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    Piège pour Cendrillon
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    3,1
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    10 critiques spectateurs

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    soniadidierkmurgia
    soniadidierkmurgia

    1 177 abonnés 4 170 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 3 septembre 2020
    Dans l’ombre de Brigitte Bardot, Dany Carrel comme quelques autres (Michèle Mercier, Mireille Darc, Françoise Arnoul,..) aura illuminé de sa beauté et de son talent le cinéma français de la fin des années 1950 au début des années 1970. Elle est déjà une vedette confirmée quand André Cayatte lui propose l’exercice difficile de tenir simultanément trois rôles dans « Piège pour Cendrillon », un film à suspense tiré du roman éponyme de Sébastien Japrisot paru en 1963. Le scénario est écrit conjointement par André Cayatte et Jean Anouilh. Une jeune femme se réveille à l’hôpital suite à ce qu’on finit par lui présenter comme une tentative de suicide manquée ayant provoqué un incendie. Sa mémoire ayant complétement disparu, spoiler: elle part à la recherche de son identité, qui ne lui semble pas correspondre à celle qu’on veut à toute force lui imposer. Elle serait donc Michèle Isola, riche héritière de la PDG d’une célèbre marque de chaussures. Ses recherches la mènent jusqu’à sa cousine décédée dont elle était le sosie. A partir de ce jeu de dupes qui pianote avec dextérité sur les apparences, se dévoile petit à petit une machination dont le spectateur ne sait jamais exactement où elle prend sa source
    . Dany Carrel, très investie parvient sans désunir son jeu à transposer clairement sur l’écran les trois personnalités qu’elle doit endosser. Madeleine Robinson en dame de compagnie perverse est comme à son habitude parfaite. Un parfum diffus de saphisme vient compliquer encore un peu plus les rapports entre les personnages. On regrettera juste que la mise en scène d’André Cayatte comme souvent un peu trop académique n’insuffle pas le sentiment d’étouffement qui devrait ressortir de cette intrigue retorse à souhait. On se prend à rêver au traitement qu’auraient pu en faire Henri-Georges Clouzot ou Claude Chabrol. Enfin pour la gent masculine, on notera que Dany Carrel n’hésite pas à dévoiler ses charmes qui sont grands. Un très bon film qui n’a pas été distribué en son temps comme il le méritait et dont on se dit qu’il pourrait justifier un remake lui restituant pleinement sa dimension subversive et son côté noir.
    Ykarpathakis157
    Ykarpathakis157

    4 541 abonnés 18 103 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 7 juin 2021
    Piège pour Cendrillon est captivant des premières scènes stressantes à la fin effrayante il bénéficie d'une écriture cinématographique forte. L'histoire est construite autour des personnages interprétés par Dany Carrel. On savait déjà que Cayatte avait un certain flair pour le film noir comme en témoignent certains aspects de Le Glaive et La Balance. Mais aidé par deux excellentes actrices il a réussi à construire une atmosphère menaçante. Madeleine Robinson donne de la chair de poule dans son interprétation d'une femme calculatrice elle était certainement l'une de nos meilleures actrices. Dany Carrel a trouvé ici le rôle de sa vie elle a joué deux rôles deux personnalités différentes dans les flashbacks plus elle retourne dans le passé et essaie de trouver qui elle est vraiment plus elle est confuse et perdue...
    AMCHI
    AMCHI

    5 794 abonnés 5 936 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 5 juin 2022
    Contrairement à la plupart des avis que j'ai pu lire et qui sont positifs, pour ma part je n'ai pas été séduit par Piège pour Cendrillon qui m'a paru un thriller terne, sans suspense, un peu trop bavard et d'une durée trop longue.
    André Cayatte est un réalisateur français quelque peu oublié de nos jours, c'est un ancien avocat, ses réalisations manquent parfois de vie.
    On retiendra surtout de ce film la performance de Dany Carrel dans un triple rôle passant naturellement d'un personnage à l'autre. L'intrigue n'est pas mauvaise mais je ne suis pas rentré dedans faute à une mise en scène sans saveur ne parvenant jamais à rendre intéressant ce film qui aurait pu être un grand film noir français.
    In Ciné Veritas
    In Ciné Veritas

    89 abonnés 922 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 7 octobre 2020
    Piège pour Cendrillon fait partie des films les plus rares parmi ceux réalisés par André Cayatte. Avec l’aide de Jean Anouilh, le cinéaste adapte sur grand écran le roman éponyme de Sébastien Japrisot. L’histoire de doubles racontée se décline en trois rôles pour Dany Carrel. Ce long-métrage, dont la rareté est liée à des droits longtemps bloqués par le romancier insatisfait par le portage de ses écrits sur grand écran, brille d’une double singularité. Il y a celle d’un genre cinématographique peu visité par le cinéaste. Enfin, il y a celle liée aux interprétations de l’actrice également rarement vue dans les registres abordés ici. Critique complète sur incineveritasblog.wordpress.com/2020/10/07/piege-pour-cendrillon/
    Marc de Georgi
    Marc de Georgi

    35 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 20 février 2022
    Un Cayatte sans grand intérêt au niveau de la réalisation comme de l'intrigue et le film devient rapidement ennuyeux. Le jeu des acteurs reste moyen, Dany Carrel à l'honneur ne propose pas une prestation inoubliable et surjoue beaucoup.
    Y Leca
    Y Leca

    30 abonnés 991 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 16 août 2022
    Je ne sais pas si le roman de Japrisot est aussi capillotracté, mais ça ne donne pas envie de le lire ! Ce polar daté n'est pas crédible car son scénario n'est basé que sur une ressemblance parfaite entre cousines ! Dany Carel surjoue beaucoup et laisse entrevoir souvent sa jolie poitrine. C'est le seul charme de ce mauvais film.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 3 juin 2014
    je ne peux, hélàs, que réitérer ma 1ère critique quand se décidera t on à mettre ce film génial sur DVD ce serait une bonne chose pour les amateurs de BON CINEMA !!!! pasquale
    Sylvain P
    Sylvain P

    335 abonnés 1 356 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 8 octobre 2020
    Roman culte de Sébastien Japrisot, Piège pour Cendrillon a été adapté par André Cayatte assez rapidement, en 1965. L'adaptation suit assez fidèlement le déroulement du roman, avec quelques prises de liberté scénaristiques, mais surtout des dialogues apauvris. Le mordant de Japrisot manque donc, mais son sens du rebondissement est bien présent et sauve un film un peu classique dans sa forme. L'interprétation de Dany Carrel, incarnant plusieurs personnages, est remarquable. Introuvable en DVD, Piège pour Cendrillon mérite de toute façon un visionnage en salle. A ne pas louper.
    VOSTTL
    VOSTTL

    94 abonnés 1 935 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 21 août 2022
    J’ai découvert ce film, paraît-il invisible pendant 50 ans, et c’est une agréable surprise. J’ai apprécié l’ambiance hitchcockienne.
    Comme j’ai apprécié l’interprétation de Dany Carrel sur laquelle André Cayatte, réalisateur assez maudit et maudit par la Nouvelle Vague, dont un certain François Truffaut, la multiplie par trois par un habile jeu de miroir.
    A découvrir.
    Luuuuuuuuc
    Luuuuuuuuc

    11 abonnés 658 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 23 juillet 2023
    « C’est un drôle de mot « avant », c’est un mur qui m’entoure, contre lequel je me cogne tout le temps. C’était beau, avant ? »

    Dany Carrel, loin des personnages de femmes attachantes en marge de la société (prostituée dans « Un idiot à Paris », Serge Korber, 1967, voleuse dans « La petite Vertu », du même Korber, 1968, modèle de charme dans « La prisonnière » de Henri-Georges Clouzot, 1968) interprète la rescapée d’un accident qui l’a défigurée et lui a pris sa mémoire. Son jeu est particulièrement ingénu, jusqu’à l’agacement parfois tant sa voix de petite fille et sa naïveté semblent exagérées malgré, par moments, l’émotion touchante qui s’en dégage. Sans spoiler, notons que sa prouesse réside dans le fait qu’elle incarne finalement les trois personnages principaux de l’histoire. Les autres interprètes, notamment Madeleine Robinson, sont justes, très bien dirigé·es par le réalisateur.

    La réalisation de Cayatte, justement, est sobre, académique, voire froide, ce qui ralentit une narration déjà lente où s’entremêlent pensées personnelles, enquête, récits du passé, flash-backs et révélations. On pointera malgré tout les prouesses techniques pour l’époque des très rares effets spéciaux et l’importance capitale des jeux de miroirs. Cette lenteur permet par ailleurs de déplacer le curseur émotionnel assez haut dans certaines scènes, notamment, à l’heure de projection, l’engueulade entre Michèle et Jeanne, scène trouble et d’une modernité inouïe.

    Adapté d’un roman de Sébastien Japrisot, prolifique fournisseur d’adaptations remarquées et lui-même réalisateur, le scénario, puzzle qu’on suit se construisant au fil du récit bi-linéaire, semble particulièrement binaire, la riche Mi dévergondée et la pauvre Do candide, en parallèle au franc Gabriel et au falot François. Cette vision n’est cependant que celle d’un des protagonistes et, comme au début du film, on s’aperçoit vite que les versions changent en fonction des différents témoins. On n’est alors pas très loin d’une œuvre pirandellienne comme « A chacun sa vérité ».

    Au final, ce film quelque peu oublié de la filmographie de Cayatte nous propose, à la façon d’un puzzle, une réflexion passionnante sur la question de l’identité, de la subjectivité et de la responsabilité : qui je suis ? aux yeux de qui ? qu’est-ce que j’ai fait ? est-ce vraiment moi ? Il met aussi en avant toute la palette de talents d’une Dany Carrel hélas trop peu employée à sa juste valeur tout au long de sa courte carrière.
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