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AMCHI
5 814 abonnés
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2,5
Publiée le 11 mars 2021
Jacques Pinoteau (dit Jack Pinoteau, frère du réalisateur Claude Pinoteau) est le réalisateur du fameux Le Triporteur (que je n'ai jamais vu) et il reprend l'équipe du film pour tourner Chéri, fais moi peur. Chéri, fais moi peur est une comédie assez délirante mais souffrant d'une mise en scène faisant le minimum et d'un scénario un brin bordélique. On suit les péripéties d'un romancier ayant gagné un prix littéraire, il reçoit une belle somme en liquide et il décide de partir à la montagne, et il sera à son insu prix entre 2 feux (les service secrets américains et ceux soviétiques, car on lui a remis une lettre à destination...du Docteur Kougloff). Ce personnage est joué par Darry Cowl (et sa diction particulière), il est entouré d'un casting savoureux dont Pierre Mondy en policier peu futé, une jeune Sophie Daumier mignonne et pétillante et plein d'autres têtes très connus. Cette comédie est sympathique car elle a un ton burlesque et loufoque, un humour parfois décalé que l'on retrouve finalement assez rarement dans le cinéma comique français (sauf peut-être à cette époque), toutefois le problème de ce film est : il y a vraiment des passages que j'ai aimé mais aussi pas mal de maladresses et de facilités et un long final peu inspiré.
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12 426 critiques
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2,0
Publiée le 2 février 2017
Du grabuge à « l'Alaska » ! Avec un Darry Cowl au-dessus de tout soupçon! Un être assez complet, auteur improbable du roman "Chèri, fais-moi peur" dont le prix littèraire d'un million d'anciens francs va lui causer bien des catastrophes! Et un Pierre Mondy - « discrètion et dèlicatesse » - en commissaire pas très futè qui promet de retrouver son million aux sports d'hiver! En « Rat d'hôtel » , Sophie Daumier ajoute du charme à cette comèdie burlesque ni bonne ni mauvaise des annèes 50! Jacqueline Maillan en espionne russe, Jacques Dufilho en garçon à tout faire et Roger Carel en toubib / espion complètent la distribution en apportant un peu de pittoresque! L'histoire ne casse pas des briques et les scènes comiques se font parfois lourde devant une fondue savoyarde (avec les longs filaments qui vont avec) ou avec ce saint-bernard en pleine sèance d'interrogatoire! En revanche, on sourit devant cette lessive qui produit trop de mousse ou la scène du trapèze! Rira bien qui avouera le dernier...
C'est un nanar, un vrai de vrai! Avec calembours stupides en prime (au hasard: quel gâchis, aurait dit Parmentier...). Et il se sont mis à quatre pour écrire le scénario...On retrouve d'ailleurs une des marques de fabrique qui seront celles de l'inamovible duo Jean Girault-Jacques Vilfrid : des personnages qui convergent tous vers un bouquet final vaudevillesque et débridée. Pour l'heure, c'est le dénommé Jack Pinoteau qui réalise et c'est abracadabrant. Darry Cowl, en écrivain célèbre de romans policiers, fait un séjour dans une station de sport d'hiver investie, guerre froide oblige, par des espions russes et américains qu'on repère rapidement puisqu'ils ressemblent à des espions russes et américains (de cinéma)... Le film n'existe que pour Darry Cowl et son personnage comique. Mais je préfère le Darry Cowl lunaire et attachant de certaines de ses comédies à celui-ci, qui joue les zozos sans retenue, cabotine au long d'un sujet affligeant de nullité, et dans lequel des Jacques Dufilho ou des Pierre Mondy se fourvoient sans vergogne dans des seconds rôles particulièrement crétins.