Avis sur Un Drôle de colonel

Un coup unique pour Barton et Cutterfeet, mais seulement possible tous les vingt piges : le plus beau diam des Iles Britanniques [...] Avec "Un drôle de colonel" (1968), Jean Girault signe une toute petite comèdie de boulevard qui permet à Jean Yanne et Jean Lefebvre de s’amuser avec deux rôles de truands londoniens malchanceux assaisonnè au poivre et aux proverbes hindous! Le film est assez mèdiocre dans sa partie centrale où le souffle comique commence à faire dèfaut! Ça se complique quand Michel Galabru apparait à l'ècran en colonel fantaisiste de la glorieuse armèe des Indes! Bien plus avec Maria Pacôme en èpouse dèsoeuvrèe! C’est là sans doute l’erreur de cette comèdie de Girault, d’être au fond qu’une ènième comèdie de boulevard restant à la surface du genre, alors qu’on aurait pu tenir un hommage au burlesque dans le premier tiers de l'histoire! Sympathique au visionnage, mais fort moyen à l'arrivèe! Reste le plaisir des rèpliques et de revoir ces acteurs disparus et irremplaçables...

L'infernal duo Jean Girault et Jacques Vilfrid a encore frappé! Leur scénario original imagine un duo de malfrats pas doués et, surtout, toujours doublé et humilié pas un voleur qui se fait appeler "L'ange".
Pour quelle raison la comédie est-elle délocalisée dans une Angleterre rétro? Un peu d'exotisme dans la médiocrité du cinéma de Jean Girault? En tout cas, c'est 100% francisé et ça n'a donc aucun intérêt. Du moment que le film n'est pas un hommage au "Drôle de drame" de Carné...Parce que côté contenu comique, c'est du lourd, du bien pesant.
Jean Lefèbvre, dans son emploi récurrent d'ahuri, et Jean Yanne, insupportable d'exaspérations et de vociférations, sont donc deux piètres voleurs qui vont bientôt se trouver spoiler: à la recherche d'un diamant
dans la maison d'un colonel anglais de retour des Indes, lieu baroque vers où finira par converger la poignée de personnages disparates et sots qui composent la comédie. Ils y forment un ballet confus et inepte, aux confins du vaudeville, bien dans le style habituel des auteurs.

Si vous commencez ce film, un peu boiteux, allez jusqu'au bout : si je n'ai pas abandonné c'est grâce à Jean Yanne, moderne malgré l'âge du film. Le scénario végète, et le surjeu de Jean Lefebvre n'aide pas, l'après "Saint Tropez" semble avoir plombé le bonhomme dans un rôle toujours à peu près le même... Galabru et ses rares apparitions font un peu sourire, sans plus. C'est l'arrivée de Maria Pacôme, et son "duo" avec Jean Yanne qui commence à être savoureux, car au final on est plutôt dans une pièce de théâtre (qui se passe en Angleterre, avec des personnages frenchy à mort, je ne comprends pas, mis à part l'histoire des Indes qui aurait besoin d'un colonel anglais, mouais...). Et c'est vraiment dans le dernier tiers voire dernier quart du film que ça devient sympa, et que l'on se rend compte que le scénario est bien ficelé. Alors qu'est-ce qui a bien pu manquer à ce film ? Même les dialogues sont plutôt bons, avec quelques bonnes phrases à la Audiard très bien vues. La mise en scène ? En fait c'est un peu comme le "gendarme" que le réalisateur a déjà bien exploité, quand on revoit les deux premiers de la série on se rend compte que ça traîne, ça traîne, et c'est "La gendarme se marie" qui enfin est une bonne comédie qui ne vieillit quasiment pas. Ici c'est pareil, mais à l'échelle d'un seul film et non trois ! Et puis la musique, ok c'est sympa le New-Orleans, mais trop répétitif, et quand le piano s'y met c'est encore plus daté et limite supportable. Un bon remake par La Bande A Fifi par exemple serait à envisager :-) Pour info : AlloCiné n'a pas su me donner un score d'affinité pour ce film.

J'ai rarement vu un si beau film. Les dialogues sont au top, les décors sublimes et les acteurs attachants.

Un nanar français des années 60.
Ex: des affichettes en français dans un kiosque à journaux de Londres !
Les dialogues ont le style Michel Audiard, c'est plutôt drôle. Jean Lefèvre joue l'idiot de service et Jean Yann la grande gueule. L'histoire est tirée par les cheveux et assez bébête. C'est le niveau téléfilm ou bande dessinée Pieds Nickelés. Du cinéma franchouillard de l'époque où j'étais ado...