Le club des soupirants, ce sont des dizaines de gens du monde et séducteurs reconnus réunis pour que l'un d'eux séduise une riche héritière. Fenandel, chasseur de papillon, obtient d'en faire partie en faisant croire qu'il un redoutable séducteur. Simple péripétie dans une comédie lunaire. Le scénario a beau être de Marcel Aymé, le sujet est aussi stupide qu'il en a l'air. Agrémenté de quelques chansons nigaudes dans l'air du temps, le film est le divertissement type de l'Occupation : insignifiant , comme souhaité. A moins de voir dans le triomphe amoureux du prof de culture physique joué par Andrex, aux détriments des parasites sociaux que sont les prétendants, une émanation de la doxa pétainiste. Le film est tellement nul que je n'ai trouvé que ce biais pour y trouver de l'intérêt! Fernandel tient un rôle, non pas sot, mais parfaitement quelconque, sans portée comique. Et si je devais sauver quoique ce soit de ce navet, ce serait la famille de l'héritière, riches et doux originaux, suivant l'art de vivre de son chef Saturnin Fabre. Malheureusement, c'est un aspect bien insuffisamment développé.
Après des débuts prometteurs d’un loufoque parfois drôle (« Vous êtes un ami d’enfance ? – Non mais ça viendra »), le scénario commercial de Marcel Aymé se délite dans une farce insipide à la gloire de Fernandel acteur-chanteur, sans trop se préoccuper du montage.
Un petit divertissement sans prétention, qui ne laissera pas un souvenir impérissable mais avec un Fernandel qui excelle toujours à faire rire et sourire. Filmé selon toute apparence sous l'occupation, le film n'en laisse transpirer aucune trace. A voir par les fans de Fernandel
Un film d'après Marcel Aymé qui n'est même pas dans sa fiche technique des adaptations pour le cinéma, c'est dire. Cette histoire du réalisateur Maurice Gleize et produite par la Continental-Films dirigée par Joseph Goebbels (1941), est totalement incomprehensible quoi que j'en ai lu le résumés 5 fois. Il est questions de millions, de mariages, de soupirants, d'amourettes et d'un banquier (Saturnin Fabre). Fernandel en chasseur de papillons, et "joueur de dames" privé (???), je lache par indifférence totale dès la 11eme minutes dû à un scénario absolument impénétrable pour moi. À la Libération, le scénario de ce film valut à Marcel Aymé un blâme sans affichage en 1946, pour avoir « favorisé les desseins de l'ennemi. (fiche technique du film) (???). Un navet malgré Fernandel dont je suis pourtant un grand fan !
joli petit navet des années 40 , mais qui se laisse regarder malgré tout . C est quand même toujours un plaisir de voir ou revoir Fernandel dans cette rareté, ainsi que Saturnin Fabre .