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Un visiteur
4,0
Publiée le 23 mars 2009
ce film est une très belle surprise, il dénonce la corruption dans la police, un homme seul entêté, obstiné qui lutte contre le système et ses dérives, un beau combat, un grand al pacino
Un bon policier, tout de même un peu inférieur à sa réputation et ceux à cause d'un léger manque de rythme. Par contre, la prestation d'Al Pacino n'est pas surestimée, loin de là. La réalisation de Sidney Lumet est également formidable et d'une fluidité incroyable. Sans compter le grand soin apporté aux petits détails qui ne font que renforcer l'opposition de Serpico avec ses collégues (il prend du thé au lieu du traditionnel café,...). C'est à travers ses petites choses que l'on prend conscience de tout le talent des scénaristes et de toutes les qualités du film. Et il en a, ce film !
Voir Al Pacino en bon flic qui dénonce la corruption chez ses collégues policiers alors qu'il avait pratiquement le même âge (à deux années près)quand il a tourné un gangster dans le parrain. Au début du film de Serpico quand il n'a pas encore de barbe, on croirait voir Michael Corleone, c'est marrant. Mais la preuve, gangster ou policier, ça fonctionne trés bien. C'est Al Pacino.
Qu'est ce que ca fait du bien de voir un modèle de flic. Un bon film anti corruption avec un Pacino au style branché de l'epoque qui joue très bien. A voir et a revoir car grand classique.
Al Pacino signe une partition mémorable dans ce très grand film des années 70. Le meilleur film de Lumet avec 12 Hommes en colère et Un après-midi de chien.
Les films de Sidney Lumet apparaissent si inégales dans leur force esthétique et dans leur ambition narrative que ses œuvres réussies sont d’autant plus remarquables. «Serpico» (USA, 1973) fait le récit d’un policier new-yorkais qui, par son respect intransigeant pour ses principes, s’attire les rancœurs de toute la Police. Reprenant le schéma type du film lumetien, celui d’un homme enroué dans la machine institutionnelle, «Serpico» dresse le portrait d’une époque où la société américaine, gangrénée par la hantise de la guerre du Viêt-nam, se partage entre culture hippie et conservatisme verrouillée. Au cœur de cette époque, au pied des immeubles dont l’arrogante stature paraît aujourd’hui désuète depuis le drame du 11/09, le jeune agent de Police Frank Serpico entend lutter contre la corruption qui altère la justice. Sans limites, sa croisade contre les tares policières se heurtera aux menaces et à la lâcheté générale. Sans faire appel à une réalisation formelle remarquable, Lumet confie à sa monteuse, l’exceptionnelle Dede Allen, le soin de traduire l’urgente tension qui menace la quête de Serpico. Ouvert sur le personnage de Pacino agonisant à l’hôpital, le film parcourt les instants passés qui l’ont mené jusqu’à ce point. Par ce procédé narratif, Lumet opère un bond rétrospectif pour éclairer la situation délétère de son protagoniste. Film important dans l’œuvre de son auteur, il est permis de voir à travers Serpico l’utopie hippie qui tend à épurer la dépravation de la société pour recouvrer des principes moraux. En confrontant cette idéologie à la société américaine telle qu’elle était dans les années 70, Lumet met en exergue un choc politique par ses points de contact. Chacune des démarches mises en œuvre par le personnage de Pacino (aussi bon que chez Schatzberg) pour mettre à mal l’avilissement policier donne lieu à une séquence explosive. Par petits éclatements, Lumet révèle l’aporie du système judiciaire et en soulève la faiblesse indéfectible.
Serpico a vieilli, mal vieilli.Rien n'accroche plus le spectateur. C'est lent à démarrer, c'est mou, y a pas de musique. Le thème est archi connu, vu et revu.Il reste quelques voitures d'époque, c'est bien maigre.
Dans les années 70 un flic idéaliste combat la corruption au sein de la police mais très vite il se retrouve tout seul abandonné de tous, meme sa femme le laisse tomber et là commençe alors une véritable descente... Un film tiré d'une histoire vraie représenté par AL PACINO qui est exemplaire.
Al pacino incarne un jeune flic qui croit en son rôle de policier.Mais qui va peu a peu désenchanter face a des collègues qui eux n'ont pas la même vision que lui de la police.Ce combat d'un homme face a tout un système corrompu et surtout l'évolution de cet homme au cœur du système tourne en rond.Si on voit bien l'évolution du personnage et l'impact de cette situation sur sa vie.Le sujet de corruption lui est trop répétitif,on ne fait que voir la même chose durant tout le film,pour un résultat très lent.De plus l'image et vraiment laide,et les dialogues parfois ridicules ainsi que les voix française n'arrange rien.
Dans ce film, il y a une chose fondamentale à retenir c'est de voire un policier gagner honnêtement sa vie en faisant réellement son métier,ce qui aujourd'hui devient de plus en plus rare. Alors, je pense que c'est une bonne initiative qu'un homme se révolte et remue la merde et de nos jours, il manque de ce genre de personnalité
Seul contre tous, Serpico est le flic révolutionnaire qui, en plus de lutter contre la corruption, a créé une forme de police, intégrée, sale, à l'image de ceux qu'il faut interpeller. Un homme qui aime son boulot et qui continue même s'il sait qu'il pourra appeler au secours, personne ne viendra. Pacino trouve là un de ses meilleur rôle, tout en douleur et en rage, rendant culte la vie d'un homme ayant existé et à qui l'on doit le respect.
Ceux qui n'ont pas aimé ce film disent qu'il est vieux et lent mais je trouve qu'il est très intéressant et Al Pacino,encore une fois,fait preuve de bon role car le flic qui veut enlevé la corruption est un honnete homme! Les dialogues peuvent etres froid et lent mais cela n'enlève pas le charme du film!
Le jeune Al Pacino, impeccable dans ce rôle de policier new-yorkais, refuse d'être corrompu comme la grande majorité de ses collègues. Seul contre tous, sa lutte l'amène à s'opposer à tout un système : sa hiérarchie à l'intérieur de la police, le maire, le préfet.. une histoire attachante, surtout lorsqu'on sait qu'elle a été inspirée d'une histoire vraie. Le décors 70's n'est pas pour déplaire. A voir.