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AMCHI
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1,0
Publiée le 27 septembre 2015
Les premières minutes sont très belles avec cette péniche traversant la Seine dans la brume mais malheureusement ce sont les seuls instants prenants de La Maison sous les arbres. Clément rate son thriller pas à cause de sa mise en scène possédant une certaine beauté évasive mais le scénario donne une impression d'une esquive de brouillon, de bonnes idées mais très mal exploitées. Sinon très belle musique de Bécaud.
Il était loin le réalisateur français se montrant digne du meilleur Hitchcock avec "Plein Soleil", et pourtant il n'y a que douze ans d'écart entre les deux films. Sur la base qu'il me reste encore un long-métrage du cinéaste à voir pour pouvoir prétendre m'être fait l'intégrale René Clément, je pense que "La Maison sous les arbres" est le plus mauvais film de son cinéaste. On retrouve le ton étrange de ses dernières œuvres mais ici il tourne à vide à cause d'une histoire embrouillée, qui lance plusieurs bonnes idées mais sans jamais aller au bout d'une seule, qui ne sait pas où elle va tout simplement, polluée en plus par un rythme languissant et des acteurs qui ne croulent sous la conviction. Résultat, un très gros gadin dans la carrière d'un des plus grands cinéastes français de tous les temps.
DUO MORTEL. Un temps pas vraiment Clement sur Paris. La vie est fort boisée et les défaillances sont nombreuses. Tout se dégrade, se traîne et s'embourbe. Quelle joie de vivre!!! Quand le corbeau critique la noirceur. Au bûcher!
Thriller raté du début à la fin, réalisé par un René Clément particulièrement mal inspiré. L'intrigue est confuse et bégayante, les acteurs jouent faux - y compris les deux enfants, ce qui est un exploit - et on ne croit pas un seul instant à cette histoire fabriquée de toute pièces. La seule bonne note revient à l'apparition trop brève de Patrick Dewaere, mais c'est hélas fort peu.
Brumeux et vaporeux dans son style mais aussi sur le fond. Il y a ce mystère des images, FD avec ses yeux interrogateurs mais c’est parfois confus. Mention spéciale quand même pour la musique et la superbe balade du début dans Paris sur l’eau.
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1,0
Publiée le 30 juillet 2012
Oeuvre sentimentale et totalement incomprise par les critiques et le public, "La maison sous les arbres" est malheureusement le plus mauvais mètrage de Renè Clèment! Et ce malgrè la prèsence de la grande Faye Dunaway ou de Frank Langella, quasi absent dans le film! Minimum syndical de mise en scène, histoire simplette et carte blanche aux acteurs principaux qui ne croient guère à leurs personnages, avec quelques èpices aux abords du Pont Neuf qui ne font pas passer la soupe froide! A noter que le regrettè Patrick Dewaere ètait en 1971 gagnè par l'envie de montrer le bout de son nez au cinèma en tenant ici un petit rôle: celui de l'homme à l'ècharpe jaune où ce dernier èchange deux lignes avec Dunaway! Très mineure cette "Maison sous les arbres", Clèment ne montrant aucun talent particulier ici! C'est suffisamment rare pour le signaler! Même la musique de Gilbert Bècaud n'est pas à sa place...
L’acmé de la carrière de René Clément se situe au moment de la sortie de « Plein soleil » en 1960. Des huit films qu’il lui reste à tourner jusqu’en 1975, n’émergent vraiment que «Les félins » , « Le jour et l’heure » et « Le passager de la pluie ». « La maison sous les arbres » suspense psychologique vaporeux vaut surtout pour la présence à son générique de Faye Dunaway alors au sommet de sa gloire. L’entrée en matière du film où l’actrice à bord d’une péniche longe la Seine du cœur d’un Paris désert jusqu’à une proche banlieue bucolique est tout simplement somptueuse, fruit de la collaboration entre René Clément et son chef opérateur Andréas Winding. C’est paradoxalement le point d’orgue d’un film au sein duquel une intrigue filandreuse tente de s’appuyer sur les liens parfois toxiques qui unissent la science aux grands trusts pour faire monter un suspense qui ne parvient réellement jamais à prendre son envol, René Clément paraissant de se satisfaire de filmer les déambulations d’une très belle Américaine à Paris. Frank Langella qui joue le scientifique taiseux et perdu dans ses pensées fait ce qu’il peut pour tenter d’allumer la flamme mais rien n’y fait. La trop courte présence du très inquiétant et vénéneux Maurice Ronet confirme malheureusement que le réalisateur avait son regard porté ailleurs. On notera tout de même la très belle partition musicale concoctée par Gilbert Bécaud et la figuration de Patrick Dewaere à l’aube d’exploser dans « Les valseuses » (Bertrand Blier en 1974). Le grand réalisateur avait sans doute tout donné qui prendra sa retraite en 1975 après deux derniers films guère plus convaincants.
Pour le plaisir de Faye, c'est dommage que l'enchaînement des séquences soit bâclé et par moment on doit faire un effort et rajouter ce qui manque. Le scenario avait besoin de plus de travail. N'empêche, j'ai regardé jusqu'au bout.
spoiler: Phillip et Jill Manning forment un couple américain installé temporairement à Paris avec leurs deux jeunes enfants. Phillip, un scientifique, travaille sur un projet de recherche important. Leur quotidien bascule lorsque Phillip commence à agir de manière étrange et se met à suspecter qu’il est surveillé par des individus mystérieux.
Un jour, Phillip disparaît sans laisser de traces après une réunion d'affaires. Peu après, Jill est victime d'un accident de voiture, provoqué par un homme inconnu, qui la laisse brièvement hospitalisée. À son réveil, Jill découvre que ses deux enfants ont disparu. Désespérée, elle se lance dans une quête angoissante pour les retrouver, alors que l'atmosphère autour d'elle devient de plus en plus menaçante.
Au fil de son enquête, Jill est confrontée à un enchevêtrement de mensonges et de manipulations. Il apparaît que Phillip aurait pu être impliqué dans des activités clandestines liées à son travail de scientifique, qui attirent l’attention d’une organisation obscure. Jill est tourmentée par la paranoïa : elle ne sait pas à qui faire confiance, que ce soit parmi les forces de l’ordre ou ses propres proches.
Le film maintient une tension constante, jouant sur l’incertitude des motivations des personnages secondaires et les dangers qui pèsent sur Jill. La trame narrative flirte avec le surréalisme par moments, renforçant la sensation d’un cauchemar éveillé pour l’héroïne.
Dans un dénouement ambigu et inquiétant, Jill finit par retrouver ses enfants, mais le prix à payer est élevé. Les vérités sur la disparition de Phillip et les machinations autour de son travail ne sont jamais entièrement révélées, laissant le spectateur avec un sentiment d’inachevé et de mystère.