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    Marie-Octobre
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    4,2
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    59 critiques spectateurs

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    Top of the World
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    70 abonnés 153 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 20 novembre 2016
    "Marie-Octobre" commence sur un ton léger qui fait penser à du Audiard, puis au bout d'un quart d'heure, la révélation survient: l'un des dix personnages, anciens membres de la Résistance, est celui qui les a dénoncés, provoquant la mort du chef du réseau quinze ans auparavant. Chacun devient donc un suspect potentiel aux yeux d'autrui: l'enfer, c'est les autres dans ce huis clos qui respecte avec une belle rigueur la règle des trois unités, ne cédant à aucun flash-back explicatif et faisant d'un salon élégant le théâtre d'un procès où chacun se fait tour à tour juré, juge, témoin et accusé. Des questions se posent (que faire du traître une fois identifié ? L'exécuter ? L'obliger au suicide ? Ou bien y'a-t-il prescription après quinze ans ?) et la tension monte, soutenue par d'impeccable dialogues (signés Henri Jeanson) prononcés par des acteurs aussi brillants que complémentaires, du flegmatique Paul Meurisse au bouillonnant Lino Ventura en passant par l'inimitable Bernard Blier. Sans passage à vide, le film tient son suspense jusqu'au bout et reste un bel exemple du savoir-faire de Duvivier, même si l'on regrette quelque peu de ne pas y trouver l'audace et la férocité de ses meilleurs films, comme le puissant "Panique".
    In Ciné Veritas
    In Ciné Veritas

    94 abonnés 922 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 15 décembre 2016
    Julien Duvivier interroge l’ambivalence des comportements humains en période troublée. Il réunit à l’écran un casting prestigieux pour donner vie à un scénario imparable et intelligemment construit qui ménage un suspense sans faille jusqu’à un final surprenant. A travers un schéma narratif respectant une triple unité (temps, lieu et action) et sur des dialogues d’Henri Jeanson, le cinéaste propose un cluedo en huis clos, vaste jeu de rôle(s) durant lequel le protagoniste principal change sans cesse. Marie-Octobre est à redécouvrir dans sa version superbement restaurée disponible en DVD et Blu-ray. Plus de détails sur notre blog ciné :
    karpathakis y
    karpathakis y

    24 abonnés 633 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 5 novembre 2019
    Quel casting ! J'espère que je ne serais pas déçu...C'est si bien interprété qu'on en oublie que ce sont des acteurs qui jouent un scénario déjà écrit. Une intrigue classique mais toujours efficace, la recherche du traitre parmi des amis...
    intrigue qui fait ressortir le caractère de chaque personnage, ses fonctions dans la vie, ses fonctions publiques, en exagèrent les traits... Tour à tour on suspecte l'un ou l'autre sans être vraiment fixé. Il paraît que Duvivier a "poussé le bouchon" si loin que même les protagonistes ont découvert lors du tournage de la scène finale, le nom de celui qui incarne le traître. Je croyais avoir vu le meilleur huis clos avec Garde à vue, je me trompais !!!
    ronny1
    ronny1

    40 abonnés 913 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 8 février 2019
    « Marie-Octobre » marque définitivement la fin des grandes réalisations de Julien Duvivier. Construit selon la trame typique des romans d’Agatha Christie, le film aligner une galerie d’acteurs prestigieux, aux prestations contrastées – Lino Ventura, Paul Frankeur et Jeanne Fusier-Gir font un concours de cabotinage - pour interpréter une suite de pistes qui finit par devenir aussi pesante que répétitive, les seules respirations étant apportées par un match de catch retransmis à la TV dont l’intérêt est voisin du zéro absolu. Naguère le cinéaste nous aurait offert une dissection tout en noirceur de ce petit monde. A la place, il réalise un huis clos à peu près aussi convenu que les enquêtes de Colombo ou de Jessica Fletcher, la couleur et les clins d’œil en moins, sauvé par instant par la grande Danielle Darrieux qui forme avec Paul Meurisse un couple plein de classe. La deuxième étoile c’est pour eux.
    groil-groil
    groil-groil

    94 abonnés 185 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 23 février 2007
    On a beau penser tout le bien qu’on veut de Julien Duvivier, l’un des seuls cinéastes d’avant-guerre ayant trouvé gré auprès des jeunes turcs de la Nouvelle Vague, il faut bien avouer que « Marie-Octobre » n’est pas l’une des ses franches réussites. Et pourtant, il y a un sacré casting : autour de Danielle Darrieux, figurent Bernard Blier, Robert Dalban, Paul Frankeur, Paul Meurisse, Serge Reggiani, Noël Roquevert et Lino Ventura ! Et même, le sujet de « Marie-Octobre » est excellent, et promet une intrigue des plus passionnantes : Plus de dix ans après la Libération, les membres du réseau résistant « Vaillance » se retrouvent lors d’un repas organisé par Marie-Octobre. Mais le vrai but de cette réunion est de démasquer le traître qui, des années plutôt, dénonça le chef du réseau à la Gestapo. Chacun est soupçonné, il n’y a bien sûr qu’un seul coupable. Cette bonne idée est malheureusement gâchée par la mise en scène paresseuse et théâtrale de Duvivier qui se contente visuellement de résoudre une énigme digne du Cluedo revue et corrigée par Agatha Christie. Quand on se dit que juste un an plus tard la Nouvelle Vague commençait et que Jean-Luc Godard sortait le séminal « A bout de souffle », on comprend mieux alors l’immense fossé générationnel et l’envie des jeunes futurs cinéastes d’en découdre avec ce passé moribond.
    this is my movies
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    714 abonnés 3 087 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 12 janvier 2018
    Excellent film signé par J. Duvivier, plus connu auprès du grand public pour ses comédies populaires, mais qui s'attaque ici à un sujet encore douloureux et prégnant dans la société d'après-guerre. Bon, il faut déjà souligner l'excellence du casting, réunion de certains des plus gros talents de l'histoire du cinéma français, ce qui permet au texte d'H. Jeanson de prendre toute son ampleur. Les répliques claquent, les dialogues, pourtant compliqués, sont dits avec une diction et un rythme délicieux, l'interprétation est parfaite de bout en bout tandis que l'intrigue centrale arrive à multiplier les rebondissements tout en gardant une certaine cohérence. Quant à la mise en scène, c'est à aussi du très haut niveau, Duvivier ayant pensé son découpage en amont, répétant ses scènes avec des maquettes et des poupées afin de choisir les meilleurs axes, angles et cadres possibles. Un huis-clos jamais pénible à suivre, passionnant sur le fond parfois, qui fait beaucoup de bons choix, et qui se révèle assez intense. Très grand film. D'autres critiques sur thisismymovies.over-blog.com
    Hotinhere
    Hotinhere

    569 abonnés 4 993 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 12 avril 2020
    Quinze ans après la Libération, un réseau de la résistance se réunit dans le but de démasquer le traître qui les a balancés.
    Un huis-clos Hitchcockien magistral à l'intrigue haletante, porté par de très grands numéros d'acteurs. Alors le coupable, c'est...
    Charlotte28
    Charlotte28

    127 abonnés 2 027 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 11 décembre 2019
    Un huis clos extrêmement bien mené qui éclaire tour à tour chaque protagoniste, entraînant sans les multiplier à outrance les fausses pistes tout en offrant à chacun un nuancier de qualités. Malgré une musique parfois trop dramatique, la mise en scène manifeste la précision du réalisateur qui instille humour, causticité et tension, aidé en cela par des acteurs qui se plaisent à jouer leurs rôles. Divertissant tout en interrogeant évidemment le rapport à la justice ou à la vengeance.
    JoeyTai
    JoeyTai

    20 abonnés 445 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 4 juin 2020
    Quand un réalisateur s'attaque à un huis-clos, le résultat peut être un film passionnant s'il réussit son coup. C'est le cas ici. Les anciens membres d'un réseau de résistance se retrouvent 15 ans après. L'enjeu : démasquer la balance qui a donné aux Allemands le réseau, entraînant la mort de leur chef ainsi que la liquidation du réseau. C'est l'occasion d'un déballage progressif du passé, rendu difficile par la tension qui règne, en raison de la présence d'un traître au sein du groupe. Les souvenirs, les rancœurs, les mesquineries, tout vient autant éclaircir que brouiller la recherche du coupable. Les mots ou gestes qui semblaient autrefois anodins deviennent suspects. L'intrigue est bien ficelée, permettant aux acteurs de briller à tour de rôle. Certains sont très à l'aise, tels Bernard Blier, Noël Roquevert ou Lino Ventura. Hélas d'autres surjouent, à l'instar de Paul Frankeur. Plus embêtant, je n'ai pas trouvé Danielle Darrieux très convaincante ni d'ailleurs Serge Reggiani. La mise en scène est impeccable et appuie les duels oratoires ainsi que le sentiment d'oppression que ressentent tour à tour les personnages quand ils se retrouvent au centre des regards, suspectés par tous les autres, unis telle une meute. Le film a un peu vieilli mais reste une vraie réussite.
    ferdinand75
    ferdinand75

    563 abonnés 3 896 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 4 novembre 2017
    Un très bon film pas assez connu. Il faut dire qu'il sort en 1958 l'année de l'explosion de la nouvelle vague; Tout le cinéma français prend un coup de vieux d'un seul coup, et les grands réalisateurs des années 30 on du mal à "survivre" . Pourtant c'est un film absolument remarquable , tant par le style que le fonds. La mise en scène est très soignée, très stylisée, classique certes, mais élégante. Des plans surper cadrés avec des Zooms et des arrières plan très originaux. Des acteurs impeccables , Ventura , Blier et surtout Paul Meurisse , fantastique , un très grand , un peu oublié aujourd'hui. Bien sûr Danielle Darrieux , d'une grande beauté , intransigeante, manipulatrice et romantique à la fois.Et la thématique est complètement d'actualité. Faut -il faire ressurgir le passé? Est-ce qu'il peut y avoir prescption pour les crimes contre l'humanité? Ou commence le pardon ? . Est-ce que la vengeance est un plat qui peut se manger froid . L'idée de ce réseau de résistant qui traque un traître , nous rappelle l'affaire Jean Moulin , ou le procès Barbie. Et Duvivier très intelligement ne tranche pas sur le fonds . Toutes les thèses sont expliquées , par chacun des intervenants. Toutes les visions et interprétations sont "acceptables". Et le final assez srupernant , déroutant , permet de sauver la face et de ne pas prendre position.Un régal de cinéma à "l'ancienne " mais proche de la perfection.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 22 mars 2020
    Un huis-clos policier prenant avec une très belle brochette d'acteurs : Marie-Octobre est une sorte de Cluedo qui se déroule durant une seule et unique soirée, et qui repose sur des révélations savamment distillées pour suspecter tour à tour les 10 personnages présents. Dommage que le film ne cherche pas à utiliser davantage le lieu dans lequel l'action prend place, mais en l'état, on peut tout de même se réjouir des dialogues ciselés et du suspense indéniable qui augmente au fil des minutes. Je n'ai pu m'empêcher de penser au chef d'oeuvre de Sidney Lumet, 12 Angry Men, sorti peu avant, et qui a sans doute influencé les mécaniques efficaces du film, sans pour autant atteindre les mêmes sommets.
    Xavier D
    Xavier D

    64 abonnés 1 072 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 3 juin 2020
    Que de grande gueule du cinéma français; Blier, Reggiani, ventura, Darrieux, Meurisse, Dalban, Roquevert et bien d'autres, dans un huit clos sur le soupçons d'un des malfrats de la soirée sur le vole de trois millions de francs et un crime. De bon dialogues, un scénario intéressant, de l'humour délicieux, une réalisation simple sans fioritures, de long plans séquences, des plans d'ensembles et inventif qui peut faire la transition avec un match de boxe qui traverse la télé et le salon luxueux. Une enquête minicieuse sur le coupable parmi les suspectw qu'on ne connaîtra qu'à la fin.
    Philippe C
    Philippe C

    101 abonnés 1 058 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 2 juin 2020
    Un huis-clos en N&B signé Julien Duvivier, servi par d'excellents acteurs ( de Paul Meurisse à Danielle Darrieux en passant pas Lino Ventura et Serge Regianni). Quinze ans après la fin de la guerre, Marie-Octobre, après avoir appris par un ancien officier de l'armée allemande que leur réseau avait été donné, réunit les anciens membres d'un groupe de résistants dont le chef est mort assassiné,... et elle a la preuve que le donneur est parmi eux....tour à tour le soupçon va peser sur chacun, y compris Marie-Octobre, des révélations vont se faire, les vraies personnalités vont se dévoiler.... Le suspens est bien présent, le jeu de sacteurs est excellent, mais, et c'est là que j'ai été gêné, au total ce film ressemble plus à une pièce de théâtre filmée qu'à du cinéma
    Stephenballade
    Stephenballade

    402 abonnés 1 239 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 3 juin 2020
    Mais qu’est-ce que c’est donc que ce "Marie-Octobre" ? "Marie-Octobre", c’est beaucoup de choses sauf du conventionnel. "Marie-Octobre" est un film sur lequel figurent onze noms (pour certains de renom) menés par un douzième, Julien Duvivier. "Marie-Octobre", c’est une sorte de polar noir. Mieux, "Marie-Octobre" est un huis-clos au suspense savamment entretenu. Mais bizarrement, "Marie-Octobre" est aussi un rôle-titre qui sera en retrait pendant une grande partie du film. Pour être plus précis, il y a plusieurs choses qui frappent d’entrée. Et malgré la présence du rôle-titre, "Marie-Octobre" est un film où… il n’y a aucun rôle principal à proprement parler, ou si vous préférez un film durant lequel chaque protagoniste devient chacun son tour le personnage principal. La première étant les percussions qui accompagnent l’arrivée de Lucien (Paul Frankeur) et qui annoncent déjà une intrigue tendue. Pourtant nous arrivons dans une ambiance détendue, avec un esprit bon enfant. Tu penses ! Des anciens camarades de la résistance se retrouvent après plusieurs années… Cela dit, c’est un film qui pourrait se passer aisément de synopsis, du fait que François (Paul Meurisse) plante le décor et que ladite Marie-Octobre dévoile le pourquoi de cette réunion. La seconde chose qui frappe se situe dans les décors. Il n’y a qu’à voir les plafonds aux poutres finement sculptées ! Il est presque dommage que le film soit seulement en noir et blanc car ça empêche les amoureux des belles bâtisses de savourer les vrais couleurs de ce trésor d’architecture et de décoration intérieures. Observez le parquet, tant que vous y êtes. Il ne s’en pose pour ainsi dire plus des comme ça, ou alors gare à votre portefeuille ! Mais quels décors, bon Dieu ! Quels décors ! Et puis la troisième qui frappe d’entrée est la qualité de la pellicule. Bon je me doute bien évidemment que ce film a été restauré, mais quand même ! Le noir et blanc est superbe, avec un magnifique contraste. Mais est-ce que tout ça suffit pour faire un bon film ? Bien évidemment que non : il faut que le reste suive. Ici c’est le cas. Après une banderille d’humour sortie de la bouche de Carlo joué par Lino Ventura (« comme cinéma à domicile, j’ai ma femme »), l’ambiance change brutalement. La camaraderie laisse d’un seul coup d’un seul la place à la suspicion de tous les instants. Le scénario et les dialogues sont particulièrement bien écrits car chaque mot, chaque comportement comptent. La parole est donnée à tour de rôle à chacun des protagonistes, jamais très nombreux à parler en même temps. Deux, trois, tout au plus quatre alors que la situation a de quoi créer la plus grande confusion. Seulement nous avons affaire à des personnes civilisées, qui savent se tenir, même si l’un deux a les nerfs en pelote et ne demandent qu’à s’exprimer. Voilà comment cela permet à chaque personnage d’occuper, ainsi que je l’ai dit plus tôt, le devant de la scène à tour de rôle, y compris la gouvernante jouée par une trop mignonne Jeanne Fusier-Gir. Mignonne au sens affectueux du terme. Et j’ose même dire que les dialogues sont pointus, en partie grâce à des références avisées, du genre l’évocation de Ponce Pilate ou une remarque également avisée telle que celle-ci : « nous ne sommes pas treize, mais il y a un Judas parmi nous ». Evidemment, si le spectateur ne se réfère qu’aux mots, il remarquera que Julien Duvivier, sur l’œuvre de Jacques Robert, a su mélanger les pistes un peu à la façon de "Dix petits nègres". J’avoue avoir eu une petite pensée pour ce fameux roman d’Agathie Christie… Mais si le spectateur est attentif au langage corporel, il devinera ou pas s’il ne sait pas le décoder qui est le fameux traître recherché… s’il y en a un. Ah ben hein, je ne vais tout de même pas vous révéler ce qui représente tout l’intérêt du film, tout de même ! Personnellement, j’avais deviné. Enfin pour être plus correct, je soupçonnais. Mais le plus fort dans tout ça, c’est que ce sera Marie-Octobre qui aura le dernier mot, cela sans même prononcer un mot. Cela avec l’aide de quelqu’un qui aura disparu de nos radars sans que nous nous en apercevions. Remarquable. Les dernières répliques de la splendide Danielle Darrieux n’auront plus guère d’importance, mais pas sans conséquences, qu’elles soient heureuses ou malheureuses. Alors oui c’est un film durant lequel il n’y a guère d’action. Oui c’est un film très bavard. Mais c’est un film rudement maîtrisé : réalisation, montage, acteurs, rythme, occupation de l’espace… Pour moi une seule scène perfectible, ce qui m’empêche de donner la note maximale. Aussi je trouve totalement anormal que ce film soit aussi méconnu. Mais quelle belle image quand on voit tout le monde sur le même plan dans ce décor somptueux. Ça aurait fait une sacrée belle photo, voire même un tableau. Une belle façon de la part de Duvivier de remercier tout le monde d’avoir servi une prestation irréprochable.
    Gérard Delteil
    Gérard Delteil

    208 abonnés 1 917 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 16 janvier 2018
    Une distribution époustouflante pour ce suspense en huit clos. Quelle joie de revoir des comédiens de l'envergure de Danielle Darrieux, Paul Meurisse, Noel Rocquevert, Paul Frankeur et Ventura à ses débuts, pour ne citer qu'eux. Unité de temps et de lieu, Duvivier s'est plutôt bien tiré d'une histoire qui risquait d'être trop théâtrale et statique. La chute est sans doute un peu tirée par les cheveux, mais ce sont surtout les numéros d'acteur, les dialogues de Jeanson et l'atmosphère fifties-sixties qui font la différence. Pas un chef d'oeuvre mais un classique. Au passage, on remarquera que Darrieux, qui avait participé au voyage à Berlin organisé par les services de communication de l'armée allemande sous l'Occupation, joue ici un rôle de grande résistante. Contrairement à d'autres qui ont vu leur carrière brisée pour moins que cela, telle Mireille Balin, elle a su tirer son épingle du jeu...
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