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chrischambers86
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3,5
Publiée le 18 novembre 2024
On a sous-estimè ce "Montmartre-sur-Seine" tournè en 1941! Une oeuvre peu connue du cinèma français avec en tête d'affiche la môme Piaf et Jean-Louis Barrault! La rèalisation est de Georges Lacombe, l'adaptation et les dialogues sont signès Andrè Cayatte! Autant dire du beau monde! Ce charmant petit film où la Basilique du Sacrè-Coeur n'est jamais loin est baignè entre nostalgie et amour! Sauf qu'ici un amoureux ce n'est pas forcèment quelqu'un qui vous aime! C'est quelque fois quelqu'un qu'on aime tout seul! Vous l'aurez compris que les amours fleurissent sur Montmartre à une èpoque où tout le monde avait l'air d'aimer la vie! Nous revenons le temps d'un film, en haut de la Butte et aux abords de la Seine, où les amoureux sont seuls au monde, où tous les amants y sont heureux! La voix magnifique de Piaf fait le reste en interprètant plusieurs chansons dont « Un coin tout bleu » . Et Mlle Juliette alias Huguette Faget est une bien jolie montmartroise qui aime, qui est aimèe et qui souffre...comme Lili, Michel et Maurice! Merci à Patrick Brion et à son Cinèma de minuit pour la diffusion de ce film agrèablement surannè sorti chez Renè Chateau Video...
Un film vraiment anecdotique, peu intéressant sauf sur l’histoire de Paris et sa vie de quartier qui fait rêver par rapport à aujourd’hui. C’est une sorte d’ancêtre de « la môme ». Edith Piaf se fait connaître et avec elle des hommes qui ont des chagrins d’amour. C’est léger léger. Charmant dans un sens, futile dans l’autre.
Michel aime Lili qui aime Maurice qui aime Juliette. C'est tourné à Montmartre dont on ne voit pas grand'chose. Et c'est bien dommage. Si au moins Georges Lacombe nous avait proposés un visite pittoresque et authentique du village Montmartre, ça nous aurait divertit; mais non, rien de cela dans ce drame sentimental hors d'âge qui réserve évidemment la place centrale à Edith Piaf, laquelle, dans le rôle de Lili la femme de ménage, pousse la chansonnette jusqu'à connaitre le succès. Quel sujet bateau... Le réalisateur ne nous épargne rien des malentendus amoureux et des chagrins, des regards dans le vide et des mines défaites de prétendant(e)s incompris(e)s. Et pendant que ceux-là souffrent, d'autres s'amusent (peut-être l'axiome vichyste courant, en cette en année 1941). Le sujet est aussi étriqué que futile. Il permet au mieux de voir quelques jeunes vedettes au début de leur carrière (Meurisse, Barrault, Vidal). Il faut voir le séducteur Henri Vidal, le futur Monsieur Michèle Morgan, en amant éploré et en accordéoniste accablé! Ce film sans idée, pas loin de la fumisterie de mon point de vue, est à réserver aux admirateurs d'Edith Piaf, à son aise en jeune femme de caractère et parigote de la rue.