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Un visiteur
5,0
Publiée le 14 janvier 2010
Il fait partie de ces films qui ont une âme, l'ambiance 70's, la bande son, l'interprétation, la ville de New York jusqu'au grain de l'image nous plonge dans un univers sombre et authentique qui nous raméne à un fléau de la société LA CORRUPTION. SERPICO est un chef d'oeuvre !!
Un film intelligent, militant et s'inspirant de l'histoire vécu par cet homme : Franck Serpico. Lumet s'empresse de raconter cette histoire comme pour dénoncer, quelques temps après le déroulement des faits, cette humanité corrompu où un homme souhaite faire régner, non pas bêtement l'ordre ou la loi, mais la justice. Le film ne cherche pas à tout nous servir sur un plateau, le rythme suit la descente aux enfers de Serpico servit par une interprétation magistral du comédien Al Pacino, qu'on apprécie voir en Flic-hippie. Culte!
Cinéaste new-yorkais par définition, S. Lumet nous livre içi une peinture désenchantée non seulement de sa ville mais aussi de d'une certaine humanité. Dressant le portrait d'un flic qui ne ressemble pas à un flic mais qui a en lui une foi inébranlable en son métier,il en tire un polar intense, parsemé de scènes brillantes. Luttant contre la corruption quasi-générale dans la police, il va risquer sa vie et son intégrité à cause de politiques encore plus pourris et ce malgré, certains collègues admiratifs qui vont l'aider. Portrait vibrant, tout entier porté par un A. Pacino qui s'efface comme jamais derrière son rôle. Scénario militant,mise en scène de très haut niveau,interprétation impressionnante,cette histoire vraie remue les tripes, révolte parfois,bref un chef d'oeuvre du genre mais aussi du cinéma. A voir impérativement. D'autres critiques sur
Un film magistral sur la corruption policière des années 60 a New-York. Pacino incarne Frank Serpico un policier intègre qui refuse de prendre de l'argent, et qui finira par se battre contre cette corruption. un très bon réalisateur, une atmosphère très réaliste des année 60 et bien sur, Pacino. A voir d'urgence : Film Culte.
l'un des plus grand film policier de l'histoire du cinéma ,une mise en scène impeccable, un personnage attachant joué par al pacino dans un de ses meilleurs rôles et une musique inoubliable,un très grand moment de cinéma
3.5/4 ! Très bon film, l'un des meilleurs rôles de Pacino. Mise en évidence des problèmes de corruption au sein d'un organisme comme la police, mise en évidence faite à travers un personnage auquel on s'attache. Une Réussite.
Incursion magistrale dans la police New Yorkaise des années 60 en compagnie d’un réalisateur et d’un acteur hors pair qui se fonde dans un univers éblouissant. L’histoire vraie et sombre de la chute d’un flic idéaliste. Policier intègre, Serpico voue sa carrière à la lutte contre la corruption qui gangrène la police New Yorkaise. Isolé et rejeté pour ses prises de positions, il finit par connaître une véritable descente aux enfers qui ne fait que commencer. Après avoir interprété un des plus sadique et un des plus grand gangster de tout le cinéma dans le parrain, Al Pacino devient le contraire et l’opposé complet d’un personnage dont l’interprétation avait fait le tour du monde. Dans le rôle d’un flic idéaliste, il est tellement crédible que l’on éprouve de la pitié pour un personnage qui connaît une telle fin dans une carrière qui paraissait être prometteuse pour lui. De son côté, Sidney Lumet arrive à faire une telle mise en scène que l’on plonge en apnée dans un univers qui nous impressionne par son humanisme et sa simplicité. En deux mots : Un film policier parfait démontrant une fois de plus le grand talent d’Al Pacino et de Sidney Lumet qui forme un duo parfait.
Tout comme Un après-midi de chien, je trouve que Serpico, porté par les deux mêmes protagonistes, a relativement mal vieilli. L'intrigue est peu excitante, parfois confuse, et le rythme très lent n'aide pas. Reste, comme pour le film cité ci-dessus, une impressionnante composition d'Al Pacino, jamais meilleur que dans les 70's à mon sens!
Sydney Lumet nous montre un film plein de réalisme. D'après une histoire vraie. Dans un New york toujours aussi sombre et inquiétant. Serpico est un film passionnant mais la série est bien meilleure.
Entre deux volets du "Parrain", Al Pacino a eu le temps de se glisser dans la peau de Frank Serpico, policier intègre qui dénonça la corruption au sein de la police new-yorkaise au risque de se faire mépriser par ses pairs. Avec une mise en scène quasi-documentaire qui donne un aperçu peu reluisant de l'Amérique de ces années-là, Sidney Lumet montre bien toute la problématique de la corruption qui existe encore car les hauts gradés le veulent bien et offre à Al Pacino un rôle bouleversant, celui du flic seul contre tous, torturé par le fait d'être le seul à ne pas accepter de pots de vin, épuisé par toutes ses batailles avec les institutions qui refusent de porter les accusations en haut lieu. C'est donc un film qui fait froid dans le dos que nous livre Lumet mais personnellement, je lui préfère encore "Un après-midi de chien" réalisé deux ans plus tard avec le même Al Pacino, encore plus virtuose.
En 1973, ce film est un bijou. En 2009...il semble bien terne ! Le thème de la corruption policière et plus globalement du type honnête seul contre tous a été depuis traité en long, en large et en travers dans le cinéma. Reste la solide performance d'Al Pacino, qui apporte de l'envergure au film.
J’ai passé un agréable moment en visionnant ce film. Cependant l’histoire d’amour entre Serpico et les deux femmes, prennent beaucoup de place dans le film et fait ralentir l’intrigue. Néanmoins, le film se termine comme je l’avais prévu et l’histoire authentique d’un flic pas comme les autres, remplit son contrat.
Sydeny Lumet prend son temps pour réaliser ce polar inspirée d'une histoire vraie, qui a pris un coup de vieux. "Serpico" a du sens et on tient jusqu'à la fin malgré quelques bâillements, et l'interprétation d'Al Pacino est irréprochable.
Un Al Pacino irréprochable comme à son habitude mais je n'ai pas trouvé Serpico très passionnant outre le fait que le film ait un peu vieilli, il y a pas mal de longueurs aussi mais c'est surtout l'aspect documentaire de ce polar qui m'a en partie rebuté mais la force de l'histoire permet à Serpico de nous accrocher jusqu'à la fin.