! Seulement, le film a également pris un petit coup de vieux dans quelques unes de ses scènes, notamment tout le passage, d'ailleurs assez long, chez les hippies qui faisait peut-être rire à la fin des années 60 car c'était un mouvement en vogue mais qui ne parle aujourd'hui à plus grand monde. "Le Gendarme en balade" n'est donc pas le meilleur de la franchise mais ne fait pas non plus partie des plus mauvais !
Jean Girault passe la quatrième vitesse en mettant Gerber, Cruchot et compagnie à la retraite. Mais nos pauvres bougres s'ennuyant à mourrir, vont vite sauté sur l'occasion d'une amnésie du malheureux Fougas pour revétir leur uniforme adoré. Ainsi comme le titre le préconise, ils nous mènent en balade dans la provence dans des situations rocambolesques plus ou moins originales, découvrir les "plaisirs" peace and love, être poursuivis par d'autres gendarmes, pour finir sauveur de la côte tropézienne avec le gag récurrent des bonne soeurs en 2CV. Bref, rien de bien nouveaux sous le soleil du sud, si ce n'est une bonne rigolade mais avec une série qui commence tout de même à s'essouffler.
quel plaisir de retrouver les gendarmes dans un nouveau film .Avec encore la bonne soeur délirante. Gag au rendez-vous humour également un bon film et un bon de Funès
Vers la fin de la série on commence à sentir les acteurs fatigués. De Funès lui même use et abuse des grimaces et son personnages principal perd de son essence. Malgré une innovation ou remise au goût du jour (la technologie et l'informatique perce peu à peu) ainsi de certain gags, le film est très potable mais on reste sur notre faim. A voir absolument.
Initialement titré "Le Gendarme à la Retraite" ce film est aussi le dernier avec la même équipe qui officie depuis le début, du réalisateur aux scénaristes en passant par nos membres de la brigade avec Louis De Funès. On sent une lassitude chez les acteurs d'abord, à l'exception notable de De Funès toujours sur pile électrique mais les autres montrent moins d'enthousiasme. Les gags sont toujours aussi nombreux mais la qualité est moindre même si on sent la volonté de se réinventer (hippies, importance de la nonne...). Mais la médiocrité pointe son nez et on lorgne parfois du côté Max Pécas... Site : Selenie
Quatrième et piètre volet de la saga, "Le gendarme en balade" souffre surtout de sa première demie heure nullissime. Le premier gag que jai trouvé drôle intervient en effet au bout de trente-trois minutes ! Après sêtre fait mettre à la porte comme des malpropres au profit de pimpants gendarmes, nos six loustics de la brigade de Saint-Tropez sont mis à la retraite. Et certains sy emmerdent copieusement. Cest presque notre cas également lorsquon est réduits à assister à un concours de grimaces entre Cruchot et un curé Triste. Nostalgiques de leurs faits darme, reporter luniforme les obsède donc même si cest illégal. En apprenant que Fougasse est devenu amnésique après une énième blessure, ils ne résistent pas à la tentation de lui procurer le déclic en le remettant en situation ! Fougasse embarqué de force, les voilà partis en balade et rapidement en cavale ! Mai 68 étant passé par là, on a droit à une pure scène baba cool. Si son résultat nest pas dun comique tonitruant, ça reste néanmoins bien sympathique. Seul un passage dans un restaurant vers la fin parvient à être hilarant. Selon moi il sagit du plus faible des épisodes de la série. Deux fois moins de rires quà laccoutumée, ce qui nest évidemment pas compensé par deux fois plus de surs en délire. En effet, devenue mère supérieure, Sur Clotilde passe ici le volant de sa Deuche à une jeune collègue aussi folledingue. Tout cela est bien décevant.
Le filon commence à s'épuiser... Le tout n'est qu'idées qui se succèdent sans véritable histoire. Des bonnes séquences comme le festival de grimaces, l'amnésie de Fougasse et la Bonne Soeur en folie... Mais cela commence à être un peu lourd...
Dans ce volet nos gendarmes se voient mis à la retraite er remplacés par des nouveaux aussi jeunes qu'inexpérimentés! Cependant, la tentation de remettre l'uniforme est trop forte. S'entremêlent ainsi plusieurs scènes assez drôles sans pour autant dépasser (voire même égaler) celles des épisodes précédents. Peut-être, à mon goût, le moins bien réussi de la saga!
La retraite "offerte" au gendarme le plus célèbre de France est-elle un message ? Il aurait sans doute fallu s'arrêter là, sur un épisode moyennement convaincant, que de continuer pour finir dans le nanar.
Un gendarme qui aurait pu être un beau final pour cette série. Malgré un certain goût de déja vu, certaines séquences comme les gendarmes sur les embouteillages ou chantant dans la voiture sont des délices, un gendarme presque parodique des gendarmes donc, mais sans la fraicheur du précédent.
Il est arrivé à Saint-Tropez, il est parti à New-York, il s'est marié, le voici maintenant à la retraite remplacé avec tous ses collègues par des gendarmes plus jeunes et soi-disant plus efficaces. Pour Cruchot, c'est un drame, plus de chasses aux nudistes, plus de courses poursuites avec soeur Clothilde et plus de tortures sur ses subalternes. Notre gendarme s'ennuie dans son immense propriété jusqu'au jour où il apprend que son ami Fougasse a perdu la mémoire. Il n'en faut pas plus à l'ex-maréchal des logis chef pour reformer la troupe, kidnapper Fougasse dans sa maison de repos et l'emmener sur les traces de leurs anciens exploits. Si cet épisode est moins bon que les précédents, l'humour est tout de même au rendez-vous grâce à des scènes cultes (celle du curé venant demander de l'argent est exceptionnelle), beaucoup d'absurdités (le combat entre De Funès et ses domestiques), des répliques hilarantes ("Si seulement vous bouffiez pas tant de pain !" ou "Elle est forte celle-là !") et des personnages toujours aussi attachants. C'est donc toujours un plaisir de retrouver Cruchot car malgré une baisse de niveau, l'esprit de la saga est respecté. Le film n'est peut-être pas un chef-d'oeuvre mais il aura le mérite de vous faire passer 1H30 dans la bonne humeur.
Quatrième phase de l'oeuvre la plus populaire de Jean Girault, Le Gendarme en balade est un film qui plaira principalement aux fanatiques de la série. Entre-autre, son principe simple de recycler les meilleurs moments de tout une panoplie de modèles garanti à lui seul le succès d'une recette qui assurera le spectacle à ses clients fidèles. Néanmoins, les surprises sont de tailles et de bonnes qualités. Le début en est l'exemple type. Cruchot, à la retraite anticipée, s'ennuie dans son château où tous les endroits piégés ne sont qu'artifices à effacer la fastidieuse retraire de son maître de maison. Et en toute sincérité, comment ne pas rire en voyant de Funès faire la chasse au nudiste, en imitant grossièrement et à sa manière le cri d'une biquette et où Michel Galabru se retrouve coincé entre des barreaux d'un camp militaire poursuit par une fusée en pleine plage pouvant les tuer à tout moment ? Résister, imposible. Subir nos rires et se plier en quatre, on ne demande que cela. A moins de ne pas apprécier l'humour trop connu et souvent répétitif mais tellement drôle de nos compères, il est bien rare de ne pas bouder ces situations toujours aussi sympathiques, distrayantes et sans prétentions. Mais surtout, le charme étant le même humour communicatif et universel de cette gendarmerie, où la philosophie n'est autre que de vous faire rire et de passer un bon moment. Mais pour trouver le rire, il faut déjà y croire. Ce que Louis de Funès jusqu'à la fin de son dernier film, lui aussi un gendarme, croira jusqu'à la fin. Véritable hymne à la comédie populaire et contagieux de part sa bonne humeur, cet épisode comme tous les autres repose une enième fois sa croyance de sa présence : nous faire rire. Et n'est-ce pas là un bel hommage à ce que Molière appellait tant de fois comédie ?
Dans "Le Gendarme en balade", Cruchot et son équipe doivent partir en retraite, c'était sans compter sur son sens du devoir et sur sa curiosité. Il revient, donc, pour une nouvelle aventure un peu plus solide que la précédente. Les gags et les blagues en tout genre sont vraiment amusants, avec un Louis de Funès en grande forme, c'est une très bonne nouvelle. Michel Galabru est toujours aussi plaisant. Jean Girault n'en a pas encore totalement fini avec la franchise du célèbre gendarme de Saint-Tropez. C'est sûr qu'elle commence sérieusement à s'essouffler mais ce "Gendarme en balade" est plaisant, et drôle. C'est le principal.