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OSC4R _
74 abonnés
55 critiques
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3,5
Publiée le 28 mars 2023
Al Pacino est intégralement convaincant, le film moins.
Ça commence très très bien. Ensuite difficile de dire ce qui plante. C’est peut être juste trop long. Pourtant les intentions sont louables et le film est bien exécuté.
Au travers de Serpico, flic intègre, Sidney Lumet dépeint la triste réalité liée à la corruption de la police américaine dans les années 70. Cette histoire vraie est portée avec beaucoup de force par Al Pacino qui est une fois de plus est au top. Malgré une intrigue et un scénario limités, le film tient en haleine et les talents de Lumet derrière la caméra n'y sont pas étrangers.
Tout comme Un après-midi de chien, je trouve que Serpico, porté par les deux mêmes protagonistes, a relativement mal vieilli. L'intrigue est peu excitante, parfois confuse, et le rythme très lent n'aide pas. Reste, comme pour le film cité ci-dessus, une impressionnante composition d'Al Pacino, jamais meilleur que dans les 70's à mon sens!
J'ai découvert ce film culte il y a peu et quel chef d'oeuvre ! C'est le combat d'un homme pour l'intégrité, la justice et l'égalité qui va se casser le nez contre un système pourri et corrompu ou les plus haut-placés tirent les ficelles ... Que peut faire un homme seul contre le système ? On voit bien qu'il ne peut faire grand chose ... On comprend pourquoi les pays ou la corruption existe, il est si difficile de la faire disparaitre et le problème que cela représente. La réalisation est très efficace, l'ambiance année 70 dans une ville de NY qui sent la transpiration et corruption à plein nez ... Sydney Lumett signe en tout cas un chef d'oeuvre du cinéma autant qu' Al Pacino qui signe une prestation monumentale, il est complètement dans son rôle et c'est très bien joué ! C'est intéressant de voir que son combat sera un peu récompensé et qu'il est nécessaire d'avoir quelques soutiens pour mener un combat contre le système ! Ce film est vraiment très bon.
Serpico est un super biopic, Al Pacino est merveilleux dans ce rôle qui lui vas à merveille. L'histoire traine un peu en longueur sur la fin, mais vu la qualité de réalisation c'est soutenable. À noter que ce film a été réalisé seulement 1 année aprés les révélations de Serpico, on se doute qu'il a du rajouter 2 ou 3 coups de pied dans la fourmilière.. Bravo pour ça.
Un polar seventies comme on les aime. Une histoire vraie tournée nerveusement tout en adéquation avec le jeu du magnifique et juste Al Pacino. Un chef d'oeuvre qui annoncait les films moindre mais superbe comme "American Gangster" ou "La nuit nous appartient" dernièrement. Une référence à voir et à revoir à volonté.
Serpico est un bon film policier de Sidney Lumet. La mise en scène du réalisateur est irréprochable, le scénario est travaillé et intéressant, les acteurs comme Al Pacino, John Randolph ou encore Jack Kehoe sont très convaincants dans leurs rôles et pour finir le film est divertissant. Bref c’est à voir.
Quarante ans après Serpico a conservé toute sa force. Une force qui vient du point de vue ultra réaliste qui a été choisi pour ce film, qui passerait presque pour du documentaire (sans pour autant paraître austère). De ce point de vue le film m a beaucoup fait pensé à un après midi de chien du même Sidney Lumet et qui était tout aussi brillant. Le film est aussi fort car il multiplie les sujets, le flic jusqu'au-boutiste qui se bat pour ses convictions, mais c est surtout la difficulté de lutter contre l establishment et du coup le rejet que subit le personnage d Al Paccino qui m a passionné. Rejeté car différent et ne se pliant pas aux conventions. La performance de ce dernier est époustouflante un acteur déjà au sommet de son art dans un rôle formidable.
L'un des grands films policiers des années 70. Mise en scène à la fois classique et innovatrice du vétéran Sidney Lumet. Dénonciation subtile de la corruption policière et interprétation légendaire d'Al Pacino en flic décalé.
Les films de Sidney Lumet apparaissent si inégales dans leur force esthétique et dans leur ambition narrative que ses œuvres réussies sont d’autant plus remarquables. «Serpico» (USA, 1973) fait le récit d’un policier new-yorkais qui, par son respect intransigeant pour ses principes, s’attire les rancœurs de toute la Police. Reprenant le schéma type du film lumetien, celui d’un homme enroué dans la machine institutionnelle, «Serpico» dresse le portrait d’une époque où la société américaine, gangrénée par la hantise de la guerre du Viêt-nam, se partage entre culture hippie et conservatisme verrouillée. Au cœur de cette époque, au pied des immeubles dont l’arrogante stature paraît aujourd’hui désuète depuis le drame du 11/09, le jeune agent de Police Frank Serpico entend lutter contre la corruption qui altère la justice. Sans limites, sa croisade contre les tares policières se heurtera aux menaces et à la lâcheté générale. Sans faire appel à une réalisation formelle remarquable, Lumet confie à sa monteuse, l’exceptionnelle Dede Allen, le soin de traduire l’urgente tension qui menace la quête de Serpico. Ouvert sur le personnage de Pacino agonisant à l’hôpital, le film parcourt les instants passés qui l’ont mené jusqu’à ce point. Par ce procédé narratif, Lumet opère un bond rétrospectif pour éclairer la situation délétère de son protagoniste. Film important dans l’œuvre de son auteur, il est permis de voir à travers Serpico l’utopie hippie qui tend à épurer la dépravation de la société pour recouvrer des principes moraux. En confrontant cette idéologie à la société américaine telle qu’elle était dans les années 70, Lumet met en exergue un choc politique par ses points de contact. Chacune des démarches mises en œuvre par le personnage de Pacino (aussi bon que chez Schatzberg) pour mettre à mal l’avilissement policier donne lieu à une séquence explosive. Par petits éclatements, Lumet révèle l’aporie du système judiciaire et en soulève la faiblesse indéfectible.
"Serpico" est à la fois considéré comme le plus grand film du réalisateur (Lumet), et comme l'un des trois plus grands de Pacino (avec "Le Parrain" et "Scarface"). "Big" Al est en effet monumental, et confirme à l'occasion son statut d'acteur hors norme. Quant au film, ce n'est pas mon préféré de Lumet ("Une après midi de chien" et "7h58 ce samedi là" passent avant d'après-moi). N'empêche que le scénario tient la route et que le personnage de Pacino est parfaitement écrit.
Seul contre tous, Serpico est le flic révolutionnaire qui, en plus de lutter contre la corruption, a créé une forme de police, intégrée, sale, à l'image de ceux qu'il faut interpeller. Un homme qui aime son boulot et qui continue même s'il sait qu'il pourra appeler au secours, personne ne viendra. Pacino trouve là un de ses meilleur rôle, tout en douleur et en rage, rendant culte la vie d'un homme ayant existé et à qui l'on doit le respect.
Enfin un film, un acteur, un personnage ! Serpico ! C'est Icare qui veut échapper à son tas de merde, c'est l'individu auquel on croit. Un milieu putride de flics marinant dans leur jus. J'apprécie sa solitude face à la connerie généralisée, son maintien de l'ordre personnel. Et Pacino jeune, c'est quand même agréable de le voir sans son napage de rides façon draperie XVIII ème siècle. Ah la barbe et les cheveux longs façon 1973, cet aire de liberté capilaire est hélas bel et bien révolue. Bon le disco je regrette pas ! Mais la tête Bee Gee...On sent tout doucement la pression monter chez le personnage, le flic honnête qui culpabilise de pas être pourri, le renversement des valeurs. Le "Seul" face à la torpeur ! Et la souris héroinomane ça fait plaisir. Un "The Shield" avant l'heure mais sans "la boule de billard". Lumet a du s'en faire des potes dans la maison poulaga à l'époque ! Quoi qu'il en soit ce soir il en a un de plus, de pote !
Serpico est un très bon film dans l'ensemble mais mon visionnage a juste été un peu plombé par son rythme durant sa première heure que je trouve très médiocre. On voit Serpico dans sa vie de tous les jours et même si ça permet d'instaurer l'ambiance, ça devient assez vite ennuyant à mes yeux et empêche de ce concentrer sur ce qui est vraiment intéressant : la lutte de serpico contre la corruption de la police. Tout le suspens du film repose sur ça et la deuxième heure de film est heureusement beaucoup plus passionnante et Al Pacino est excellent.
Al Pacino crève l'écran,et porte d'ailleurs littéralement tout le film sur ses épaules.Tourné en décors naturels et même si le rythme n'est pas trépident on reste accroché.Un bon polar noir des 70's!