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Arsenik67
21 abonnés
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3,0
Publiée le 24 mai 2012
Si j'avais vu ce film a sa sortie je pense que j'aurais été époustouflé, mais ce n'est malheureusement pas le cas et je dois dire que ce film a mal vieillis. Avec les grands classiques des films policiers qui sont sortis entre-temps "Serpico" ne figure pas à mes yeux comme transcendant, au niveau du scénario et de la réalisation. Par contre Al Pacino commençait déjà à être épatant.
Le jeune Al Pacino, impeccable dans ce rôle de policier new-yorkais, refuse d'être corrompu comme la grande majorité de ses collègues. Seul contre tous, sa lutte l'amène à s'opposer à tout un système : sa hiérarchie à l'intérieur de la police, le maire, le préfet.. une histoire attachante, surtout lorsqu'on sait qu'elle a été inspirée d'une histoire vraie. Le décors 70's n'est pas pour déplaire. A voir.
Basé sur l'histoire vraie de Frank Serpico, jeune flic new-yorkais qui refusa puis dénonça la corruption généralisée dans les années 70, le film de Sidney Lumet est le récit de cette vocation contrariée par une réalité peu reluisante, qui se transforme en véritable descente aux enfers pour le personnage central. Lumet est un réalisateur qui a toujours ausculté la société américaine au travers de ses institutions, dont il dénonça les dérives avec force et talent tout au long de son immense carrière. "Network" par exemple met en évidence les excès de la télévision, tandis que "Power" interroge sur les dessous des campagnes électorales. Avec sa réalisation toujours sobre et efficace, Sidney Lumet évite tout manichéisme, à l'image de ce portrait de Serpico, qui n'omet pas les faces sombres de ce dernier, et ne le présente pas comme un héros infaillible "à l'américaine", mais simplement comme un homme qui doute, hésite, a peur... Al Pacino lui prête ses traits meurtris avec un talent énorme et un naturel confondant. La scène finale avec la médaille dans le lit d'hôpital est d'une force incroyable. "Serpico" (1973), c'est une analyse en profondeur et à échelle humaine du phénomène de corruption ; pas une dénonciation tous azimuts où les méchants perdent à la fin. Une œuvre d'autant plus percutante, qui ne laisse pas indifférent.
Bon et bien c’est mon troisième Lumet. J’avais vu son premier long-métrage, 12 Angry Men, et son dernier, Before the Devil Knows You Are Dead. Deux très bons films à mon sens. J’avais donc décidé de piocher en plein milieu de sa filmographie pour continuer à découvrir son cinéma, et bien j’ai à nouveau apprécié. Dès le début le film nous met dans le contexte avec cette double narration nous laissant présager la fin. Fort heureusement pour moi je ne connaissais pas l’histoire vraie de ce vrai Frank Serpico. Ainsi j’ai cru tout le film que le parallèle du début qui nous spoile plus ou moins la fin allait gâcher le film, mais en fait non. Je n’en dirais pas plus afin de ne pas trop en révéler sur ce point là. Alors dans l’ensemble j’ai plutôt apprécié le film. En termes de découpage et de montage c’est excellent. Puis on sent que Lumet est un putain de metteur en scène, beaucoup de plans sont assez longs et tout fonctionne bien. Je veux dire que certaines séquences dans la rue ou au commissariat implique un grand nombre de personnages, on croirait presque à des images authentiques, c’est très réaliste. Sinon j’ai trouvé le film un peu long. Pour autant je ne me suis pas embêté devant ce film, mais sur la première heure, voire les vingt minutes qui suivent, il ne se passe pas grand-chose. Enfin si, il se passe des choses, mais ça reste gentillet, le film n’évolue guère. Ca aurait pu être raccourci à ce niveau. En revanche les vingt dernières minutes sont très bonnes. Vu que je ne m’attendais pas à une telle fin comme je ne connaissais pas l’histoire du Serpico en question, j’ai été agréablement surpris. Bonne interprétation d’Al Pacino également. A défaut de me marquer pendant plusieurs jours, ce film restera néanmoins un bon souvenir. Et me pousse à continuer d’explorer le cinéma de Sydnet Lumet.
Film glaçant, Serpico est une critique punch de la corruption du milieu policier aux Etats unis. il trouve un accomplissement dans la prestation hors norme d'Al Pacino qui habite le personnage de Serpico, c'est peut être un de ses rôles les plus convaincants, même si son niveau général est déjà un exploit en soi. Serpico, c'es le nom du flic intègre, celui qui ne sors jamais du cocon de la loi, le film est intéressant car se prive de manichéisme, ou alors le rend brutal presque comme l'essence même entre le bien et le mal résidait dans la comparaison entre policiers intègre et corrompu. Le film se vit comme un chemin de croix, les allusions religieuses sont nombreuses et assoit le côté intemporel du film, alors que paradoxalement les faits sont très précis. Cet exploit de Lumet et donc aussi celui d'Al Pacino et du scénariste, qui font du film un récit, un combat passionnant et rageur.
Ce film retrace la vie de l'officier de Police Serpico, qui aura tenté de faire tomber les flics pourris de sa ville. Même si ce n'est pas finalement original, et que d'autres films relatent ces mêmes faits (flics incorruptible contre ripoux), c'est assez bien réalisé, et on sent l'étau qui se resserre pour Serpico au fur et à mesure du film. On le sent de plus en plus en seul face à une machine de corruption qui au final est plus importante que prévue. L'interprétation de Al Pacino est elle fabuleuse, tellement il se fond dans son personnage. A découvrir
Un film culte transcendé par un Al Pacino charismatique, prophètique et complétement possédé par son personnage de policier solitaire luttant contre le crime et la corruption policière. Une pépite du cinéma, une vision d'une époque qui nous rend nostalgique.
Un film engagé des années 70 et qui dénonce c'est bien mais encore faudrait il intégrer au récit une narration correcte. On ne comprend rien les scènes s'enchainent sans réelle cohérence, parfois d'une sène à l'autre plusieurs années se sont écoulées mais on ne le sait pas et on est perdu et comme on est perdu on s'ennui. Et c'est comme ça tout le long du film, que ce soit les scènes du personnage de Pacino ou les scènes qui apparement font avancer le récit.
Al Pacino signe une partition mémorable dans ce très grand film des années 70. Le meilleur film de Lumet avec 12 Hommes en colère et Un après-midi de chien.
Ce film policier des années 70 est atypique: je pensais voir un film où Serpico alias Al Pacino poursuivrait et arrêterait des méchants avec des méthodes bien à lui. Mais ce que j'ai vu c'est un film sur la police, celle de New-York, avec ces quartiers sales, au propre et au figuré. Serpico est l'anti-ripoux qui va mener une lutte sans relâche contre la corruption extraordinaire qui est décrite dans le film. Quitte à y laisser pas mal de plumes. C'est lui l'IGS à lui tout seul. Au delà de la police on y voit que les politiques, les journalistes et la justice y sont mêlées d'une façon ou d'une autre. Un film à voir. Un poil trop long peut-être...
Serpico est un autre grand film de l'immense Al Pacino, ce film, inspiré d'une vraie histoire, traite de la corruption dans le milieu de la police. Le scénario est correct, tout comme l'histoire mais c'est surtout le rôle que tient Al Pacino, un policier intègre qui lutte sans relâche contre les dysfonctionnements de la police qui nous passionne, c'est lui qui porte le film pendant 2h. Bref, un très bon drame policier à voir notamment pour le talent et la classe de Al Pacino.
Le film a beau traiter d'un sujet fort, les 40 ans qui nous séparent de sa réalisation ont creusé un fossé qui m'est désormais infranchissable : les images, la bande-son, le propos aussi, sont datés, et bien qu'il soit terrible de constater cette scission qui s'opère avec les vieux classiques d'antan, elle n'en reste pas moins incontestable. C'est bien dommage, mais s'il est une chose dont on peut être sûr, c'est qu'un vrai chef-d'oeuvre reste, dure, marque jamais l'histoire de l'art dans lequel son auteur s'illustre. Serpico, quelque qualité qu'on puisse lui reconnaitre, est donc loin d'en être un.
Deux ans avant la claque "Un après-midi de chien", Sidney Lumet s'associait avec Al Pacino pour tourner "Serpico", un long-métrage torturé et épique inspiré par la vie du policier New-Yorkais Franck Serpico, homme s'étant battu durant sa carrière pour dénoncer la corruption générale au sein de la police. Le long-métrage de Lumet reprend ces grandes lignes pour en faire une oeuvre de grande qualité, un combat de tous les jours durant lesquels Serpico se retrouve seul contre tous à se battre pour défendre ses opinions et sa volonté de justice. "Serpico" est un grand film. Aucune déception à ce niveau là. Lumet use de ses talents pour retranscrir avec fidélité les mémoires du vrai Franck en instaurant un climat authentique au long-métrage. Al Pacino fait des merveilles dans son rôle de flic torturé. De cette éternelle lutte, Lumet en fait un jeu de chat et de souris ou la trahison et les retournements de situation guettent à chaque instant. Dès les premières minutes, on est scotchés par cette mise en scène. Comme le fut en son temps "Douze hommes en colère", "Serpico" livre une critique de la société judiciaire américaine, en se focalisant cette fois-ci sur la corruption qui habite l'esprit de certains policiers. Rien d'autre à ajouter de plus si ce n'est répéter une fois de plus que Lumet était un grand réalisateur et que son travail effectué ici est remarquable. Un Lumet grand cru!
Sidney Lumet, réalisateur de 'Douze hommes en colère', lève le voile sur la corruption au sein de la police new-yorkaise, et doit son efficacité, au talent d'un comédien plein de mérite: Al Pacino. Le charisme de ce dernier, et l'ambiance très années 70', permet de séduire le spectateur malgré quelques longueurs.
On a plus souvent l'habitude de voir Al Pacino porter la casquette du mafieux que celle du flic, mais dans "Serpico", Sidney Lumet pousse le bouchon jusqu'à lui faire jouer le rôle de ce flic incorruptible (c'est un biopic) prêt à se sacrifier pour la morale du métier... Et franchement, si ce polar a un intérêt majeur, c'est bien la prestation de ce comédien de génie, totalement habité par son rôle, à la dégaine et aux looks mémorables ! Le film en lui-même nous offre quelques grands moments, pas mal d'humour, mais aussi cet aspect caricatural du "seul contre tous", parfois gênant... Il y a aussi quelques longueurs au cours de ce long-métrage de plus de 2 heures, qui met bien 20 minutes à trouver son rythme de croisière. Du grand Pacino.