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inspecteur morvandieu
40 abonnés
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0,5
Publiée le 1 janvier 2024
A peine descendu du train, le couturier provincial Fernand est confondu par une bande de malfrats avec le Sicilien, un tueur venu d'Italie pour remettre de l'ordre chez les truands. Le quiproquo perdure tout le film du seul fait de personnages uniformément crédules, crétins et peu clairvoyants, s'obstinant toujours à considérer l'inoffensif et candide Fernand comme un dangereux mafioso. Fernand, lui, est assez bête pour voir dans ses hôtes aux mines patibulaires (Marcel Bozzuffi, Mario David, Jess Hahn...) des professionnels de la mode. Autant de personnages stupides, donc, mais également incohérents, et cet aspect est peut-être le plus agaçant. C'est la loi d'un genre comique populaire où se sont régulièrement fourvoyés Pierre Chevalier et son scénariste Jean Girault. Le sujet est très pauvre, sans la moindre volonté ou souci de vraisemblance. Fernand Raynaud, rarement bien servi par le cinéma, compose son personnage récurrent de gentil imbécile dans une comédie qui concoure pour être sa plus nulle. "Le Sicilien" ne déroge pas à la règle souvent vérifiée que Raynaud est, soit un personnage pris pour un autre, soit qui se fait lui-même passer pour un autre.
Une niaiserie d’époque faite d’incohérences et de jeux bâclés. Cependant les amateurs de Fernand ne verront que lui , même si notre plus grand humoriste à fait bien mieux dans d’autres films. A garder comme témoin d'un certain cinéma ,plus candide qu’imbécile. Les temps heureux sont toujours un peut désarmants.
Un film de Pierre Chevalier (1958) avec Fernand Raynaud, Pascale Roberts Une relative bonne surprise parce que le scénario est habile, basé sur le thème classique sur l'inversion des rôles, le film change de direction à mi-percours pour plonger dans l'absurde (la longue scène de restaurant avec Presboist ou le final complétement déjanté). Fernand Raynaud fait du Fernand Raynaud mais c'est ce qu'il sait faire le mieux, en revanche on pouvait attendre mieux de Raymond Devos qui signe là son second long métrage, Jean-Roger Caussimon est en petite forme, quant à Pascale Roberts, elle est sublimement mise ne valeur et illumine le film. A noter aussi une excellente Judith Magre dans un bon mini rôle de femme de malfrat. Et beaucoup de sympathiques seconds rôles (Amato, Bozuffi, Descahmps). Rien de transcendant mais se regarde sans déplaisir.